V< I’RKKACE.
tie développement complet d ’un corps organisé,
l’étude de la série des trois grandes phases de
classification des nnnnniifci es, et à celle des animaux vertébrés
et invertébrés en général.
i 5° Me'moircs sur les tissus animaux en g éné ra l , et plus spéciale ment
sur les tissus élémentaires. Annales françaises et étrangères
d ’anatomie, t. I"', iS'Ip.
16“ Mémoire sur l’organe tiudilif découvert dans plusieurs mollusques
gastéropodes. Même j o u r n a l , t. I I , i 8 3 8 .
17” Observations sur la coqui lle de l’huître commune. Idem,
t. I I I , 18Î9.
/8° Examen de cette question ; Quel est le principe le pins vrai et
le plus élevé de la doctrine anatomique rationnelle de notre
é|)oqno? Idem, t. I I I , 183g.
19 Essai sur les monstruosités double s , et observations sur le
squelette d’un monstre double de chat domestique. Id em ,
t. I I I , i 83g.
20° Essai sur la doctrine des sciences naturelles. Idem , t. I l l ,
.839.
En outre de cette série de travaux , j ’ai publié dans le Dictionnaire
pittoresque d’histoire naturel le, dans celui de la conversation
, dans l’Encyclopédie nouvelle et dans celle du x ix ' s iè c le ,
et dans les livraisons parues du supplément an grand Dic tionnaire
des sciences naturelles, édité par J. Levrani t et Pi tois, un grand
nombre d ’articles d ’anatomie comparée et de zoologie , et j ’ai
donné dans les Annales d’anatomie et de physiologie appliquées à
1 histoire naturel le, dont j ’étais le principal rédacteur et le premier
fondateur, plusieurs analyses détaillées des ouvrages les plus
remarquables sur l ’anatomle comparée et sur la zoologie, qui ont
paru pendant les trois aimées d’existence de ce recueil.
J ai aussi lu et adresse à l’Académie des sciences de Paris une
série de mémoires sur le développement des mol lusques, et c ’est
Pl lÉKACE. v i l
leur existence , connues sous le nom à'état d oeiij,
à’état d ’embryon et à'état d'être né. Cette distinction
de trois phases est l'acile à saisir et à démontrer
à l’égard des vertébrés, des articulés, des
mollusques, et de la plupart des rayonnés ; mais
il n’en est pas de même lorsqu’on descend de plus
en plus dans l’échelle animale, au fur et à mesure
qu’oii se rapproclie graduellement des végétaux.
C’est alors qu’on sent le besoin de connaître plus
exactement les organismes animaux les plus infimes,
alin de pouvoir mieux les comparer d’une
part aux autres animaux, et de l’autre aux végétaux
desquels ils se rapprochent le plus par l’ensemble
de leurs caractères.
Pour arriver à cette connaissance plus exacte
et plus approfondie de certains organismes, nous
avons donc été conduit par les faits mêmes à envisager
tonte la durée de l’existence d’un être
organisé, comme l’histoire du développement
complet de cet être, en y rattachant beaucoup
d’autres cpiestions dont l’importance nous paraît
par suite de tous mes travaux antécédents, et prmcipalenieii t palmes
recherches sur l’Hydre et sur l’éponge d’eau douce, que je me
suis trouve peut-être snfii.samiiient préparé pour aborder et tenter
de résoudre les questions dilliciles que je vais traiter dans les cons
i d é r a t i o n s préliminaires, en p a y a n t , comme je le dois , aux maîtres
q u c j ’ai adoptcsmoi i tr ibut de recoimaissance ponrles lnmières
et les inspirations (|ue j ’ai dû puiser dans leurs ouvrages et dans
leurs savantes lcrons.