Fig. 3‘ , 3‘, 3''. Degrés intermédiaires dn développement de ces
bourgeons. L ’individu 3« avait été coloré en ronge.
Fig. 3'. Hydre mère dont trois bourgeons exceptionnels sont arrivés
^ à leur état embryonnaire parfait et prêts à se séparer de leur mère.
f ' g 3' est nn individu qui offre, en outre de ces bourgeons
postpustulaires, la particularité d’nn bol fécal noir allongé
situe en a près de l’extrémité inférieure du pied.
Dans tontes ces figures les lettres b", b", b", b", b" indiquent
des embryons gemmulaires naissants, dont les uns sont encore sans
tentacules on bras, tandis que les antres, plus avancés dans leur
développement, présentent déjà les rudiments de deux ou trois
bras.
PLANCHE DEUXIÈME.
Les figures qu’elle contient ont trait à la reproduction de l’Hvdre
par oenfs, et an développement complet des nouveaux individns
ovulaires, c’est-à-dire provenant d’un ovule. Quatre individns figures
en 4«, ri, r et 3', ont été colorés, les trois premiers en rou-e
et le quatrième en bleu, pour bien faire connaître que les oeufs conservent
leur couleur jau ne , quelle que soit la couleur de la mère,
tandis que les bourgeons sont toujours de la même couleur que’
cette mère.
Fig. , . OEuf de l ’Hydre vulgaire (H. griseaj, observé peu après sa
premiere apparition, au grossissement de 8o diamètres.
Fig. 2. Un autre oeuf du même animal plus avancé dans son dève
loppement, et prêt à déchirer la peau externe à travers laquelle
il doit sortir; vu au même grossissement.
Fig. 3 . Elle représente une pustule (Roësel) ou bouton, excrescence
pyramidale de Trembley, au moment où son sommet acu-
minesedechire, et laisse sortir un liquide contenant un très-grand
nombre de corpuscules ellipsoïdes, zoospermoïdes.
NOUVELLE.S RECHERCHES SUR L’HYURE. 103
Les traits linéaires, placés au-dessus de ces figures, indiquent la
grandeur naturelle des objets figurés au-dessous.
Fig. Un oeuf d'Hydre porté sous le microscope peu après la
déhiscence ou déchirure de la peau qui lui a livré passage.
Cet oeuf fraîchement pondu, déprimé graduellement sous le compresseur
et vu au grossissement de i 5o diamètres, est circonscrit
par une pellicule alors molle et transiiarente.
Fig. 5 . Un autre oeuf pondu depuis quelques jours, dont la pellicule
extérieure est devenue épidermique brune, et forme une
véritable coque. Cet oeuf est vu au même grossissement que le
précédent au moment où on le fait crever sous le compresseur. Il
en sort la substance germinalive liquide et globulineuse.
Fig. 6, 7, 8. Trois oeufs d’Hydre portés sous le compresseur, déprimés
lentement et graduellement pour observer sous le microscope
les formations embryonnaires depuis leur commencement ju s qu’à
leur terme.
Fig. 6. Embryon qui commence à se former dans l’oeuf.
Fig. 7. Embryon vers le milieu du développement dans l ’oeiif.
Fig. 8. Embryon au terme de sa formation encore dans l’oeuf.
Fig. 14-14. Fragment de tige de cératophyllum sur laquelle ont
été déposés 5 oeufs , d-’où l’on voit sortir les jeunes Hydres.
Fig. 9. Éclosion ou naissance d’un individu qui paraissait n’avoir pas
de bras. J’ai reconnu ensuite que la première partie du corps de
cet individu qui saille hors de l’oeuf, était le pied et non une
tète sans bras.
Fig. 10, I I , 12 , i 3 . Q u a tre a u tre s jeu n e s Hydres observées pendant
leur sortie de l ’oeuf, en dehors duquel leu r co rps saille de plus
en plus.
Les figures r i, 2“, 3“, 4“, 5» représentent des Hydres trouvées à
la campagne sur la fin d’octobre et dansles premiers jours de novembre,
qui se reproduisent par des oeufs normaux , c est-à-dire
formes à la hase du pied.