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 r>oo  INSl'C'lKS  COLÉOPTÈRES.  
 les  anU'rieures  soni  pins  grandes.  L'extrcmilé  aniéricurc  tic  la  lôle  oiFre  
 une  rangée  transverse  de  petits  tubercules.  (I)  
 D'autres  onl  onze  (2) articles  aux  antennes.  («)  
 Quelques-uns  sont  distingués  de  tous  les  autres  par  la  massue  en  cône  
 renversé,  et  composce  d'articles  ou  de  feuillets  contournés  en  manière  
 d'enlonnoir,  et  emboîtés concentriquemcnt  (/') ; et  par  leurs mandibules  entièrement  
 dentées  en  scie  au  côté  inlerno,  offrant en  dessous,  surtout  dans  
 les  mAles,  un  avancement  ou  corne.  I.e  corselet  est  très  cchancre  en  devant, 
   dans  ces individus,  avec  les angles  antérieurs  très  prolongés en  avant.  
 L'abdomen  est  fort  court,  presque  semi-circulaire,  et  les  dernières  pattes  
 sont  peu  éloignées  de  son  extrémité.  Les  palpes  labiaux  sont  un  peu  plus  
 longs  que  les  autres,  avec  le  second  article  allongé,  cl  les  deux  autres  
 presque  d'égale  longueur.  Les  mâchoires  sont  munies  intérieurement  de  
 poils  et  de  cils  en  forme  de  petites  épines j  îeur  lobe  terminal  est  étroit  
 et  allongé.  Le  menton  est  en  forme  de  triangle,  tronqué  transversalement  
 à  son  extrémité  Tels  sont  
 LES  LETHRUS,  
 (l.r.TURllS.  Scop.  ,  l\il).)  
 Il'l.  4»,  Cf.  ••)  
 Uonl  les espèces,  en  très  pelit  nombre,  sont  propres  à  Ja Hongrie  el  aux  
 contrées  occidentales  de  la  Russie.  
 Le  Lèihrns  rè^halote  '.c)  {Le/hrits  ccphulples,  Fabr.,  Fisch.,  Entom.  de  
 la  Russ.,  1,  p.  133,  Xlll,  1J,  distingué  des  autres  espèces  par  sa  couleur  
 entièrement  noire,  son  corselet  et  ses  élytres  lisses,  est,  suivant  le  célèbre  
 professeur  Golliclf  Fischer,  un  animal  très  nuisible  aux  endroits  
 cultivés,  parce  qu'il  cherclie  de  préférence  les  genunes  ou  feuilles  h  
 peine  apparentes,  et  les  coupe  nettement  avec  les  pinces  tranchantes  
 (1)  Siaodenclron  digilatum,  F.il).;  Chtron  
 digîtalris,  Mac  L  ,  Hoi'.  cnloni.  J,  
 pars. I, pag.  T07 ; Diuiomui  digitatus^  
 Daim.,  Epheni. entom.,  I, pag.  4.  
 (2) Celte suppulalion est quelquefois douteuse, 
  atleniiu qu'il n'est  pas toujours facile  
 de disliuguer  l'arlicle  qui précède  la  mas- 
 .sue, el  qu'il  pelli,  en  apparence,^se  confondre  
 avec le premier  de eelte massue. La  
 base  (lu  second  forme  aussi  une  sorte  de  
 noeud  ou  de rotule,  que l'on  peni  prendre  
 pour  un  article.  
 («)  l'I.  40,  fig. ï  ('-)  Pl.  40,  lig.  I  W  Pl.  40,  lig.  
 F.UULLE  DES  LAMHLl.lCOtlNE.S.  
 de  ses  mandibules.  C'est  pourquoi  ou  l'appelle  en  Hongrie,  où  il  fait  
 beaucoup  de  mal  aux  vignes,  coupeur,  schnddc:  La  poitrine  avançant  
 beaucoup  au-dessous  de  l'abdomen,  et  les  pattes  de  derrière  paraissant  
 être  insérées  près  de  l'anus,  il  grimpe  très  bien,  et  fait  son  chemin  de  
 retour  en  reculant.  Après  avoir  coupe  le  coeur  d'une  plante,  il  recule  
 comme  une  écrevisse,  portant  sa  proie  dans  chaque  trou.  Chaque  trou  
 i-reusè  clans  la  terre  est  occupé  par  paire;  mais  du  temps  de  l'accoupleinenl, 
   il  se  montre  souvent  un  mâle  élranger  qui  désire  y  èlre  admis.  
 Là  se  livre  un  combat  véhément,  durant  lequel  la  femelle  ferme  l'entrée  
 du  trou,  el  pousse  toujours  le  mûlc  du  derrière.  Ce  combat  ne  
 cesse  qu'avec  la  mort  ou  la  fuite  du  mâle  étranger.  Ce  savant  en  décrit  
 trois  autres  espèces,  inconnues  avant  lui  {iiid.,  p.  136-140).  
 Tous  les  autres  Arénicoles  onl  la  massue  des  antennes  composée  de  
 feuillets  de  forme  ordinaire,  et  appliqués  les  uns  sur  les  autres  dans  un  
 même  sens,  ou  comme  ceux  d'un  livre.  Us  composent  notre  sons-genre  
 de  GÉOTRUPE  [Gcolrupes),  ou  celui  do  ScaralKC  iSraraboeus),  de  Fabricius,  
 et  dont  on  a  détaché  depuis  les  sous-genres  suivans.  
 Ceux  dont  la  massue  des  antennes  est  ovale  ou  ovoïde,  et  dont  tous  les  
 feuillets ont ,  même  dans  la  contraction,  leurs  tranches  ou  bords  totalemenlou  
 partiellement  découvertes  («}, en  couiposenl  deux  ;  
 LES  GÉOTHUPES  proprement  dits  
 (GEOTBUPES.  l.at.)  
 (Pl.  40,  lig.  
 Ont  le  labre  en  carré  transversal,  entier  (i)  ou  simplement  denté;  les  
 mandibules  arquées,  très  comprimées,  dentées  à  leur  extrémité,  et  souvent  
 sinueuses  au  côté  extérieur  W;  les  mâchoires  garnies  d'une  frange  
 très  épaisse  de  poils  [d; ; le  dernier  article  de  leurs  palpes  guère  plus  grand  
 que  le  précèdent  W,  mais  le  même  des  labiaux  plus  grand  ; le menton  profondément  
 échancré  (/;;  les  jambes  anténenres  allongées,  avec  nn  grand  
 nombre  de  dents  au  côté  extérieur  ,  et  un  seul  éperon  ou  epme  à  leur  extrémité  
 interne  ;  et  le chaperon  on  forme de  losange.  
 •tantôt  les  mâles ont  le corselet  armé  de  cornes.  Ce  smit  les  C.ratovhyus  
 de M. Fischer  , ou  les  ArmiUms  de  M.  Ziégler.  
 (;S.λAa-i<«,Lin.;  Oliv.,  col.  1 ,  3,vll,( 2 ),  noir  ;  
 (o)  Pl.  40, fis- •  
 (,:)  PI-  40.  lig. ^  
 ,(.)  Pl.  40,  lig.^  
 (i)  Pl.  40,  lig. 2 «.  
 (,()  fl. 40, lig. I c.  
 (/)  Pl.  40,  lig.  I  à.