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on (lécoLivT'e, dans les points oii les spicules s’anas-
toinoseiil eu se juxlaposaut; on découvre, disous-uous,
un enduit de tissu glutineux homogène et transparent,
et c ’est de cette portion du lissu de la mère que
poussent les gemmes de la deuxième sor te, c’est-à-
di re , ceux destinés à se développe) 'sur place.
Eu ayant égard à celle origine de ces gemmes normalement
f ixes, el à leur grande petitesse originaiie,
on ne jieut les confondr e , soit avec les gemmes destinés
à êtr e des embryons libres et cpii ont été retenus
éventuellement dans la cliarpente spiculaire de leur
mère (V. pl. I l , fig. soit avec les embryons ciliés
et libres, qui, ajirès avoir vagué quelques jours, ont pu
venir se fixer sur la charpente spiculaire d’une mère
atrophiée, à côté on parmi les gemmes normalement
fixes qu’elle a fournis avant sa mort.
La durée de la vie des individus spongillaires à l’état
de gemmes peut être estimée approximativement depuis
dix à quinze jours jusqu’à un mois et demi , selon
que l’ individn mère est placé dans des circonstances
plus ou moins favorables à sa nutrition.
La vie gemmaire passe graduellement à la vie embryonnaire
dans les gemmes qui seront des embryons
c i l ié s , destinés à vaguer ; e t , quoique la nuance entre
l’étal gemmaire et l’étal embryonnaire soit presquein-
s ens ible , on peut cependant la saisir et la caractériser.
C’est ce que nous ferons en décrivant la vie
embryonnaire des individus spongillaires.
Nous devons noter ici qu’il ii’y a aucune distinction
à établir entre la vie des gemmes des embryons ciliés
ipii sortent du corps de la mère (V. les lig. Sg , 1 ' ,
pl I I , el leur expl icat ion) , el celle des memes gemmes
d’erabryous ciliés qui sont éventuellement retenus
dans la charpente spiculaire de leur mère. (V. l’explication
de la fig. S g '^, pl. 11.)
Quant aux gemmes des embryons non cilies et
f ixes, on ne peut guère, au premier ab o rd , leur assigner
des signes caractéristiques pendant leur état
gemmaire. On peut dire cependant que , le»'’
l’esse, depuis la taille d’une sphère d’ un dixième de
millimètre de diamètre, jusqu’à celle d’un millimétré;
ao leur couleur blaiicliâtre ou verte et translucide sur
les bords ; 3° l’absence des spicules siliceuses dans leur
tissu très-jeune; 4“ '-eur origine de l’enduit glutineux
transparent de la charpente spiculaire de la mère
morte d’atrophie, sont des indices suffisants pour caractériser
l’état gemmaire de ces sortes d’individus
spongillaires qui deviendront des embryons non cilies
et fixes que nous devrons aussi caractériser bientôt.
Pendant la vie gemmaire, les deux sortes de gemmes
n’ont point encore de membrane exté r ieure, et la
surface de l’amas sphéroïdal de granules qui les constitue
, offre à peine un peu plus de consistance glutineuse
que le tissu intérieur de ces gemmes : on peut
donc dire que , sous le rapport de celte mollesse g u-
tineuse de la périphérie d e s gemmes, leur circonscription
au sein du tissu plus ou moins vivant ou atropine
de la mère, quoique nette en raison de leur couleur
blanche, ne permet pas de les detacher par les pioi
ii
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