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Ayant fait connaître les motifs qui nous ont déterminé
à publier, sous forme de mémoires , nos recherches sur les
divers modes de reproduction et sur le développement complet
de l’Hydre et de l’Éponge d’eau douce, ayant joint à ces
mémoires des notions sur leurs maladies, leurs monstruosités,
etc., nous avons dû, avant d’aborder l’exposé de ces
recherches, essayer de faire sentir l’impiortance dun certain
nombre de questions dont l’étude préliminaire nous a semblé
devoir servir à préparer l’esprit d un observateur, de maniéré
à le tenir en garde contre un grand nombre d’erreurs. Ces
considérations préliminaires, tout en montrant la direction
spéciale suivant laquelle nos recherches avaient du etre faites,
devaient encore renfermer la justification des principes qui,
dans l’état actuel des sciences naturelles, nous ont semblé
devoir fournir le point de départ des études sérieuses que
réclame le progrès de ces sciences, et surtout de la zoologie
et de la botanique. De ces principes bien justifiés découlait
naturellement la meilleure méthode à suivre pour arriver au
but qu’ou a en vue. Ce but est complexe, même lorsqu’il
comprend la connaissance d’un seul corps organisé étudie
en lui-même, et en même temps celle de ses rapports avec
tous les autres corps des deux grands règnes organiques, ce
qui doit permettre de lui assigner un rang d’ordre parmi
ses semblables. La méthode à suivre pour tenter d’approcher
de ce but et pour s’exercer à l’atteindre , devait donc