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gloliulins zoospei'inoïdes, pour ipie ces deux sortes
d’oeids soient féconds ou pi'odiicliCs, nous croyons,
dison.s-nous, cpi’il vaut mieux regarder ces tumeurs
comme de véritables pustules, repousser leur analogie
avec les testicules, el les considérer, avec Trembley
et Roesel, comme une maladie.
11 faudra donc désormais, lorsrpTon élèveia des
Hydres, et (|u’on les nourrira très-aboiulamment,
s’attendre à ce (¡ne, dans l’arrière-saison, les nues seront
atteintes simplement de pustules on tumeurs acuminées,
et ne produiront pas d’oeufs sous l’influence
de cette maladie; les autres auront nn certain nombre
de ¡nislnles et (¡iiel(]iies tumeurs ovifi(;ues, d’oii sortiront
des oeufs productifs; et d’autres, enfin, auront
le corps recouvert de tumeurs non acuminées, toutes
ovifi(¡ues, c’est-à-dire, donnant chacune nn oeuf de
grandeur variable , et productif d’un nouvel individu.
Les observations (¡ne nous avons eu occasion de
faire au printemps de t84i , ont été précieuses pour
nous, en ce qu’elles nous ont permis de bien différencier
les deux sortes de tumeuis dont se recouvrent
les Hydres dans Tarrière-saison.
Nous devons nous borner à rappeler ici les observations
(¡ne nous avons faites dans l’automnede ¡839. Nous
pouvons affirmer que dans toutes les Hydres que nous
avons recueillies pendant cet anlomne, et qui presque
toutes portaient des oeufs à la Itase du pied(v. pl. II,
i " — 5“), aucun individu ne s’est montré atteint de
l’éruption boutonneuse. Pourtant c’était sous la forme
d’une ¡)ustule à base laige, ou d’iin petit altcès nais.sanl,
NÜUVEI .LE S R E CUERCHES SUR L T IYU R E . 21
(¡lie l’oeiif de ces Hydres, qui avaient vécu dans leur
habitat naturel, se développait à son origine. Lalumeur
devenait ensuite de plus en plus saillante, prenait
graduellement sa forme de plus en plus sphérique, el
l’oend', ainsi formé , finissait par déchirer la peau très-
distendue. Celte déchirure lui livrait passage au dehors.
Nous n’avons jamais observé que deux , trois ou
(juatre tumeurs ovifiques placées fn même temps autour
de la hase du pied; et, mettant à profil les ob servations
de Pallas, Wagler el de M. Ebrenberg, nous
crovons être fondé à les désigner sous le nom de tumeurs
ovifiques, parce (¡ue la substance globulineuse
qu’elles contiennent finit toujours par se transformer
eu de véritables oeufs. Nous avons aussi vu qu’après
qu’une tumeur, formée par un premier oeuf, s’était
développée sur un point de la circonférence de la base
du pied, une deuxième tumeur, indice de la production
d’un deuxième oeuf, se formait sur le point diamétralement
opposé à celui du premier oeuf. On voyait
ensuite paraître inlermédiairement aux deux premiers
(L'ufs , plus ou moins avancés dans leur formation ,
une troisième tumeur, indiquant l’origine d’un troisième
oeuf; et enfin, plus tard, vis-à-vis de celui-ci, une
(¡uatrième tumeur (jul annonçait 1 apparition d nn
quatrième oeuf ; en sorte que M. Ebrenberg a en raison
de dire (¡ue les oeufs sont disposés en croix. Parmi
ces (Bufs, que nous avions recueillis en iSdg, nous
en avons trouvé quelqnes-nns d’isolés et fixés sur des
tiges ou des folioles de ceralopliyllum. Nous en avons
aussi recueilli plusieurs groupés au nombre de quatre