2 i V t )V A ( iE D E I-A l iü N lT E .
e i i ci'olx, (“t l éiiiiis par une siilistaiice imicoso-cornée.
Au tiiilieii de (pielques-xins de ces groupes de cpialie
(Kufs , se trouvait encore l ’Hydre qui les avait pondus,
et ([ui, fbitement contractée, paraissait être malade,
r.es Hydres tpii avaient pondu n’ont pas lardé à mourir.
D’autres groupes de quatre nnifs disposés en croix
étaient abandonnés j>ai' la mère ([iii était morte, ou
([ui s’était éloignée d’eux. Nous avons aussi trouvé des
Hydres mères placées entre deux oeufs collés à leui’
côté, ('t sur de.s tiges de ceraloj)liyllum. Nous avons
également vu de.s oeufs se détacher du corps de la
mère peu a{>rt;s avoir décliiT’é la peau, et tomber au
fond du vase, ce <|ui confirme l’assertion de Trembley,
au sujet des excrescences sphériques.
De tous les faits exposés ci-dessus, relativement à
la repioduclion des Hydres par oeufs, nous croyons
jjouvoir conclure:
i°Que ces animaux se midlqilient, en arrièie-saison,
pai' cette deuxième sorte de corps leproducteur, pro-
portiounellement ;i l’activité ou à l’exubérance de leur
nutrition.
2“ Que lorstpie leur uiilrition est modérée, et probablement
hors de rinfluence de la distension par des
pi’oies anguleuses, la rejiroductioii par oeufs se fait
conslammciil, chez les Hydres vivant dans leur ba-
l)ilal naturel, à la base dn ¡)ied (v. fig. 1“ — 5“ , pl. H);
et le nombi e des (cufs par ait être en général de (¡iia-
Ire, qui sont de même grandem-. l.a reproduclion des
oeufs , dans de telles circonstances, est normale ; mais
on ne saurait en déduire qu’une or ganisation ovtiiiemic
NOUV EL LE S RE CUERCHES SUR l . ’HYDRE. 23
spéciale est localisée et bor née à la Itase du pied de
rilydre.
30 Que lois(pie les Hydres sont très-bien nonri-ies
avec des ¡iioies rondes ou anguleuses, il se produit
des oeufs véritables sur tous les points de la peau qui
enveloppe le sac stomacal; et les oeufs, toujours Irès-
iiombreux, depuis 5 ou 7 jusqu’à 12, i 5 ou 20, sont
(le grandeurs très-variables, depuis un cimiuième ou
im (piart de millimètre justpi’à un millimètre el demi
(v. pl. I l , fig. 1 — 50-
4° Qu’il ne sor t de chaque oeuf qu’un seul individu
dont la taille est en raison directe du volume de 1 oeul.
11 se produit donc chez l’Hydre: 1° n om ia lem e n t,
des oeufs à la base du pied ; 2“ e xcepUoime.lleineiU , des
(eufs sur toute la peau qui recouvre le sac stomacal.
Il est certain, en l’élat actuel, que l’abondance de
la nourriture en proies rondes suflit pour faire produire
en arrière-saison , exceptionnellement, des (Eiifs
sur tout le corps, el il reste à déterminer si une nourriture,
même modérée , avec des proies de lorme anguleuse,
(jui aurait fait pousser pendant la belle saison
deshoiirgeoiis sur tout le corps, [iroduirait également,
dans l ’ai rière-.saison , des (cufs sur tous les points de
la peau du sac digestif de ces animaux.
D r la rep ro d u c tio n d e s H y d r e s p u r s c is s ip a r ité ou p u r
h o u tu re s.
Le troisième mode de multiplication de ces animaux
est le plus rare, lorscpi’ il se produit iialiircllc“