106 VOYAGE DE L A BONITE.
Fig. 7‘ représente im individu qui, après avoir déposé ses oeufs,
comme l’individu précédent, s’est relevé, a poussé à la base du
pied un bourgeon qui s’est transformé en un deuxième pied. Le
bourgeon s’est formé sur le lieu même de la déchirure de la peau
d’où était sorti un des oeufs pondus.
Cette Hydre a aussi quitté ses oeufs et a vécu de même plusieurs
jours.
Ces cas-là sont rares; le plus souvent les Hydres mères meurent
au milieu de leurs oeufs, lorsqu’elles les déposent de cette manière.
Les figures i ' et i ' sont empruntées à Roësel (voyez sa table
LX X X H I , fig. I et 2), der insecten Beluftigiing. T. I I I , P. IL
Fig. 1' est une portion du corps de l’Hydre orangée, lig. 1 de
Roësel. a l’oeuf épineux, b piédestal de l’enflure.
Fig. 1". Le même oeuf épineux, figuré sous le n» 2 , par Roësel,
table LXXXIIL'^i
Les figures 2 et 2" sont de M. Ebrenberg. (Voyez sa table II, lig.
2 et 3). Die Fossilen infusorieri, Berlin , 1887.
Fig. 2 représente l’un des deux oeufs développés à la base du pied
d’une Hydre orangée, et encore sous la peau externe de sa mère.
Fig. 2" est celle d ’un oeuf réellement épineux et grossi.
'PLANCHE TROISIÈME.
Les figures qu’elle renferme sont relatives à la reproduction de
l’Hydre par scissiparité et par boutures, et au développement
complet des nouveaux individus bouturaires ou scissipariqiies.
Fig. 2'. Partie du corps d’une Hydre qui commence à se partager
naturellement en deux , vue sous le microscope au grossissement
de 80 diamètres.
Fig. 3'. La même partie, dont la constriction est devenue plus forte,
observée au microscope sous le même grossissement.
NOUVELLES RECHERCHES SUR L ’HYDRE. 107
Fig. 4'. La même partie vue au moment de sa division sous le
même grossissement.
Fig. b, b , b. Trois lambeaux de peau du sac stomacal de l’Hydre
qui ne peuvent pas, à cause de leur petitesse, prendre la forme
d’un tronçon cyliiidroïde creux.
Fig. b', V, b'. Les mêmes lambeaux de peau qui sont passés d’une
forme irrégulière à une forme siihérique.
fig . b". Un de ces lambeaux devenu sphérique, porté et comprimé
graduellement sous le microscope et observé au grossissement
de trois cents fois, pour tâcher de découvrir comment se
produit dans son intérieur la cavité d’un sac stomacal rudimentaire.
Les ligures a, a, c, c, d, d, c', e ', d', d', e', e", ê " ,
g y h!y g"y h" représentent des fragments des diverses parties dn
corps des Hydres qui sont plus ou moins susceptibles de reproduction
scissipariqne ou de rédintégration.
Fig. a, a. Deux portions de bras, l’une plus courte, l ’autre plus
longue, qui ne peuvent jamais reproduire un nouvel individu.
Fig. c, c. Deux fragments de bouche, dont l’un porte un seul bras
et l ’autre en a deux.
Fig. c , c . Les mêmes fragments qui poussent un nouveau corps.
Fig. d, d. Deux antres fragments, l’un n’étant qu’une portion de la
bouche munie de trois,bras; l ’autre comprend toute la bouche
et cinq bras.
Fig. ({, d'. Les mêmes fragments qui poussent chacun un nouveau
co rps.
Fig. e', e", ê " . Trois tronçons qu’on peut obtenir en coupant
transversalement le pied.
Fig. ê . Le tiers inférieur e", le tiers moyen, et fig. ê " , le tiers
supérieur dn pied de l’Hydre.
Les figures f , f ' , f " représentent les trois nouveaux individu.s
provenant dos trois tronçons e , c", c '' du pied.