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être un seul individu gigantesque, il s’ensuit natu-
relleinenl <|u’elles ne peuvent plus être qu’une agglomération
soit d’individus , soit de générations d’individus
entées les unes sur les autres, soit en même
temps d’individus et de générations.
Nous avons à vérifier en ce moment si un certain
nomlire de masses spongillaires résultent de la soudure
d’un nombre plus ou moins considérable d’individus
rapprochés jusqu’au contact immédiat.
En raison de ce que ces individns se présentent
naliirefiement dans les trois étals connus sous les
noms d’oeuf, d’embryon, d’élreparfait, nous devons,
dans nos observations comparatives, examiner successivement
les conséquences naturelles on expéii-
mentalesdela soudure des Spongilles considérées dans
ces trois états, en tant que ces conséquences donnent
lieu à une production de masses spongillaires.
T.a sondme des corps reproducteurs (gemmes, oenfs
et fragments) est un fait assez fréquent, comme nons
loverions, mais qui ne peut exercer d’influence que
sur la taille des individus simples, et jamais sur une
¡u oduction de masses spongillaires. Mais les positions
respectives de ces corps reproducteurs, tantôt fortement
serrés les uns contre les autres, tantôt lâchement
disséminés dans le tissu de la mère, exposent
les embryons fixes qui proviennent de ces corps, à
des contacts immédiats inévitables, et il s’eirsiiit une
soudure d’individus plus ou nroins nombreux, d’abord
isolés, soit avant, soit pendant, soit après qu’ils sont
parvenrts à l’étal d’être par fait.
N O U V E L LE S R E CH E R CH E S SU R LA S P O N G IL l.E . 187
Voici les principaux détails des observalions comparatives
qtre nous avons faites pour noirs assurer rpre
plusieur s masses spongillaires r-ésullent réellement de
la souduT-e ou greffe de diverses sortes d’embryons,
de celle d’individus à l’état parfait, et même de celle
de jeu ries masses spongillaires.
r° Nous avons vu dans nos vases à eau stagnante ,
tantôt deux, tantôt trois embryons ciliés et libres
(v. pl. I l l , fig. d'-', 3®', 5®'') <iui s’élaienl rappr-ocltés
avant de se fixer, se coller les nus aux autres, se souder
el se confondre en un seul corps splréri(|ue ou
rliversifor-me, qui tendait à n’être (|u’irn seul individu
d’une taille pins grande qtre dans l’état normal.
Lors(|ne cette agglomération d’embryons ciliés el
libres qui, après avoir vagué pendant quelques jours,
se sont fixés sur un même lieu, est considérable, el
(jue la soudure des embryons est effectuée, on a de
fait sous les yeux une masse spongillaire naissante plus
ou moins grande, qui, au premier abord, semble
n’être qu’un seul individu encore dépourvu de tube ;
mais, lorsque les emliryons agglomérés et soudés re-
vêteul la forme de l ’état parfait, la ttias.se .spougillaire
présente, sur divers points, un nombre de mamelons
égal on plus souvent inférieur au nombre des embryons
agglomérés et soudés. La diminution du nombre des
mamelons on tubes de ces masses spongillaires naissantes,
s’est toujours montrée être en raison directe
de la jrression qtre quek|ues embryons ont subie de la
part des autres. Il est beaticou]) plus difficile d’obtenir
ces masses spongillaires pi'odriiles par des aggloméia