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même à lem- [iremièi-e origine, aucun indice d’ iine
vésicule c|u’on eût pu comparer à celle de l’ovnle, soit
bivésiciilaire concentriquement, soit nnivésiculaire.
Nous avons surtout tâché de découvrir si l’un de ces
petits glolmles désignés par A. Corda sons le nom de
Vermcoe dictoe genuina in superficie externa co/poris,
pourrait être le foyer d’une gemmation; mais nous
n’avons jamais pn y parvenir, et nous avons tonjoins
vu an conliaire que les gemmes des Hydres soni de
véritables tubercules formés par une saillie produite
par nue extension bypertro|)lnqne du lissu de la mère,
extension à lacpielle participent les deux peaux , l’externe
et l’interne, du sac stomacal, puisque, à l’origine
même des gemmes, on voit cette peau inlerne former
un cul-de-sac, premier indice du futur endnyon gemmaire.
L’opinion anciennement émise à l’égard de la nature
des gemmes des animaux en général nous paraît donc
maintenant devoii' être considérée comme étant démontrée
et démontrable au moyen des procédés microscopiques,
et nous pouvons actnellement afflrmei-
que les deux sortes de gemmes des spongilles et les gemmes
normaux ou exceptionnels des Hydres n’offrent
aucune analogie avec les ovules simples on nnivésicii-
laiies de ces animaux, et qu’ ils sont, dans tous les
cas , formés par extension bypertropbique du tissu de
leur mèie.
La production des bourgeons, d’après les observations
de Trembley et de tons ses successeurs, est fréquente
pendant la belle saison chez les individus très-
N üU V E L L E S RECHERCHES SU R LT IYDUE. :!5
bien nourris, et nulle ou rare pendant l’arrière-suison,
surtout sin- les Hydres cpii se leproduisent par oeufs.
Une production de bourgeons très-nombreux a aussi
lieu quelquefois, même en hiver ; et attendu que cette
pullulation d’un nombre si grand de bourgeons a toujours
lieu, d’api'ès les observations de Trembley el les
nôtres, sur les Hydres t[ui avaient été atteintes de
pustules (v. pl. I, fig. i' — 5"), nous avons dù pensér
qu’on doit considéiei l’irritation produite sur la peau
de l’Hydre par chacune de ces tumeurs pusluliformes
comme la cause déterminante ou la raison physiologique
de ce dévelojipement si extraordinaire de bourgeons,
même pendant l’hiver, saison dans laquelle les
Hydies ne trouvent point de proies vivantes pour se
nourrir, ou ne mangent que très-peu, eu l aison de ce
qu’elles sont plus ou moins engourdies par le froid.
Nous avons cons taté que che z les Hydres a d u l te s ,
qui, pendant les vicis s itude s atmosphé r ique s du p r in t
emp s , sont atteintes de pustules plus ou mo in s n om breuses
, ces tumeurs guérissent fa c i l em e n t , disparaissent
plus vite, et ne don n en t lieu que très-rarement
à un e formation co n s é c u t iv ed e bou rg e ons , déve loppé s
sur chaque point d ’irritation produ i te par chaque
pus tule .
De la production des oeufs des Hydres
Que l ’oe u f de ces animaux se forme norma lement
à la base du pied ou exc ept ionne l lement sur les divers
points de la peau (pû env e lop pe l’es tomac, le procédé