22C INSECTES COLÉOPTÈRES.
tronqué en devant. Ils ont une certaine ressemblance avec les colcoplères
du genre silpha de Linnaeus. Tels sont
LES ZYGIES.
CZYGIA. Fab.)
(Pl. 32, fig. 17.)
Le quatrième article des antennes et les suivans forment presque une
massue allongée, comprimée, denlée en scie, et la plupart de ces articles
sont transversaux (a). Le corselet est très convexe.
La Zygie oblo7igue{Z. oiionja, Fab.) se trouve en Espagne et en Egypte,
dans l'intérieur des maisons et plus particulièrement, à ce que m'a appris
M. le comte Dejean , dans les greniers. Il paraît qu'on la rencontre aussi
quelquefois en France, dans le département des Pyrénées-Orientales. On
en a découvert une autre espèce en Nubie.
LES MELYRES,
(MELYRIS. Fab.)
(PI. 32, fig. 18.)
Dont les antennes grossissent insensiblement sans former de massue,
et dont les articles sont moins dilatés latéralement et presque isométriques
(¿). Le corselet est moins convexe. (1)
Les autres et derniers Mélyrides ont les palpes maxillaires terminés par
un article plus grand et en forme de hache. Ce caractère, la brièveté du
premier article des tarses et quelques autres considérations sembleut les
rapprocher des insectes del à tribu suivante. Ce sont
LES PELOCOPHORES
(PELOCOPHORDS.)
De M. le coinle Dejean, qui les place avec les coléoptères létramères. (2)
(i) M.-viridk, Fall. ; Oliv., Col., Il,
M. abdom'tnal'ts, Fabric, ; Oliv., ihïd.^
(«) PI. 3î,Ie. i;.
Opatmm granulainm^ Fai). , Coijiich.,
llliist, icoD. in.scol., III. XXX, 7.
(2) Calalogiii; de la rolleclimi (Ie.s Colé«iilère.
s (l(i M. Dejean, p. 1 i5 ; NoIoxjisTiti-
(4) Pl. 32, fig. ,8«.
FAMILLE DES SERRICOBNES.
l,a quatrième tribu ties inalacoclermes, celle des CLAIRON
ES {Cleriî], dont le nom nous rappelle celui de CLAIRON,
genre principal de cette tribu, se distingue par
l'ensemble des caractères suivans. Deux de leurs palpes
au moins sont avancés et terminés eu massue ("). Les
mandibules sont dentées ('). Le pénultième article des
tarses est bilobé, et le premier est très court ou peu visible
dans plusieurs. I.es antennes sont tantôt presque
filiformes et dentées en scie('), et tantôt terminées en
massue, ou grossissent insensiblement vers le bout Cj. Le
corps est ordinairement presque cylindrique, avec la
tête et le corselet plus étroits que l'abdomen, et les yeux
écliancrés. La plupart de ces insectes se trouvent sur les
fleurs, les autres sur les troncs des vieux arbres ou dans
le bois sec. Celles des larves que l'on a observées sont carnassières.
Cette tribu comprendra le genre
DES CLAIRONS.
(CLERUS. Geoff.)
Il y en a Jonl les larecs. vus sous leurs deux faces, of îrent dislinctemcnl
¿•(•n, Scha'iih. , Syiioii. iiisecL I, 2, p. .53,
IV, 7, a, ,Te lapporterai à la même subdivision
ties Mélyrides iiii soiis-gi'nre nouveau
que je nommerai Dighhiche. [Digîobiceras).
Les .intennes n'oiil que tli.x .irtieles
(o) l'I. .33, Ils.
(,) PI 3J.lig, ii,2n,
INSKC-I'P.S.
distincts, et dont les deux derniers sont plus
gros et globuleux. Il est établi sur nu insecte
ipii m'a été envoyé par M, Leicbure
de Cérisy,
(A) PI, 33, fig, r. Sa,
(¿)PI, 33,Iig 6i. Se,
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