clairs et (|ui ne contiennent point de globulins dans
leiii' intérieur. On voit ensuite que les globules sont
devenus plus grands sans doute au détriment d’une
[lorlion de ceux contenus dans la même co( jue;et les
globules devenus plus grands contiennent alors des
globulins d’aboi'd en petit nombre et nageant dans
un liquide aqueux abondant . Lorsque les oeufs sont
|)lns avancés dans leur développement, le nombre des
gi'ands globules contenus dans la coque est plus considérable
, et ces grands globules contiennent eux-
mêmes des globulins plus nombreux et un liquide
moins abondant et visqueux. C’est alors que l’oeuf est
parvenu à sa maturité, que caractérise l’état glutineux
de la substance hlancbe et molle et de cliacun des
grands globules dont elle est composée (v. pl. I ,
Hg. oe'% a, ê, y)-
La deuxième sorte d’oenifs ou de corps oviformes,
ipie nous avons nommés oeuf s d’arrière-saison pour les
distinguer des précédents,est celle qui, quoitjue connue
depuis longtemps, n’avait point été caractérisée par
MM. Raspail ( i j , Gervais (a) et Tnrpin (3) qui ont fait
figurer avant nous des oeufs de spongilles. Nonobs-
lant l’utilité de ces figures auxquelles nous aurions
[111 renvoyer , nous avons cm que nous devions
essaver d’en donner de pins exactes que celles de
( i) V o y e z son Mémoire intitulé : Expériences de chimie microscopique
et anatomie microscopique des Spongilles, a v e c planches,
2 ) Planche X C I I de l’A c t in o lo g ie , par M. de Blainville.
(3) Rapp or t sur une note relative à ranima lité des S p o n g ille s ,
par M .D iija rd in , lu à rA ca d ém ie des sciences le 20 septembre 1 8 3 9 .
N O U V E L L E S RE CHERCH E S SU R L A S P O N G IL l.E . 131
nos prédécesseurs, stiiToul dans un travail ot'i les diverses
sortes de corps reproducteurs des Spongilles
sont mises en parallèle pour mieux faire ressortir les
différences et les ressemblances de leur aspect extérieur
el de leur structure intime.
11 suffit de jeter un simple coup d’oeil sur la figure
oe "“ planclie W, pour reconnaître qu’un corps oviforme
d’arrière-saison se distingue de l’autre sorte
d’oeuf : 1“ par un volume en général un peu plus grand
(celui d’une splière de 2/3 de millimètre); 2° par sa
couleur d’un jaune de plus en plus foncé passant au
marron, et 3® par un goulot plus ou moins prolongé
sous forme d’un petit tube au fond duquel on voit la
surface circulaire blanche de la membrane qui, avant
la maturité de ces oeufs , bouche le trou par lequel
doit sortir la substance contenue dans la coque. La
surface extérieure de cette coque, observée à un fort
grossissement (de 3 à 400 diamètres), est d’un aspect
finement lanugineux. On voit dans la figure oe'“' pl. 1,
que la surface intérieure de cette coque est semblable
à la même surface des oeufs de première saison, avec
celte différence qu’elle est d’une couleur plus foncée
que dans ceux-ci, que les orifices intérieurs des pores
sont bouchés complètement, et qu’on voit à leur
place des points bruns. En outre de ces points obscurs,
on observe un enfoncement peu profond qui
aboutit à la membrane qui bouche le trou placé au
bas du goulot. La coque des oeufs d’arrière-saison est
formée (v. pl. I,f ig. oe'"'), de même que dansles oeufs
de première sorte, par trois couches plus marquées el