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 5 9 8  INSECTES  COLÉOPTÈRES.  
 hache  allongée  (a).  Les  pieds  postérieurs  sont  dans  l'un  des  sexes  très  gros,  
 avec  une  forle  dent  et  deux  petits  éperons  en  dessous,  près  du  bout  interne  
 de  leurs  jambes.  La  lôte  n'est  point  prolongée  en  devant,  (i)  
 Peut-être  faudrait-il,  dans  un  ordre  naturel,  placer  ici  les  Hhoebus  de  
 M.  Fischer.  ( Voyez  la  famille  des Rhyncophores.  )  
 Les  autres,  dont  les  antennes  sont  toujours  plus  longues  que  la  tôl e  et  le  
 c o r s e l e t ,  dont  les  pieds  sont  le  plus  souvent  presque  de  la  mêniegrossein-,  
 ont  le  corselet  plus  étroit  que  la  base  de  l 'abdomen  et  un  peu  rétréci  en  
 a r r i è r e ,  et  les  crochets  des  tarses  entiers.  
 LES  GALOPES,  
 ( CALOPUS.  Fab.  —  Cerambyx.  De  G.)  
 (Pl.  53, fig. 6.)  
 Dont  les  pieds  postérieurs  sont,  dans  les  deux  sexes,  de  la  grosseur  des  
 a u t r e s ,  ou  peu  différens  ;  et  dont  les  antennes  sont  insérées  dans  une  
 échancrure  des  y eux,  en  scie,  avec  le  second  article  beaucoup  plus  court  
 que  le  suivant ,  en  forme  de  noeud,  et  transversal.  (2)  
 LES  SPARÈDRES,  
 (SPAEEDRtJS.  Mégerl.,  Dej.  —  Pcdilus  ?  Fiscli.)  
 (Pl.  53,  fig.,.)  
 Semblables  aux  Calopes,  par  les  pieds  et  l ' insertion  des  antennes  ;  mais  
 où  ces  derniers  organes  sont  simples,  avec  le  second  article,  en  forme  de  
 cone  renversé,  comme  le  suivant,  et  de  la  moitié  au  moins  de  sa  longueur  
 (i).  (3)  
 LES  DYTILES,  
 (DYTILUS.  Fisch. —  Fetops.  Crjropi.  Decydalis.  Fab.  -  OEdcmcra-  Oliv.)  
 (Pl.  53,  fig.  8.)  
 Ayant  encore  les  pieds  de  la  même  grosseur,  ou  peu  différens,  dans  les  
 (i)  olivier,  Encyclop.  method.,  article  
 Nathus.  rayez  Schoenh.,  Synon.  insect.,  
 I,  nr,  app., p.  8.  
 (a)  Caldpiis  serraticornis^  Fai».;  Oliv.,  
 roi.  IV,  11,  I,  r.  
 (»)  Pl.  53, fig, 5a.  ,  
 (3}  Caiopiis  /eiidceiii, Sclioelili.,  Synoii.  
 iusecl.,  I,  m,  p.  4-11  ;  
 Pedlius  fusctis,  FiscU.,  Enlom.  de la  
 Riiss.,  I,  IV.  
 (/.)  pl.  53,  lig.  
 FAMILLE  DES  STÉNÉLTiTRES.  
 deux  sexes,  mais  dont  les  antennes  (»).  toujours  Mifornres,  ^ - t  »  
 au-devant  des  yeux.  Les  élytres  ne  sont  point  rétréces  brusquement  
 leur  extrémité,  en  manière  d'aléne,  (l)  
 LES  OEDEMÈRES,  
 (OEDEMERA.  Oliv-  -  rlecydalis.  Dryors.  Fab.)  
 (Pl.  53, fig. 9 )  
 Où  les  cuisses  postérieures  sont  très  renilées  dans  l'un  des  sexes  dont  
 les  antennes  sont  ordinairement  longues  et  plus  
 mité  (i),  et  dont  les  élytres  se  rétrécissent  brusquement  vers  leu,  extrémité. 
   (2)  
 La  cinquième  et  dernière  tribu  des  Sténélytres,  celle  
 desRHYNCHOSTOMEs(ii/<^«c/iOi»ma),  Se  compose  d'in-  '  
 sectes dont  les uns,  tels  que  les  premiers,  tiennent  évidemment, 
   par  l'ensemble  de  leur  rapport,  des  OEdémères, 
  et  dont  les autres  paraissent appartenir, dans  l'ordre  
 naturel,  à  la  famille  des  porte-bec  ou  RhyncHophores.  
 La  tête  est  notablement  prolongée  en  devant,  sous  la  
 forme  d'un museau allongé ou  d'une  trompe aplatie,  portant  
 à  sa  base  et  en  avant  des  yeux,  qtd  sont  toujours  
 entiers  ou sans échancrure,  les  antennes.  (')  
 Ces  insectes  formeront  un  seul  genre,  celui  
 (t)  DytiUis  iwlop'wïdes,  ibid  ,  I,  v,  i;  
 D.  î-h/mJ, ibid.,  2,  et  les  oedémères à  
 cuisses  simples  d'Olivier.  
 (»)  Les  cedémèves  d'Olivier  A cuisses  
 liostcrieures  renflées  et à  élytres  subulées.  
 Voyez  l'Encyclnp.  method.,  article OE<UniÉre. 
   
 (rt)  Pl.  53,  lig.  8.  (i)  Pl.  53,  fig.  il«  (c)  Pl.  53,  fig.  1».  
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