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 DIÎS  INSECTES  
 changemens  qu'éprouvent,  clans  leurs  proportions,  la  
 prejiiière  et  l'avant-dernière.  Quoique  leur  supputation  
 puisse  quelquefois embarrasser,  et que  cette  série numérique  
 ne  soit  pas  toujours en rapport  avec  l'ordre  naturel, 
   elle fournit néanmoins un  bon  caractère pour  la distinction  
 des  genres:  la  dernière  articulation  est  ordinairement  
 terminée  par  deux  crochets.  La  forme des  tarses  
 est sujette à quelques modifications, suivant les habitudes  
 des insectes. Ceux des espèces aquatiques sont  ordinairement  
 aplatis,  très  ciliés et  en  forme  de  rames,  (i)  
 I/abdomen  ("), qui forme la troisième et dernière  partie  
 du  corps,  se  confond  avec  le  corselet  dans  les  myriapodes; 
  mais il en est distinct  dans tous les ..utres  insectes,  
 ou ceux  qui  n'ont  que  six pieds. Il renferme les  viscères,  
 les organes  sexuels,  et présente  neuf à dix segmens, mais  
 dont quelques-uns sont souvent  cachés ou très  rapetissés.  
 Les parties  de la  génération  sont situées à  son  extrémité  
 postérieure,  et  sortent  par  l'anus. Les  ïules  et  les  libellules  
 font  seuls exception. Les  derniers  anneaux  de  l'ab- 
 ( 0  M.  Kirby,  dans  sa  MonogiaphiL.  joinleiiicnt  avec  M.  Speme,  il  a  public  de:  
 des  abeilles  d'Angleterre,  désigne  les  deux  
 tarses  antérieurs  sous  le  nom  de  mairt.  Le  
 premier  article  est  la  paume  (palma).  Con- 
 W  Pl.  (Ig.  S.  7.  s  9.  
 élemcns  d'entomologie  l.-cs  détaillés  et  des  
 plus  complets.  
 E N  GÉNÉRAL.  27  
 doinen  forment,  dans  plusieurs  femelles,  un  oviducte  
 (oviscapte,  Marcel  de Serres) rétractile  ou  toujours  saillant  
 plus  ou moins compliqué,  et  leur  servant  de  tarière. 
   11 est remplacé  par  un  aiguillon  dans  les  femelles  
 de beaucoup d'hyménoptères. Des crochets  ou des pinces  
 accompagnent  presque toujours  l'organe fécondateur  du  
 mâle (i) ('). Les deux sexes ne se réunissent  ordinairement  
 qu'une  seule  fois,  et  cet  accouplement  suffit même,  dans  
 quelques  genres,  pour  la  fécondation  de plusieurs  générations  
 successives.  Le  mâle  se place  sur  le  dos de  sa  femelle, 
   et  leur jonction  dure  quelque  temps.  Celle-ci  ne  
 tarde pas à fiiire sa ponte (2), et dépose ses oeufs de la ma- 
 ( i ) L e s  organes  générateurs  mâles(c)  se  
 composent  d'un  appareil  préparateur  de  la  
 semence  et  de  pièces  propres  à  la  copulation. 
   L'appareil  préparalenr  est  formé  de  
 testicules,  de  canan.-i  déférens  et  de  vésicules  
 séminales.  L'organe  copulateur  {d)  nous  
 présente  le  pénis  et  une  armure  constituée  
 par  des  pièces  euvironnantes,  de  diverses  
 formes,  faisant  l'office  de  pinces,  et  avec  
 lesquelles  ces  individus  saisissent  l'extréniilé  
 postérieure  du  corps  de  la  femelle.  
 L'organe  générateur  de  ces  derniers  individus{ 
 tf)a  pour  élémeus  l'ovaire,  leréceptacle  
 ou  calice  formé  par  sa  base,  et  l'oviducte.  
 (Consultez,  pour  plus  amples  détails,  les  
 Mémoires  de  M.  Dufour,  faisant  par t i e  des  
 Annales  des  sciences  naturelles,  el  une  dissertation  
 latine  de  M.  Hegctschweiler,  Zur 
 i c h ,  1820.)  
 (2) M.  Audouin  suppose  qu' à  l'égard  d'un  
 grand  nombre  d'insectes,  les  oeufs  sont  fécondés, 
   à  leur  passage,  dans  une  poche  située  
 près  de  l'anus;  mais  cette  opinion  a  
 besoin  d'être conf i rmée p a r  des  expériences;  
 et  l'un  des  naturalistes  qui  a  le  pins  étudié  
 l'auatomie  de  ces  animaux,  M.  Léon  Dufoi: 
 r,  ne  la  par tage  poiut.  
 W  Pl.  9-  %  
 W P i - g .  lig.  1.  
 C') w-  I.  
 w  Pl.  9-  fis-  3.  4-  5.  
 (c)  Pl.  9.  Cg.  2.