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Les iigiires 1“, 2», 3“ sont celles d’iiuHviclus qni portaient en
même temjrs des bourgeons et des oenfs.
Fig. I”. Première apparition do l’oeuf normal sur une Hvdre qni
portait un bourgeon naissant un peu au-dessus de la base du
¡lied.
Fig. 2», 3», 4». Degrés intermédiaires de la formation de cet oeuf
Fig. 5“. Hydre portant 4 oeufs à la base du p ied , dont trois sont
figurés.
L ’un des deux oeufs latéraux est déjà mi-pondu, c’est-à-dire qu’il
a dechire la peau qui le recouvrait, mais il est encore adhérent au
cor|)s de la mère par son hémisphère interne.
Fig. 6“. OEuf d Hydre isolé et collé par une substance nuicoso-
cornèe à une tige de cératophyllum.
Fig. r . Une Hydre placée entre deux oeufs qu’elle a poiichis, et collés
à une tige de la même plante.
Fig. 8“. Une deuxièmeHydre située au milieu de quatre oeufs qui s’étalent
formés à la base du pied.
9 , 9 - Fragment de tige de cératophyllum sur lequel sont
fixées les Hydres figurées sous les numéros 7“ et 8-.
Les figures ri, 2», 3f, 4*, H sont celles d’individus élèves et nourris
dans mon cabinet, et qui en automne (novembre et déoeiiibre)
ont montré les deux sortes d’excrescenoes observées par Tremhlev
et Roësel.
Fig. ri est un individu portant à la base du pied 1111 bourgeon , et
en avant on au-dessus de cette base des tumeurs jaunes qui
sont ovifiques, c’est-à-dire, qui deviendront de véritables oeufs.
Fig. 2^ représente un antre individu qui n’offre que des pustules
à divers degrés de développement.
Fig. 3». Troisième individu ayant des tumeurs ovifiques à la base
du pied et au-dessus de cette bas«, et plus près de la tète des
pustules.
Fig. 4* et 5*. Deux individus atteints de pustules en voie de guérison.
L ’individu 11° 4* est un de ceux qui fournissent ensuite des bourgeons
exceptionnels (v. fig. 3“, 3', pl. I) sur le lieu de chaque pustule.
L ’individu n° 5* est un de ceux qui guérissent complètement
sans fournir immédiatement des bourgeons sur le lieu de chaque
pustule.
Je n’ai jamais vu les pustules se transformer en oeuf ni fonctionner
comme organes testiculaires, quoiqu’elles renferment des corpuscules
zoo.spermoïdes.
Les figures 1*, 3‘ , 4‘ , 5‘ représentent des individus très-bien
nourris, dont le corps se recouvre à la fin de l’automne de tumeurs
jaunes ovifiques depuis la base du pied jusque près de la bouche.
Fig. 1'. Individu coloré expérimentalement en rouge portant douze
oeufs de diverses grandeurs, dont huit seulement sont ici figurés.
Ces oeufs sont sortis de la peau et encore adhérents au corps
de la mère qui est encore très-allonge.
Fig. 2c. Deuxième individu portant douze oeufs dont neuf, de diverses
grandeurs, sont ici figurés pendant que le corps de la mère
est encore allongé.
Fig. 3', 47 5'. Trois autres individus figurés au moment où la contraction
de plus en plus forte du corps de la mère leur permet
de déposer les oeufs autour d’eux, et de les fixer au moyen de la
substance charnue agglutinante de leur pied considérablement
élargi. Ij’individu fig. 3" est coloré expérimentalement en bleu.
Fig. 5‘. Le corps de l ’Hydre vue en dessus est très-contracté et l ’animal
approche du terme de son existence. Son agonie dure souvent
plusieurs jours.
Fig. 6“ est une Hydre q u i, après avoir déposé et agglutiné aux
corps extérieurs quatre oeufs qu’elle avait ramenés au même
niveau en se baissant graduellement, s’est relevée, a quitté le
lieu où elle avait déposé ses oeufs et a vécu encore plusieurs
jours.
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