
 
		DES  INSECTES  
 commandent  de  signaler  a.ix  natnralistes,  est  celui  de  
 M. Chabrier,ancieii  officier supérieur  d'artillerie,  sur le  
 vol des insectes.  Il fait partie  des Mémoires du  Muséum  
 d'histoire  naturelle, mais  se vend  aussi séparément.  Les  
 figures  sont exécutées sur une très grande  échelle,  ainsi  
 que  celles d'un Mémoire de Jurine  père,  sur les ailes des  
 hyménoptères,  ouvrage  d'une  admirable  patience,  de  
 même  que  le  précédent.  
 Les  insectes ayant  toutes  sortes  de séjours, ont  aussi  
 toutes  sortes  d'organes  du mouvement,  des ailes et  des  
 pieds,  lesquels servent, dans plusieurs, de nageoires.  
 Les ailes (') sont des pièces membraneuses,  sèches,élastiques, 
  ordinairement  transparentes  et  attachées  sur les  
 côtés  du  dos du  thorax:  les  premières,  lorsqu'il  y  en a  
 quatre ou qu'elles sont uniques,  sur  ceux de son  second  
 segment, et les secondes  sur  ceux  du  suivant  ou du métathorax. 
  Elles sont composées de deux membranes appliquées  
 l'une sur  l'autre  et parcourues  en  divers  sens  par  
 des nervures plus  ou moins nombreuses, qui sont  autant  
 de tubes trachéens, et formant tantôt un réseau (') tantôt  
 de simples veines ('). Un  célèbre naturaliste, Jurine  père,  
 a tiré, pour  la méthode, un parti avantageux de la dispo- 
 E N  CÉNÉKAL.  
 sition  et  du  croisement  de  ces nervures(i).  Les  demoiselles, 
   les  abeilles,  les  guêpes,  les  papillons,  etc.,  ont  
 quatre ailes; mais  celles des papillons sont couvertes  de  
 petites écailles ("), qui, au premier coup-d'oeil, ressemblent  
 à de la poussière, et leur donnent les couleurs dont  elles  
 sont ornées. On  les  enlève aisément  avec  le doigt,  et  la  
 portion  de l'aile qui  les a perdues  est  transparente.  OJI  
 voit  au microscope,  que ces écailles,  de  figures  très  variées, 
  y  sont implantées 0 ,  par  le moyen  d'un  pédicule,  
 et  disposées  graduellement  et  par  séries,  ainsi  que  des  
 tuiles sur un  toit. Au  devant des ailes  supérieures  de ces  
 insectes, sont deux espèces d'épauhttes(ptérygodes),  qui  
 se prolongent en arrière, le long d'mie partie du dos,  sur  
 lequel  elles s'appliquent. Dans certains  insectes, les ailes  
 restent  droites,  ou  se  replient  sur  elles-mêmes.  Dans  
 d'autres,  elles  sont  doublées  ou  plissées  longitudinalement  
 en éventail. Tantôt  elles  sont  horizontales,  tantôt  
 elles  sont  inclinées  ou  en  toit;  dans  plusieurs,  elles  se  
 croisent sur le dos, ailleurs elles sont  écartées (.). Les inl 
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 W  l'I.  8.  Cg.  . . . S ,  4.  5 .6.  (4)  Pl.  8.  iig.  . .  (.)  |.|,  „g,  3.  5  W  l'I.  s.  jGg.  m  Pl.  8.  iig.  b.