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III TYPK. Hetérébrés. Animaux hétéromphalés, c’osl-à-dire à oni-
))ilic dorsal, ou ventral, on nul. En général ovijrares.
Les dernières espèces sont en outre gemmipares et
fissipares.
U‘ S O U S - T Y P E . Hétérébrés hygrobicns, Mollusques. Malaco-
zonires (Bl.). Trois classes : les Cépheiliens,
les Céphalidiens et les Acéphalicns.
lU s o u s - T Y P E . Hétérébrés hydrohiens, Rayonnés actinozoaires
(Bl.). Trois classes, les Ecldnodcrmaires,
les Arachnodermaircs et les Polypiaires.
IIU sous-TYPE. Hétérébrés aplobicns, Infusoires microzoaires
(Bl.). Trois classes : les Ciliaires, les Fla-
gellaircs, les Protéaires.
TYPE INFIME DE L’ANIMALITÉ.
Î Spongilles,
Haléponges,
Téthidécs.
ou Éponges, j calcaires, caképonges.
Éponges cornées, cératépongcs.
Cet essai sur la classification du règne animal, fondée sur
ce que nous connaissons en l’état actuel à l’égard du développement
complet des animaux, repose, i° sur la considération
des degrés de 1 animalité depuis l ’homme jusqu’aux
.spongiaires; 2“ sur les notions acquises à l’égard des plans
lypiques de l’orgauisatiou animale, qui sont traduits à Tex-
lerieur par les formes de l’envelojjpe, par celles du système
solide qui protège les organes les plus importants et surtout
le système nerveux ; 3” sur une application des principaux
résultats que fournissent Tétude comparée des formes des embryons,
celle des modes de reproduction des animaux, des
degrés de leur oviparité et enfin de l’ensemble des conditions
qui sont ert harmonie avec les lois générales de leur distribution
géographique et de leurs moeurs.
Nous ne proposons cette classification que comme propre
à favoriser Tétude du développement complet des animaux.
Cette étude qui, dans notre manière de voir, doit embrasser
l ’ovologie, Tembryologie et la téléiologie comparées des ani-
•maux, c ’est-à-dire leur histoire complète , est probablement
la seule qui puisse faire sentir toute Timportaiice de la classification
zoologique proposée par M. de Blainville, et qui permettra
de la confirmer en la modifiant sur les principaux
points qu’il a lui-même indiqués en grande partie. Il est facile
de pressentir maintenant que lorsque ces trois principales
branches de la science des animaux, c’est-à-dire Tovologie,
Tembryologie et la téléiologie comparées , auront acquis le
degré de perfectionnemeut auquel 11 leur sera permis d’atteindre,
la systématisation ou la classification méthodique
des animaux pourra prétendre au titre de science exacte, et
ne plus êtreex])osée aux vacillations qu’elle doit subir encore
pendant nn temps proportionnel au grand nombre des découvertes
qui restent à faire, et .surtout à Ténorine difficulté
de résoudre complètement les questions abstruses que nous
n’avons fait qu’aborder dans les considérations qui précèdent
et qui suivent nos recherches spéciales. Notre but sera rempli,
si la manière dont nous avons posé ces questions jieut
aider les investigateurs qni s’exerceront comme nous à les
résoudre.
Le but de cette classification devant être une appréciation
plus sévère des plans de l’organisation animale, étudiée depuis
Torigine de Toeuf jusqu’à l’état le plus parfait de Têire ,