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» t n A20 INSECTES COLÉOPl-ÈRES.
a , b, c.) (a), nommée aussi mouche d'Espagne, longue de six à dix
lignes, d'un verl doré luisant, avec les antennes noires, simples et régulières.
Cet insecte, bien connu par son emploi médical, a fourni à M. Victor
Audouin le sujet d'un excellent mémoire, inséré dans les Annales des
sciences naturelles ( IX, p. 31, pl. xLii et XLTII) : il y expose, dans le
plus grand détail, son anatomic, des différences sexuelles extérieures
qu'on n'avait pas encore remarquées , son mode d'accouplement et ses
préludes. Des figures, dessinées avec le plus grand soin par M.Guérin,
aioutent un nouveau prix à ces faits intéressans.
Cet insecte parait dans nos climats vers le solstice d'été, et se trouve
plus abondamment sur le frêne et le lilas, dont il dévore les feuilles ; il
répand une odeur très pénétrante. Sa larve vit dans la terre et ronge les
racines des végétaux. Aux États-Unis de l'Amérique, on emploie aux
n»émes usages l'espèce que Fabricius nomme Vitiaia, et qui se trouve en
abondance sur !a pomme de terre. (l)
LES ZONITIS
rZONlTIS. tab. — Apalus. Oliï.)
( Pl. 55. Cf. 4.)
Ont généralement des antennes plus grêles que les Canlharides, et surtout
dans les miles ; la longueur de leur second arlicle égale au moins la
moitié de celle du suivant (il. Les palpes maxillaires sont filiformes, avec
le dernier article presque cylindrique. La tète est un peu prolongée en devanl,
et de la largeur du corselet. Ces insectes se trouvent sur leS fleurs. (2)
Les mâles des deux sous-genres suivans nous présentent un caractère
véritablement insolite : le lobe terminant leurs mâchoires se prolonge en
une sorte de Blet plus ou moins long, soyeux et courbé. Tels sont :
FAMU-LE DES TRACHÉI.IUES.
LES NEMOGNATHES,
(NEMOGNATHUS Latr. — Zonilis. Fah.)
(Pl. 55, fig. 5.)
Qui ont les antennes filiformes, avec le second article plus court que le
quatrième, le corselet presque carré, arrondi latéralemenl. (l)
LES GNATHIES,
(GNATHIUM. Kirb.)
(I>l. 55, Cg. 6.)
Où les antennes sont un peu plus grosses vers le bout , et dont le second
article est presque aussi long que le qualriéme. Le corselet est en forme de
elocbe, et rétréci en devant. (2)
' Enfin , le dernier sous-genre de cette tribu , celui
UE SITAUIS
( .SIT.AKIS. Latr. - Apalus. Fab.)
(Pl. 55. ng. T.)
Est remarquable par le rétrécissement brusque de l'extrémité postérieure
des étuis, ce qui met à découvert une portion des ailes. Ces nisectes
ressemblent d'ailleurs beaucoup auxzonitis, et vivent de même, en état
de larve dans les nids de quelques apiaires solilaîres maçonnes. Dans les
Apahn proprement dils de Fabricius , les élytres sont un peu moins retre-
1 I
( i ) royez Fabricius, Olivier, Schoenh
e r r ; rEntomograpliie cíela Russie, deM.
Fischer; le Specimen entomol. Iwasil. de
MM. K.Uig elGermar (Insect. Spec. nov.).
(a) PI. Dò. f.g- i.
(2) Le.s Zoiiìùs de Faliricius. à l'cxceplion
de.'ì espèces du sous-genre suivant. F'oyez.
aussi l'arlicle Jpalc de l'Encyclop. niéihod.
(Í) I»l. .W, lig. a.
(i) Les Zonhis cltrysonielina, ivslmla
.^x villnta. de Fai», rov. I.ulr., Geiior.
cnist. cl insecl., I l , p.
(a) r.itniliiiim francillon'u Kirl>., Linn.
Trans., \ II. xx.i, (>. D'après la l'orme des
anleimeset celle du corselet, ce sons-genre
devrait venir immédiatement après celui du
Cnnlharide. 11 faudrait terminer la tribu
par les zouitis et les sitaris.
s a s B