celui de l ’espèce de piaule agame que nous observions.
Ces observations microscopiques ont été faites,
d’abord sur les deux sortes d’embryons placés l’un
près de l’autre, ensuite à distance, mais sur le même
glissoir en verre, et enfin sur un seul embryon de
chaque sorte, disposé chacun à part sur son glissoir.
3® Qu’en augmentant beaucoup plus le grossissement
pour lâclier de découvrir les organes du mouvement
de l’embryon de la plante agame, j ’ai pn parvenir
une seule fois à voir autour de cet embryon un tourbillonnement
de globules excessivements petits.
4° Que les embryons vagants de la Vaucherie ressemblent
beaucoup aux embryons spongillaires ambulants,
sous le rapport de leur forme ellipsoïde et de
la translucidité de leur extrémité la plus volumineuse,
qui est toujours en avant pendant la locomotion, et
sous celui de la vitesse et de la direction variée de
leurs mouvements; mais que les embryons de la Vau-
cberie ont toujours une couleur verte très-prononcée,
tandis que les embryons spongillaires, retirés artificiellement
ou sortis naturellement des Spongilles les plus
vertes, nous ont toujours paru jusqu’à ce jour être
blancs , quoique les embryons caïeux de ces mêmes
Spongilles vertes soient aussi verts que leur mère. Les
embryons ectospermaires sont un peu plus petits que
les embryons spongillaires.
Ces observations, queje continue pour les rattacher
à mes recherches sur la Spongille, me semblent devoir
être, aux yeux de l’Académie, un motif suffisant
NOUVELLES RECHERCHES SUR LA SPONGILLE. 219
p ou r qu ’elle v eu ille bien adjoindre a la commission
nommée p ou r examiner mon travail sur la S p o n g ille ,
un ou deux membres de la section de b o tan iq u e , en
raison de la réalité des points de con ta ct entre les
organismes animaux et végétaux les plus infimes.
Depuis la publication de cette notice dans les
comptes rendus des séances de l ’Académie des sciences
( i8 4 o ) , de n ou velles observations relatives à la reproduction
de quelques algues ont été faites en France
par M. T bu ret. Attendu que ces observations, qui nous
semblent a vo ir été faites par un cryp togamiste habile
et patient, ont donné des résultats p lus avancés que les
n ôtre s , nous croyon s d evo ir les mentionner ( i ) , pour
que les zoologistes qui auron t l ’occasion de comparer
(i)Les espèces de conferves que M. Thuret a étudiées sont les
Conferm rivularis, C. glomerata et Chetophom?? Chetophora elegans,
la Proliféra rimlaris P. Candollii et la Vaucheria Ungeri; sous ce
dernier nom, M. Thuret comprend les variétés de cette espèce qu’ou
avait désignées sous les dénominations de Vaucheria ovata, clavata,
sessîlis , hamata et gemînata.
Les embryons de ces algues se sont présentés sous deux principales
formes, d’où leur distinction en
C e u x à r o s t r e p o u r v u s d e
lo n g s filaments au n om b r e
2° C e u x à c o rp s r e c o u v e r t s de
filam en ts v ib r á t ile s .
d e 2 , C o o f e r v a r i v u l a r i S j C . g lom e ra ta e t C h e -
t o p l i o r a ??
d e 4, C h e to p h o ra e le g an s .
Multiple et eu courouuc, Proliféra rivularis.
V a u c h e r ia U n g e r i .
D^’après ces observations, il nous a semblé qu’on pourrait établir
que la substance qui sert à la reproduction de ces conferves se
présente sous trois aspects principaux , savoir , sous celui de spo-
Aï --»L 1 . ■ -T