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 iNSi-.c.'i  j-s  (:OI.IU)1'TÎlR1'S,  
 ;m  boul  line  ôchancmn»,  mais  nn  pnu  plus  dislinctc  on  plus  piofoiKli?  
 d a n s  les  iins  que  dans  les  autres,  l-es  a n t e n n e s  de  plusieurs  sonl  un  peu  
 i î r c n n c s  on  eoniposées  d'articles  r  lalivement  pins  courts  et  plus  arrondis  
 a n  somme t ;  mais  on  ne  peut  assigner  d'une  manière  rigoureuse  les  limit 
 e s  de  cel l e  disl incl ion.  J 'en  dis  aut ant  de  la  concavi t é  du  bord  antérieur  
 d u  labre  et  de  l a  forme  du  corselet.  
 l . e s  Féronies  peuvent  former  trois  divisions  :  l"  Les  espèces,  généralem 
 e n t  ailées,  dont  le  corps,  pins  on  moins  ovale,  est  un  peu  convexe  ou  
 a r q u é  en-dessus,  avec  les  antennes  plus  iilirormes,  la  téle  proportionn 
 e l l e m e n t  plus  étroite  et  les  mandibules  un  peu  moins  saillantes,  l'ar  
 l e u r s  habitudes,  ces  espèces  se  rapprochent  des  zabres  et  des  barpales.  
 T e l s  sont  les  amares  (/iwi7.r/0  (l){fl),  dont  le  corselet  est  transversal  ;  les  
 POKCiLES  (Pceri7?/i)  (A),  où  il  est  pi-esqne  aussi  long  que  large,  et  dont  les  
 a n t e n n e s ,  assez  cour tes,  ont  le  t roi s ième  articl e  compr imé  et  angul eux  ;  el  
 lesARGUTORS  [Arijiitor),  semblables  aux  poeciles,  mais  à  ant ent i e s  proport 
 i o n n e l l e m e n t  plus  longues,  et  dont  le  troisième  article  n'est  point  ang 
 u l e u x .  
 2 °  Les  espèces  généralement  ailées,  mais  dont  le  corps  est  droil,  i)|an  
 o u  horizontal ,  en  dessus,  avec  la  tète  presque  aussi  large  que  lui.  Elles  
 f r é q u e n t e n t  les  lieux  frais  on  humides.  Tel  est  le  genre  PLvrvsMF  iPlniy& 
 ma)  de  M.  Bonel l i ,  auquel  nous  réuni s sons  relui  Omasevs,  de.MM,  Ziég 
 l e r  et  Dejean,  et  celui  de  Calndromvs,  de  M.  M a c  Leay  fils.  i2,  
 (i^  Bps  espèces  pins  racrouvcies,  dont  le  
 rorselel  s'élargit  de  devant  en  arrière,  
 forment  le  genre  Lcirus  de  qnelqiics  au  - 
 imrs.  Le  Scolytus  Jlcxuosus  de  Faliriciiis  
 si^mblerait  sft  rapporter  à  celte  division  ;  
 mais,  suivant  M.  le  comte  Dejcan,  les  quatre  
 tarses  antérieurs  sont  dilatés  :  il  m'a  
 paru  qu'ils  l'étaient  plus  en  deliors  qu'en  
 dedans.  Cet  insecte  peut  former  un  sousgenre  
 propre  Voyez,  quani  
 aux  précédens,  le  troisième  volume  du  Spccies  
 de  ce  naturalisle.  
 (2)  Celles  dont  le  corps  est  très  aplati,  
 avec  le  corselet  notablement  rétréci  postérieurement. 
   en  forme  de  canr  Irnnqué,  
 (<7) IM.'q?,  fi-,  4.  
 formeront  une  prcniiéri'  division,  tri  est  le  
 Camhus  picimanus  Ao..  Duitschniid,  ou  
 le  C.  monùcola  de  quelques  autres;  i\t.  licomte  
 Dejeau le place  avec  les l'tcroslicinis  ;  
 quelques  espèces  du  Jirésil  y  rntreroul  
 aussi.  M.  Germar  (Insect,  nov.  spec.,  T,  
 pag.  2  1)  en  a  décrit  une  sous  le  nom  île  
 Mol ops  Cariiit/niis.  
