
 
		Itliî  
 -'-'-  INSECTES  COLÉOl'TÈllES.  
 fimll!!),  ilécouverle,  par  M.  li! comlo  Dejoati,  eu  Dalnialic,  dans  un  Mémoire  
 de  M. 'Audouin  (Annal,  des  seiene.  nat.,  aoiU  1824),  qui,  sous  le  
 titre  de  Recherches  analomiques  sur  la  femelle du Drile jaunâtre,  et  sur  
 le  mâle  de  cette  espèce,  forme  une  monographie  complète  de  ce  genre,  
 eni ichie  d'excellentes  figures.  
 Tous  les  individus  des  autres  lampyridcs  do  cette  seconde  division  
 sont  allés,  et  leurs  palpes  maxillaires  ne  sont  pas  beaucoup  plus  longs  
 que  les labiaux.  Ils embrassent  une  grande  partie  du  genre  Canlharis  de  
 Linnoeus,  ou  de  celui  de  Cicindela  de  Geotfroy.  
 LES  TELEPHOliES,  
 (TELEl'HORUS.  Schoeff. —  Caniharis.  Lin.)  
 (Pi. 3a,  Cg.  lo.)  
 «  
 OÙ  les  palpes  sont  terminés par  un  article  en  forme de  hache (a),  et  dont  
 le  corselet  n'offre  point  d'échancrures  latérales.  Us  sont  carnassiers,  et  
 courent  sur  les  plantes.  Leur  estomac  est  long,  ridé  eu  travers;  leur  intestin  
 très  court.  
 Le T. ardoisé{Canlknris ftisca ,l,\n.  (i;),01iv.,  col., II, 28,  1,  l , long  de  
 cinq  à  six  li.^nes;  partie  postérieure  de  la  tête,  étuis,  poitrine  et  grande  
 partie  des  pieds  d'un  noir  ai doisé;  les  autres  parties  d'un  rouge  jaunâtre  
 ; une  tache  noire  sur  le  corselet. Se  trouve  fréquemment,  en  Europe,  
 au  printemps.  Sa  larve  (c) est presque  cylindrique,  allongée,  molle,  d'un  
 noir  mat  et  velouté,  avec  les  antennes,  les  palpes  et  les  pieds  d'un  roux  
 jaunâtre.  La  téle  est  écailleuse,  avec  de  fortes mandibules.  Sous  le  douzième  
 et  dernier  anneau  est  un  mamelon,  dont  elle  fait  usage  en  marchant. 
   Elle vit  dans  la  terre  humide  et  se  nourrit  de  proie.  
 On  a  vu,  des années,  pendant  l'hiver,  au  milieu  de  la  neige,  en  Suède,  
 et  même  dans  des  parties  montagneuses  de  la  France,  une  étendue  considérable  
 de  terrain  recouvert  d'une  quantité  infinie  de  ces  larves,  ainsi  
 que  de différentes  autres  espèces  d'insectes  vivans.  On  soupçonne,  avec  
 fondement,  qu'ils  avaient  été  enlevés  et  transportés  par  des  coups  de  
 vent,  à la  suite  de  ces  violentes  tempêtes  qui  déracinent  et  abattent  un  
 très  grand  nombre  d'arbres,  particulièrement  de pins  et  de  sapins.  Telle  
 est  l'origine  de  ce  qu'on  a  nommé  pluie d^insecles.  Les  espèces  que  l'on  
 trouve  alors,  et  quelquefois  uième  sur  des  lacs glacés,  sont  probablement  
 du  nombre  de  celles  qui  paraissent  de  bonne  heure.  
 FAMILLE  DES  SERRICORNES.  '  
 r  livi4e(Canlhari,  lividaOliv.,  iWA,  11,28,  Grandeur  et  
 forme  du  précédent  ;  corselet  roussàtre,  sans  tache;  étuis  d'un  jaune  
 d'ocrc,  et  bout  des  cuisses  postérieures  noir.  - S u r  les  fleurs  (l).  
 LES  SILIS  
 (SILIS.  Meg.,Dej.,Charp.)  
 (Pl.  32,  Cg. i3.)  
 Ne  diffèrent  des Téléphores  qu'en  ce  que  le  corselet  est  échancré  de  
 chaque  côté,  postérieurement  (a),  et qu'on  y voit  en dessous  (du moins  dans  
 le  S.  nnnicoUii),  un  petit  appendice  coriace  terminé  en  massue,  et  dont  
 l'extrémité,  probablement  plus  membraneuse,  forme  dans  les  mdividus  
 desséchés  l'apparence  d'un  article.  M.  Toussaint  de  Charpentier  en  a  hguré  
 une espèce {ruhricollis)  dans  seslloroe  entomol.,  p.  194,  185,  vi,  7.  
 LES  MALTHINES,  
 (MALTHINUS.  Lat.,  Schcenh.  -  Necydalis.  Geoff.)  
 (Pl. 3a, fig. 14.)  
 Dont  les  palpes  sont  terminés  par  un  article  ovoïde,  (f)  
 La  téte  est  amiucie  en  arrière  ; les  étuis  sont  plus  courts  que  1 abdomen  
 dans  plusieurs.  
 Sur  les plantes,  et  plus  particulièrement  sur  les arbres  (2).  
 La  troisième  tribu  des  Malacodermes,  les  mi î lyeides  
 {Mefyrides),  offre des  palpes  le  plus  souvent  filifoniies  
 et  courts  ;  des  mandibules  échancrées  à  la  pointe  ;  un  
 corps  le plus  souvent  étroit  et  allongé,  avec  la  tête  seu- 
 (a) PI. 32, fig. iOÎ>.  (4)  Pl.  32,  ilg.  (c)  Pl. 32, fig. I  
 (1)  Consulte/.,  pour  les  autres espèces ,  
 Sclmulieir,  Sjiion. insecl. ,  I I ,  [i. 6o ,  el  
 Pauzer,  Iiid.  enloni.,  pag.  91.  
 (2) Lalr.,Geu.  cnist. cliiisect.,  1, af)';  
 («)  Pl.  32, fig. i3.  
 Schoen., Synoii., insect.,  II,  p.  
 Ind.  ciltom.,  p.  13.  Les  Télcpl.ores  iigiittalus  
 et minimus  d'Olivier  sont  de  ce  
 genre.  
 (b)  Pl.  32, fig. I