exacts à ce su je t , et l’on doit considérer ceux faits par
Ireiubley comme des approximations suffisantes en
zoologie; tandis qu’en physiologie, il faudrait avoir
égard au concours de trois principales influences, (¡ui
sont la pureté et la vitesse du courant de l ’e a u , la
nature el l’abondance de la nourriture, et enfin la
temperature et la lumière plus ou moins vive et diffuse
du milieu andiiant.
Nous devons faire remarquer qu’en raison de la rapidité
avec laquelle les jeunes Hydies passent de leur
état d’enfance on de petit naissant, a leur âge adulte,
el surtout qu’en raison de ce que ces animaux sont
tout à fait dépourvus d’organes sexuels spéciaux, on
ne peut distinguer pendant la durée totale de leur vie
indépendante, les trois périodes qu’on désigne en général,
cbez les animaux plus ou moins élevés dans la
sér ie, sous les noms d ’eufatice ou de la r v e , de puberté
ou de nymph e , et d’état parfiiit ou d’âge adulte.
I.es Hydres passent donc très-promptement de l’enfance
aune jiremière phase de leur vie d ’adulte, dans
laipielle elles ne peuvent produire normalement que
des b ouigeons , et éventuellement des boutures.
La production des bourgeons n’épuise en aucune
manière les Hydres adultes bien nourr ies, et vivant
dans une eau pure et courante pendant la belle saison
, tandis que les Hydres parvenues à l’âge adulte
au commencement de la saison rigoureuse, et n’ayant
produit que peu de bourgeons , ou n’en ayant encore
fourni aucun , se retirent au fond des eaux , semblent
engourdies pendant tout l’hiver , et ue prennent alors
N O U V E L L E S R E C H E R C H E S S U R L ’H Y D R E . 7 7
aucune nourriture. On voit, au commencement de
l ’arrière-saisou, les Hydres adultes de l’année précédente,
qui ont produit un nombre plus ou moins
grand de bourgeons , entrer en voie de reproduction
par oeufs.
C ’est alors que les Hydres présentent soit à la base
du pied (Hydres vivant dans leur habitat n a tu r e l ) ,
soit sur tout le corps , bras et pied exceptés (Hydres
qu’on élève et qu’on nourrit dans des vases) , les tumeurs
d’où l’on voit sortir les oeufs dont Téclosion
aura lieu au retour du printemps.
Ce sont les Hydres très-abondamment nourries
dans les vases qui portent des oeufs sur toutes les parties
du corps. Nous devons faire remarquer que nous
n’avons jamais vu les Hydres adultes qui avaient eu
des pustules dont elles étaient gué r ies , produire des
oeufs ni se diviser en boutures sur les mêmes points
du corps qui avaient été le siège de ces tumeurs accu-
minées ou pustules. C’est cependant sur les mêmes
points que se développe notre deuxième sorte de
bourgeons except ionnels; ce que nous croyons avoir
suffisamment démontré en rectifiant sur ce sujet une
assertion du célèbre Trembley.
Les Hydres adultes se reproduisent aussi, quoique
rarement, par division en deux moitiés ou en trois parties
, sans qn’on puisse apercevoir le moindre rapport
de ce mode de reproduction avec des influences
extérieures qui peuvent contribuer à le produire.
Excepté les différences de grandeur ou de taille ,
les deux espèces d’Hydi es les plus généralement con