imsiiile.s n’étaient clans tous les cas (¡ue des tumeurs
ovili(¡ues. C’était bien là du moins ce (¡ui nous jiitrais-
sail résulter de nos observations (ailes pendant l’année
i84(>-
Los vicissitudes atmos¡)béri(¡ues survenues en avril
i8/n nous ont fourni les moyens de rectifier cette
opinion. Ayant eu Toccasion d’observer nn noiidne
sufiisant d’IIydres de diverses variétés, nous avons
¡lensé (¡u’il nous fallait ranger les individus dont le
corps est recouvert de tumeurs pusluliformes en trois
catégories.
Dans la première, il convenait de ¡ilacer celles (¡ui
ont de vèi'ilaltles pustules reconnaissables à leur forme
acuminèe, à la turgescence vitale (jui ¡nècède leur
apparition, et à l’amas de globulins oscillants (¡ni sc
forme à leur sommet (v. pl. II, lig. C, a‘ , 4% 5*).
Dans la seconde catégorie devaient iiginer les Hydres
atteintes de véritables pustules ou tumeurs acuminées,
et offrant en même temps une ou plusieurs
tumeurs oviíi(¡ues, c’est-à-dire, d’où l’on voit sortir
de véritables ccufs formés sur les divers points du
cor¡)s (v. ¡)l. /(/., fig. 3'').
Enfin, les Hydres (¡ui n’offrent aucune ¡uislnle ou
tumeur acuminée, mais dont le corps est recouvert,
depuis la base du pied jus(¡u’à la l ioucbe, d’un très-
grand nomltre de tumeurs (de 7 à 12 on i 5) , d’oii
sortent de véritables oeufs de différentes grandeurs,
(¡ui sont tous féconds, et donnent cliacun un petit,
formaient la troisième catégorie à établir parmi les
Hvdres qui , en automne, se recouvrent de tumeurs
N()t.;VEI,l.E.S BECHERCllE.S .STIR t.TiVDRE. 10
de deux sortes, qu’il s’agissait de savoir bien dilTc-
reiicier(v. pl. H, lig. 1% 2% 3% i\ , o®).
Le triage et l’isolement de ces trois cali'-gories d’individus
avant été faits par rions, dès le ¡iremier moment
de l’a¡)parilio^ des tuinems dont nous soiqi-
çomiioiis les caraclèr((s dilTérenlicls (bqà observés ¡lar
Trembley, il nous a été facile de démontrer ex[iéri-
mentalemeiil Texactiliide des observations de ce savant
si judicieux et si habile dans ses reclicrcbes. Mais,
attendu (¡ue les tumeurs acuminées ou ¡nisliil(>s contiennent
des globulins elli¡)soïdes el oscillants, nous
crûmes, pendant qiiebpie temps, (¡ne ces liimeiirs
pourraient peut-être offrir (¡(^((¡ue analogie avec les
tesliciiles. Dans cette liypolbèse, les globulins auraient
dû fonctionner comme des zoospermes , soit en se
répandant à l’extérieur, lors(¡ne la jiusliile crève, soit
en arrivant au contact de l’oeuf encore situé sous la
peau. 11 fallait donc vérifier celle liypollièse. Dans ce
b u t , prenant les précautions indi([uées ci-de.ssiis, nous
nous sommes assuré, ¡lar des observRlions microscopiques
suffisamment répétées, que chez les Hydres
qui ont en même temps des pustules el des tumeurs
ovifiques, les gloliiilinszoüspermoïdcs (v. pl. H, fig. 3‘)
ne circulent point, el ne sont jamais ¡lorlés sur les (cufs
pendant 011 après leur formation , ni a¡)rès leur ponte.
Noiiscroyons donc, attendu que la trè.s-grande majorité
des Hydres qui font des oeufs, soit normaux (ceux
de la base du pied), soit exceplionnels (ceux de toute
la périphérie externe du sac stomacal), n’a pas besoin
de ¡lortcr ces tumeurs piisliilifoimes contenant des