j)liysiologiqiie de celte production est loujoins le
inéinç. (i’esl lonjoui-s , d’aprc's ce tpie nous avons déjà
dil, une sorte de séciétion d’une liiimem- plastique
et glohulineuse, qui constitue presipie à elle seule
toute la tumeur ovifitpie eu soulevant la peau.
Ayant eu l’avantage d'ohservei' fréquemment un
très-grand nombre d’oeufs d’Hydi es , depuis les pie-
mieis indices de leur apparition jusipi’aii moment de
la ponte, nous avons eu les moyens de nous assiirei-
que, malgré notre tendance à vouloii- tiouvei- dans
ces oeufs une vésicule du germe contenue dans une
vésicule vilelline, nous n’avons pn découvrir cette
forme bivésiculaiie coucentiiquement. Nous avions
acquis l’babitude de trouver facilement dans l’ovaiie
des vertébrés, des articulés et des mollusques, les
vésicules du germe dans l’intérieur de ces oeufs ovariens,
et nous n’avions point, sous ce lapport, à nous
méfier de nous-même. Au reste, la manièie dont se
produisent les oeufs normaux ou exceptionnels des
Hydres qui n’ont ni ovaires ni testicules, nous paraît
si différ ente de lapi-oduction des oeufs dans les ovaires
des mollusques, des articulés et des vertébrés, qu’on
ne doit point s’attendre à trouver dans les Hydres et
autres animaux dépourvus d’ovaires, des oeufs composés
comme ceux des animaux supérieurs.
Il suffit d’avoir observé un très-grand nombre de
fois lestiimeui’s ovifiques,soit delà base du pied, soit des
auti-es parties du corps de l’Hydre , et d’en avoir vu
sortir les coi ])s spliériques jaunes, d’oili sortiront plus
tard de jeunes Hydies, pour reconnaître comment
NOUVELLES RECHEIIGIIES SUR L’HYDRE. 37
[reiivent se former de véritables oenifs simples dans les
organismes inférieurs (pii n’ont plus ni ovaires ni testicules.
Il n’y avait qu’une étude exacte de ces tumeurs ovifiques
(i) qui prît faire espérer de résoudre complé-
( i ) Pour | ) i 'Ouver combien il impo r t e , dans l’état actuel de la
science, d’étudier ces tumeur s , nous allons citer ici textucileinciit
la traduction littérale du passage de Roesel sur ce point:
« J ’ai remarqué pendant l’automne que les poly|)OS font poiis-
(I ser hors de leur corps quelque chose que je ne pouvais d’ahord
n prendre ni pour uii bras, ni pour mi petit. Voici comment cette
« irousse se manifestait cirez la plupart : dans le coininencemcnl elle
•s était suas fo rm e d ’une tumeur {Bcule) saillante, contenant divers
« corpuscules grossiers et transparents; cette tumeur se développait
« successivement d ’heure en heure, ju s q u ’il ce q u ’e lle eût acquis l ’as-
c p e c t d ’un piédestal [Fussgcstell) arrondi e t has ; bientôt après,
B même pendant que la tumeur continuait h se développer, il en sor-
!( titu n globule [Kugel] qui devint de plus en plus apparent ju sq u 'à
«ce q u ’i l eût l ’aspect de la première fig u re de la talrle L X X X U I ,
« a désigne le globule , b le piédestal sur leque l reposait d ’abord le
« globule, dont celui-ci se séparait de plus en plu s, ju sq u ’à ce que, vu
« au microscope, il ne tenait p lu s q u ’à un mince filam en t ; enfin le
• globule s ’en sépara tout à fa i t comme an fr u it mûr qui tombe. I l
« s ’écoula un intervalle de quatre jour s entre la naissance et la
. chute de ce globale. L e polype lui-niémc cessa l)ienU’)t après de
« vivre. Les uns mouraient une demi -he iuc après la chute du glo-
« buhg les autres le lendemain. Chez quelques-uns de ces polypes,
« le piédestal se montrai t seul sans globules, et ces polypes étaient
« déjà à moitié mor ts ; ce qui me lit ¡lenser qu’ils devaient avoir
« déjà depuis quelque temps perdu leur globule. D ’uii autre côté,
«je découvris d’autres polypes qui \n'éici\tièieu\. un globule sans pié-
« de sta l, mais qui ne le gardaient pas plus longtemps que les pre-
« iniers, et qui mouraient également bientôt après. Ne sachant que