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2® Qiiela première sorte de l)oiirgeons exceplionnels
: lig. 2“ — a"*, Pl. ]) se produit lorsqu’on nourrit abondamment
lesHydres avec des proies vivantes de forme
aiigideuse, qui distendent irrégulièrement le sac stomacal
sur divers jioints.
3 “ Que la deuxième sorte de bourgeons exce])lionnels
(lig. 3“ — 3®, Pl. I) des Hydres se manifeste sur le lieu
même des excrescencespusluliformesel non tlans leurs
iiilervalles, apr ès que ces excrescences, d’abord opa-
(jues, sont devenues transparentes.
4" El enfin, que nonobstant la non-existence d’un
organe spécial pour la reproduction , depuis la bouche
ju.sqii’à la base du pied, la structure analomi([ue
de tout le sac stomacal de l’Hydre n’en est pas moins
appropriée sur tous les points de l’étendue de ce sac,
à la ])roduclion des gemmes et à celle des oeufs, sous
l’iiiiluence d’une raison physiologique (|ui paraît consister’
dans le concours, 1“ d’une pléthore bypertro-
¡rbiante, 2° de l’irritatloiî produite par la distension
des divers points du sac stomacal, el 3® des circous-
taiices atmosphériques.
Eu terminant ces nouvelles recherclres sur-les gettr-
mes des Hydres , nous devons faire r emarquer qu’il
arrive fréquemment des avortements, on des ar-réts
de développement de cette sorte de corps reproducteurs.
Mais nous devons renvoyer- l’élude de ces
faits à l'histoire des monstnrosilés de ces anirnaitx.
NOEVEI . I .ES aE C I IE R C l lE S S E R E UYÜR E. 1 t
De la reproduclion de.s Hydres par de. véritables oeufs.
En commençant l’exposé de nos obser-vations et de
nos expériences sur le deuxième mode de r-epro-
duction de cet animal, nous devons faire connaître
d’abord que l’espèce d’Hydre qui nous a servi dans
nos r’ecbercbes, est celle rpre Pallas a désignée .sous le
rront dHjdra vuigaris (2® espèce de Trembley), a
larprelie il assigne une couleur grise et de.s bras peu
longs, pour la distinguer de Xlljdra oligaclis, c’est-
à-dii-e, rt brus très-longs et très-minces, dont la couleur,
dit-il, est encore gr ise (3® espèce de Trembley).
Pallas a compris comme Linné, dans sa synonymie
de l’espèce , dite Hydre vulgaire, le Poljpus aurnntius
de Roesel ou XHjdra aurantiaca de Lbrenber-g. Or,
c’esl celle même espèce dont Pallas a vu les gemmes
et les oeufs. {Proies ex ornni corporis parte, plcrumque
solitaricr ovula prersertmi autwmio, bina, te.rua., rarius
quaterna. Elencbus Zoophytorum, p. 3o.)
H est très-important pour' nous de constater ici
que l’Hydre vulgaire de Pallas est précisémerrt l’Hydre
orangée de Roesel et de M. Ebrenberg, en r-aison de
ce que, jusqu’à ce jour, celte espèce est la seule dont
l’oeuf a été figuré. Nous devons cependant fair e remarquer
que Tr embley a donné une figure d’utre Hydre à
Ir-ès-longs br-as, c’est-à-dir e, de sa troisième espèce, qui
était atteinte d’une éruption bonlonnense. Celte maladie
qui se manifeste par une turgescence vitale,
pr-oduit des tumeurs éparses sirr le corps, depiris la