 Ceux  dont  le  corps  est  presque  paraltélipippde, 
   avec  le  corselet  presque  earré  .  
 point  ou  peu  rétréci  en  arrière,  formeront  
 une  seconde  division.  De  ce  nombre  .sonfte  
 Platysmn  de MM.  lionelliel  Dejean,  
 les Omasens  du  dernier  (Calai.,  pag,  iü) ,  et  
 ie  Cnrahus  Iciivhrio'ifh-s  d'Olivier,  type  du  
 i/o  Pl.  vv,  fig.  
 r.VIMILLi;  DlîS  CAKNASSIEKS.  15 7  
 3 "  La  troisième  division  des  Féronies  se  composer a  d'espèces  analogues  
 à  cel les  de  la  précédent e  par  l'ensemble  de  leurs  caractères,  niais  qui  en  
 d i f f è r e n t  par  l 'absence  des  ailes.  
 l ' a r j n i  ces  espèces,  les  unes,  et  les  plus  nombreuses,  et  dont  le  corselet  
 n ' e s t  p a s  toujours  e n  forme  de  coeur  tronqué,  ont  à  la  base  des  élytres  un  
 pli  ou  rebord  transversal,  bien  marqué,  continu,  s'étendanl  jusqu' à  la  
 s u t u r e .  
 T a n t ô t  le  cor selet  est  presque  car r é  ou  en  coeur  t ronqué,  avec  les  angles  
 p o s t é r i e u r s  aigus.  
 C e l l e s  dont  le  corps  est  en  carré  long  ou  cylindrique  avec  le  corselet  
 p r e s q u e  carré,  guère  plus  étroi t  postérieurement  qu'en  devant,  forment  
 le  genr e  coi 'hose  {Coj>hos7is)  de  MM.  Ziégler  et  Dejean.  il  a  été  établi  sur  
 i n i e  espèce  icijLindricus)  d'Autriche,  (i)  
 C e l l e s  dont  ie  corps  est  généralement  ovale,  déprimé,  ou  peu  convexe  
 e n  dessus,  avec  le  corselet  grand,  presque  carré  el  subisoinéLrique,  touj 
 o u r s  for tement  rebordé  latéralement,  aussi  large  ou  presque  aussi  large  
 à  son  bord  postérieur  que  la  base  des  élytres,  composent  le  genre  abax  
 \Ahax)  de  M.  Bonelli.  
 L ' A l l e m a g n e  en  fourni l  plusieur s  espèces.  Celle  qu'on  a  n ommé e  tîjc/ o / - 
 licvs  et  le  Molops  striolaLus  de  M.  le  comt e  Dejean,  qui  ont  les  antennes  
 c o m p o s é e s  d'articles  plus  courts,  ou  qui  sonl  presque  grenues,  ont  paru  
 d e v o i r  former  un  nouveau  genre,  celui  de  Chcpoms.  (2j  
 O n  trouve  souvent  dans  les  p a r t i e s  froides  ou  humides  des  forêts  de  nos  
 e n v i r o n s ,  \'Abax  ppUles-slries  {Caraèvs  slrioln,  Fab.  ;  Carnhus  depressus,  
 OUv.,  col.  111,  35,  IV,  46.)  (3)  
 sous-genre  Calaclivniiis  de  M.  Mac  Leay  
 Iiis  (Annul,  jav,,  I.  pag.  iG,  t,v';,quine  
 diffère  de  celui  d'OwniiVwque  par  la  dent  
 du  menton,  qui  est  beaucoup  plus  grande  
 et  entière.  Ses  élytres  ont  à  leur  extrémité  
 un  grand  sinus,  ou  philot  une  cchancrure.  
 ('.'est  une  des  jilus  grande.s  espèces  de  celle  
 famille.  
 Les  Itarpales,  nigrilo,  anthracinus  et  
 atcvrimus  de M.  Gylleuhall,  sont  des  omaseus. 
   Le  dernier  a  les  angles  poslcrieurs  du  
 corselet  obtus,  ce  qui  le distingue  de  tous  les  
 autres.  On  place  dans  le  même  sous-genre  
 le  Varabuslaicophlhalinus  deTabricius,  ou  
 le Melanarius  d'Illiger  ,  mais  il  est  aptère.  
 (1)  Nous  y  joindrons  VOmaseus  melanarius  
 ([c  M.  le  comte  Dejean,  ainsi  qu'une  
 autre  espèce  d'jVileraagne,  intermédiaire  
 entre  les  précédentes  et  le  Copltosus  cyliiitiriciis, 
   et  qui  est,  je  crois,  VOmaseus  donfntiis  
 de  M.  Ziégler.  
 (2)  Les  Platysmcs,  décrits  et  figurés  pai  
 M.  Fischer  (Entomol.  de  la  Russie,  II,  
 xi.v,  4  el  5),  sonl  probablement  des  aba.N  
 analogues.  
 (3)  Foje-,  pour  les  autres  espèces,  le  
 Catalogue  de  M.  le  comte  Dejean,  et  la  
 Faune  d'Autriche  de  M.  Duftschmid,