bille central gerniinatif? Que lque soin que nous ayons
mis à lâcher de découvrir ce deuxième mode de forma
t ion , nous n’avons pu parvenir à le constater.
3° L’oeuf de THydre se forme-t-il enfin par un premier
amas globuTinaire sphérique , et entouré, dès son
origine, d’une membrane, qui constituerait une vésicule
germiiiative li ès-distiucte , autour de laquelle se
formerait nue substance vitelline contenue dans sa
memlirane comme dans Tovule des animaux sujié-
rieiirs? Mais, en observant avec persévérance le phénomène
de Tovification de THydre, pendant des moments
très-rapprocliés , il ne nous a pas été possible
de distinguer , dans Tamas confus des globules et des
globulins , deux vésicules , Time inscrite dans Tautre,
et nous avons été forcé de reconnaître que la formation
de Toeuf de cet animal et probablement celle de
Toeiif d’autres organismes inférieurs, dépourvus d’ovaires
et de testicules, ne ressemble que d’une manière
éloignée à Tovification des animaux supérieurs qui
ont des oiganes sexuels plus ou moins évidents.
L’oeuf de THydre n’est donc autre chose qu’un amas
globuliiiaire, d’abord sans forme, devenant graduellement
sphérique, et revêtu ensuite d’une véritable
coque. On ne pourrait donc le comparer rationnellement
c|iTà la substance de la vésicule germinalive
des animaux supérieurs. C’est pourquoi nous avons dit
que cet oeuf était simple, amorphe d’abord, ensuite uni-
vésiculaire, el différent des oeufs ovariens des autres
animaux, que nous avons caractérisés sous la dénomination
d’oeufs bivésiculaires concentriquement.
De la production des boutures des Hydres.
Nous avons dit que les Hydres se reproduisent rarement
par des boutures naturelles, et que, pour obvier
à cette rareté, ou peut provoquer ce mode de reproduction
par des ligatures circulaires qui ne compriment
que très-légèrement. Nous avons aussi fait remarquer
que tant que les boutures d’Hydres , soit
naturelles, soit ligaturales, soit obtenues par des coupures,
sont des tronçons du corps ou du pied , il faut
toujours les considérer comme des portions d’individus
adultes qui se rédintègrent, c’est-à-dire, qui se
complètent en poussant les parties qui leur manquent
pour être des individus entiers.
Les observations de Trembley, celles de Roesel, et
celles que nous avons faites nous-méme, nous ont
appris que les Hydies ne se coupent naturellement
qu’en deux ou trois fragments , au moyen de divisions
trausverses de la partie la plus épaisse du corps. Ces
boutures naturelles étant donc toujours des tronçons,
ne sont par conséquent jamais des sortes d’oeufs bou-
turaircs. Ce sont en effet des moitiés, des tiers d’individus
qui ont déjà leur cavité stomacale faite, et qui
se rédinlègrent. Dans tous ces tronçons, le bourgeonnement
des parties qui doivent le compléter se
fait toujours par extension du tissu vivant de chaque
extrémité. Nous avons établi, dans notre mémoire
précédent, que l’expérience seule permet d’obtenir
des parcelles du tissu vivant des Hydres q u i , ne pou-
4.