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 l u i ,  et  qui  p rodui t  pe,ut-ètre  cette  odeur  désagréable  et  pénét 
 r a n t e  qu' i l s  exhalent  alors,  et  q ui  se  conserve  loni);-temps  aux  
 d o i g t s .  Ils  s 'accouplent  sur  la  siu-face  d e  l 'eau  Quelquefois  ils  
 r e s t e n t  a u  fond,  accrochés  aux  plantes  :  c ' e s t  là  aussi  probab 
 l e m e n t  qu' i l s  se  cachent  ponr  passer  l'hiver  (i).  
 Le  G.  nagi!ur{«)(G.ntilator,  Lin.),  Panz.,  Faim.  Ins.,  Germ.,  Ill,  5;  De  
 Geer,  Insect.,  lY,  xni ,  4,  19.  Long  de  n-ois  l ignes,  ovale,  U'ès  glabre,  
 fort  luisant ,  d'un  noir  bronzé  en  dessus,  noir  en  dessons,  avec les  paUes  
 fa\ives. Ecusson  triangulaire,  très  pointu,  nn  peu  plus  long  que  large;  
 élyn-es  a r rondies  au  bout ,  avec  des  petits  points  enfoncés  ,  formant  des  
 lignes  régulières  el  longitudinales.  
 La  femelle  pond  ses  oeufs  sur  les  plantes  aquatiques.  Ils  soul  Irès  
 p e l i t s ,  en  forme  de  petits  cylindres,  et  d'un  blanc  un  peu  jaunâtre.  La  
 larve  a  le  corps  long,  effilé, linéair e  , compos é  de  treize  anneaux,  dont  
 les  trois  premier s  por tent  chacun  une  paire  de  pieds.  La  tète,  grande,  eu  
 ovale  allongé  et  très  aplatie,  offre les mêmes  parties  que  celles  des  larves  
 des  dytiques  ; mai s  ici  le  quatrième  anneau  et  les  sept  suivans  ont ,  de  
 chaque  cùlé,  un  filet  conique,  membraneux  ,  flexible  et  barbu  sur  ses  
 bords;  le  douzième  anneau  en  a  quat r e  semblables,  mais  beaucoup  plus  
 longs,  el  plus  dirigés  en  arrière.  Deux  trachées  très  fines  parcourent  
 toute  la  longueur  du  corps,  el  reçoivent  de  chaque  filet  un  vaissea'u  artériel. 
   Le  dernier  anneau  du  corps  est  très  pet i t ,  et  terminé  par  quatre  
 crochets  longs  et  parallèles.  Celle larve  vil  dans  l'eaû,  el  en  sort  au  commencement  
 d'août  pour  passer  à  l'étal  de  nymphe.  Elle  forme  avec  une  
 matière  qu'elle  tire  de  son  corps,  et  semblable  à  du  papier  gris,  une  
 pelile  coque  ovale,  poinlue  aux  deux  bouts,  qu'elle  fixe  aux  feuilles  de  
 roseau,  et  où  elle  s'enferme.  
 Cette  espèce  est  très  commune  en  Europe.  (2)  
 (1)  M.  Léon  Diifour  a  publié  dans  les  
 Annales  des  sciences  naturelles  (octobre  
 1824)  quelques  ol>servalions  anatomiques  
 sur  ces  inseeles.  L'intestin  grêle  est  remarqual)! 
 e  par  sa  longueur.  Le  coecum  n'est  
 point  latéral  comme  celui  des  Dyti([ues.  
 Les  organes  génitaux  mâles  diffèrent  tle  
 ccux  des  autres  carnassiers.  
 (2)  Voyez,  pour  les  antres  espèces,  Oli- 
 {a)  Pl.  26.  lîg.  7.  
 vier,  col.  m ,  n"  41;  et  Schoenher r ,  Synon.  
 i n s e c t . ,  I l ,  n°  55.  On  trouve  encore  au\  
 environs  de  Paris  les  Gyrin«  s  et  ÌAcolor  
 de  Falmcius.  Les  espèces  les  plu.s  
 g r a n d e s ,  et  toutes  exotiques,  n'ont  pas  
 d'écusson  sensible,  et  leurs  palpes  ne  sont  
 q ' a u  nombre  de  quatre.  
 M.  Mac  Leay  fils  (Annul,  javan.,  I,  
 pag.  3o)  formi-  u »  genre  propn;,  sous  !<•  
 FAMILLE  DES  CARNAbSIEKS.  ^^ ^  
 h-A  s e c o n d e  fami l l e  d e s  COLÉOPTÈRES  PENTAMÈRES,  
 LES  BMCHÉLYTRES,  Cuv.  
 (MICROPTERA,  Gravenhorst. )  
 ,  •  (IM,  a8  )  
 N ' o n t  (|iùiu  palpe  aux  mâchoires  ,C),ou  quatre  en  
 t o u t ;  les  antennes ,  tantôt  d'égale  épa i s s eur ,  tantôt  un  
 p e u  plus  grosses  ver s  l e  b o u t ,  sont  o r d i n a i r eme n t  comp 
 o s é e s  d'ar t icles  e n  forme  d e  g r a ins  o u  l ent i cul a i r e s ;  les  
 é t u i s  sont  beaucoup  plus  courts  que  le  corps,  qui  est  
 é t r o i t  et  a l longé ,  avec  les  h a n c h e s  des  d eux  p i e ds  antér 
 i e u r s  t r è s  g r a n d e s ,  et  d e u x  v é s i cul e s  p r è s  d e  l ' a n u s ,  que  
 l ' a n i m a l  fai t  sor t i r  à  son  gré.  
 C e s  c o l é o p t è r e s  composent  le  genre  
 S T A P H Y L I N  
 ( s T A P H Y L i s n s ) ,  de  Linnaeus.  
 O n  les  a  cons idé r é s  c omme  faisant  l e  p a s s age  des  coléoptères  
 a u x F o r f i c u l e s  o n  perce-oreilles,  premier  genre  d e  l ' o r d r e  suiv 
 a n t .  S o u s  q u e l q u e s  r a p p o r t s ,  ils  a v o i s i n e n t  encor e  les  msectes  
 d e  l a  fami l l e  p r é c é d e n t e ,  et  s o u s  p lus ieur s  aut r e s  les  boucl iers,  
 „ „ „ ,  de  . « . ^ . s ,  avec  des  espèces  don.  le  la  longueur  du  corps,  e,  les  antenues  . emi - 
 l a l «  „'es,  point  cilié,  don.  les  palpes  son.  nées  nn  peu  en  po.n.e.  Il  ne  menuorn.»  
 en  massue,  .[ni  o n .  les  pieds  an.érieurs  de  qn'nM  seule  espeee  [pol,lu,].  
 M  ri.  lig.  '  
 INSECTES.  
 n,  etc.