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INSECTES COLÉOPTÈRES.
dibules fortes et très dentées, mais sans disproportions
sexuelles très remarquables; des mâchoires entièrement
cornées, avec deux fortes dents au moins; une languette
pareillement cornée ou très dure, située dans
une échancriire supérieure du menton, et terminée par
trois pointes; l'abdomen porté sur un pédicule, offrant
en dessus l'écusson, et séparé du corselet par un
étranglement ou un intervalle notable. Ces insectes composent
le genre
DES PASSALES,
(PASSALUS. Fab.)
(Pl. 45 1 9-)
Que M. Mac Leay restreint aux espèces dont la massue des antennes
n'est que de trois articles, dont le labre forme un carré transversal, et dont
les mâchoires ont trois fortes dents au bout, et deux au côte interne, à la
place du lobe intérieur.
Les espèces où la massue est de cinq articles, où le labre est très court,
et dont les mâchoires n'ont que deux dents, l'une terminale et l'autre
interne, forment son genre PAXILLE {Paxilliis).
Enfin il réuni t aux précédens, dans sa famille des Passalides, le G.Chiron,
que nous avons placé dans la tribu des coprophages. {!)
Ces insectes sont étrangers à l'Europe, et, à ce qu'il parait, à l'Afrique.
C'est dans les contrées orientales de l'Asie, et particulièrement en Amérique
qu'on les trouve. Mademoiselle de Mérian dit que la larve de l'espèce
qu'elle représente se nourrit de racines de patates. L'insecte parfait n'est
pas rare dans les sucreries. (2)
(i) Hor. entom., I, parsi, pag. io5 et
suiv.
[i] Voyez Fabricius, Syst, eleuth., II,
p. 255; Web., Observ. cntoiîl.; Palis, de
Beauv., insect. d'Afr. et d'Amer,; Lalr.,
Geaer. crust, et iii.sect., II, p. i3(i; et
Schoenh., Synom. insect., I, lu, p. 331,
et Append,,p.!./,3, 144.
HÉTÉROMÈRES. ^^^
L a seconde section générale des coléoptères, les HÉ-
T É R O M Î Î R E S {Heteromerd), a cinq articles aux quatre
premiers tarses, et un de moins aux deux derniers. (")
Ces insectes se nourrissent tous de substances végétales.
M. Léon Dulour a observé (Annal, des scienc. nat.,
Vf, p. 181) que leurs organes mâles ont une texture qui
les rapproche de celle des scarabéides et des clavicornes;
leurs testicules consistent en capsules spermatiques
ou en sachets.
Nous diviserons cette section en quatre grandes familles
(i), dont les deux premières ont, à raison d'un
appareil de sécrétion excrémentitielle , découvert dans
plusieurs genres par le même savant, quelque analogie
avec les premiers coléoptères pentamères; leur ventricule
chylifique est souvent aussi hérissé de papilles. Plusieurs
de ces insectes nous offriront encore les vestiges
d'un autre appareil sécréteur, dont les coléoptères nous
montrent peu d'exemples, celui que l'on distingue par la
dénomination de salivaire. Ainsi que dans les pentamères,
les vaisseaux hépatiques, à peu d'exceptions près,
sont au nombre de six, et ont deux insertions distinctes
(i) Dans lin ordre naturel,la quatrième est encore évident qne lés Ténébrions conse
lie avec la première par les liélops. que duisenl aux Pbatérics, aux Diapèrcs, etc.,
Linnaïus place dans son genre Ttneluic. Il ou à notre seconde ramitte.
(«) Pl. 40, 4:. cf".