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V it
une verilahie .sortie de ce coulenu <jui .s’échappe seu-
lenient par un cerlaiu nombre de petits trous ou
pores. Les observalions microscopiques répétées fréquemment
nous oui en effet montré (¡u’au moment
où la sidjslance glutineuse commence à sortir en-
dessous et quelquefois sur les côtés des oeufs de Spongille
formés et recueillis an printemps et en été, il y
a évidemment nn grand pore ou un petit trou au-
dessous de l'oeuf, el deux ou trois pores plus ouverts
sur les côtés de cet oeuf. Mais c’est le plus souvent par
le trou ou grand pore inférieur que sort la substance
glutineuse de ces oeufs de première saison. Toute la
péripliérie de ces oeufs est criblée de pores plus petits
que ceux tpii livrent passage à cette substance. Ces
pores, répandus dans toute l’étendue de la coque,
sont des espèces de canalicules qui traversent perpendiculairement
toute l’épaisseur des couches de
cette coque. On jieut en effet observer leur orifice
interne visible a la surface de la couche profonde de
la co(|ue, et leur orifice externe qui paraît un peu plus
grand à la péi-ipliérie delà couche externe de l’oeuf Le
trou inférieur unitpie el lesdeux ou trois petits trous
latéraux à travers lesquels nous avons vu sortir la
substance glutineuse, ne sont probablement que quelques
uns de ces pores de la coque qui se dilatent
pour livrer passage à cette substance , lorsque ces
oenfs de première saison arrivent à leur maturité, qui
est très-pi'écoce en général au printemps et même
pendant tout l’été.
¡1 e.st néces.saire de faire remarquer ici que tous les
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pores de la coque dont l’orifice extérieur rond n’a
qu’un centième de millimètre de diamèlre, existent
dans ces oeufs de première saison, indépendamment
de l’ombilic blanchâtre qui dans ces oeufs est l’indice
d’un goulot que nous verrons être bien développé
dans les oeufs d’arrière-saison.
La structuie intime de la coque des oeufs de première
saison est donc très-importante à connaître
pour expliquer la sortie de la substance glutineuse ,
par nn , deux on trois pores agrandis, et non par un
trou à goulot.
Trois couches entrent dans la composition de cette
coque. L’une est interne, lisse, jaune ou brune, et
présente les orifices internes des canalicules ou pores.
Une ligne brune circulaire indique l’épaisseur relative
de la coucbe inlerne dansles figures oe'*, Pl. première.
L’épaisseur de la couche moyenne est indiquée
dans celte même figure par une bande circulaire d’un
blanc mat. Enfin, l’épaisseur de la couche externe, qui
est moins épaisse dans les oeufs de première saison ,
est marquée dans la figure par la ligne circulaire qui
circonscrit la couche moyenne.
La substance dont sont formées les trois couches
de la coque, paraît être mucoso-ligneuse et d’un
aspect très-linement cotonneux à l’extérieur, mat sur
la tranche de section et poli à la surface intérieure.
Quant à la substance blanche el molle contenue
dans celte coque, on peut d’abord constater dans les
premiers temps de la formation de foeuf, qu’elle n’est
primitivement qu’un amas de très-petits gloliiiles
B o n i t e . — Z o o p h y to lo g ie . <j