logiquement et empiriquement reconnaître que trois principales
sortes (le nature trinclividualités, et que chatjue sorte
d individualité se montre constamment comme étant circonscrite
dans sa nature propre et dans chaque type primitif d’après
lequel elle a été créée, nonobstant un certain laxnm de
modifications qui n’altèrent point le type. Cependant ces modifications
ont paru à tort pouvoir être considérées comme
de nouveaux types inférieurs ou supérieurs au type primitivement
créé.
La nature physico-chimique et les degrés de l’animalité, de
la végétabilité et de la sidéralité, qui forment le fond de la
constitution organique, suborganique ou inorganique des
trois principales sortes d’individualités naturelles, sont, jus-
qu à ce jour, des mystères que la cbiinie et la physique organiques
et inorganiques ii’oiit point encore pn parvenir à
dévoiler. Mais les sciences zoologiqiies et pliytologiques
semblent etre assez avancées dans la connaissance du fond
anatomique on de 1 organisation des corps vivants, et dans
celle des caractères extérieurs de ces corps, pour se proposer
la détermination des rapports de l ’extérieur des individualités
avec leur intérieur. Il y a à cet égard bien des difficultés à
vaincre, parce que la question à résoudre est très-complexe.
Toutefois les recherches à faire dans cette direction devant
avoir un caractère éminemment pratique et historique , nous
avons toujours éprouvé une très-grande sympathie pour
tous les naturalistes qui ont donné ou accepté cette impulsion
commnniquée à la science.
Nos recherches sur l’hydre et sur l’éponge d’eau douce
nous semblent apporter un certain nombre de documents
nouveaux qui devront faire comprendre qu’avant de donner
une lormule définitive dans la science de chaque grand
Ilègne de la nature, il est prudent et convenable de s’assurer
si nous connaissons suffisamment toutes les sortes et tous
les degrés d’individualités chez lesquelles il s’agit de déterminer
les rapports de l ’extérieur avec Tintérieur de leurconsli-
tntion, et si nous sommes suffisamment renseignés pour ne
pas prendre des parties pour des individus, des individns
réunis pour des individus isolés , et enfin même des associations
d’individus pour des individualités isolées ou agrégées.
Les termes dans lesquels s’expriment les naturalistes
les plus recommandables de notre époque, à l’égard de certains
zoopbytes, nous autorisent à croire qu’il y a encore
bien des lacunes à remplir à cet égard. Il est probable que,
lorsqu’elles seront remplies, des faits encore inconnus et qu’il
ne nous est pas donné de soupçonner à p r io r i, apporteront
de nouveaux éléments scientifiques d’une très-grande importance.
Nul doute pour nous à cet égard. Et voilà pourquoi
nous avons cm devoir étudier l’histoire du développement
complet de deux zoopbytes, dont l’un surtout semble être
placé au degré le plus bas de l ’animalité.
Par cette étude on constate comment nn être est circonscrit
dans le temps, et l’on assiste au phénomène dynamique
(jui, le faisant sortir de l’état chaotique, soutientson existence
animale jusqu’au ternie qui lui est assigné. Tout en observant
le développement d’un corps organisé, on peut encore s assurer
et se démontrer que ce corps est encore circonscrit dans
sa nature et non transformable en une autre espèce. A ces
deux sortes de circonscriptions des individus naturels, 1 une
dans le temps, l’antre dans leur nature, se joint une troisième
sorte de circonscription qui s’associe aux deux précédentes,
et (jui a dù préoccuper davantage les naturalistes descripteurs.
C’est la circonscription de ces individus naturels dans 1 espace
ou dans l’étendue, d’où les notions de taille (dimensions),
de forme ( figure) et de lieu (situation), et de couleur. Les