L5(i YOYAGE 1)E LA RONITE.
laires (|iii se fixent au moyen de ces expansions juo-
léirormes, passent en ce moment de l’état emlu'yon-
naireàleui' lioisième étal (pie nous devons caractériser
bientôt, l.orsipi’on connaît le procédé pliysiologiipie
au moyen diupiel les Hliyzopodes, les protées ou amibes,
les arcelles, etc., se meuvent en changeant de forme,
et se fixent sur des plans solides, on ne jieul
s’empêcher de reconnailre (pie le mode de fixation el
de déformation des embryons ciliés des Spongilles
doit être le même, c’est-à-dire, (pie c’esl toujours le
tissu homogène et primordial des animaux les plus
inlerienrs (]ui est l’agent de ces mouvements lents
d’e.xpan.sions et de rétractions protéiformes (pii prii-
sident à la fixation et à la déformation de cette première
sorte d’embryons spongillaires.
Il est très - remaripiable (jii’iin Irchs-grand nombre
d’embryons ciliés de Spongillt's se fixent au niveau de
l’eau d('s vases, en adhérant par leur face a|)lalie à
la couche d’air atmospliériipie (jui est en contact immédiat
avec la snrflice de l’eau du vase. Presipie tous
ces embryons, qui d’ellijxsoïdes sont devenus liéinis-
pliériques , n’ont jias tardé à mourir dans nos vases.
Un certain nombre d’embryons ciliés , qui sont venus
se fixer sur les parois de.s vases plus ou moins
près du niveau de l’eau, passent aussi, en se déformant,
delà forme ellipsoïde à la forme hémisj^hérique
(V. T®' Pl. 1 et son explic.). Enfin un nombre souvent
Irès-consideiable d’embryons ciliés, qui n’ont pu atteindre
ni les jiarois du vase, ni le niveau de l’eau ,
deviennent de plus en plu.s lourds, opaques, par l’exnolvelles
recherches sur la spongille. 1S7
tension de leur lissu g lu tin eu x , e l par l’auguieutaliuii
ch, nombre de leurs spicules siliceuses; ou les voit
alors descendre leulemeut par leur propre poids au
fond du vase, sur lequel ils se fixent de la même manière
en devenant hémisphériques.
Lorsqu’on place dans ces vases des tiges ou des
feuilles de jfianles aipialKjues, soit de ceralop ly uni
ou de niy ria ifiiy llum ,etc., ou d’autres corps , tels (jue
des pierres, des morceaux de b o is , on voit les embryons
ciliés libres venir se fixer sur ces diverses sortes
de corps qui sont à leur porlee.
Afin de pouvoir observer commodément a la loupe
les embrvous ciliés a v ant, pendant, ou après leur fixatio
n , on les place dans des tubes en v e r r e , et on se
procure ainsi facilement les moyens de suivre tous
leurs mouvements, leurs formes, et de les montrer a
d’antres observateurs.
Nous avons dû insister plus jjarliculierement sur
les embryons spongillaires c ilié s , parce que ce sont
ceux qui se prêtent le mieux à l’observation des phénomènes
jfiiysiologiqi.es à l’aide desquels on peut
démontrer l’animalité et l’individualité des Spongilles.
I e passage de la vie gemmaire à la vie embryonnan e
n’e stp o in tau ssin e ttem en td e ssin cd an sle sg em m e sn on
ciliés et fixes que dans ceux pourvusde c ilse t destines
à se séparer d e là mère.On peut cependant reco,maître
que les gemmes fixes e l non ciliés (V. fig. G " , pl. 1, et
yo" S'i"" pl 11) sont devenus des embryons fix e s, aux
'oariclè™. sm.anis, »avoir. leor .aille, .|oi »»■
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