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471 INSECTES COLEOPTERES.
LES DORCACÈRES,
(DORCACERUS. Dcj. — Ceramlnji. Oliv.)
(l'I. 65, fig. 3.)
Distingués de tous les a u t r e s par leur tète ver t icale, g rande, p resque aussi
l a r g e que le corselet mesuré dans son plus grand diamètre transversal,
plane et t rès velue en devant. Les antennes sont très écartées. Le préstern
um n'est point élevé en carène, et se termine simplement en pointe. L'écusson
est petit. (1)
LES TRACHYDÈRES,
(TRACHYDERES. Daim. — Cemmhyx. Fab.)
(Pl. 65, Cg.4.)
Où le corselet est grand, beaucoup plus large que la lêle, avec l'extrémité
postérieure du présternum, et souvent aussi l'opposée, élevée en car
è n e ; où l'écusson est a l longé, dont les élytres sont plus larges h leur base,
et vont en se rétrécissant, et dont les antennes ne sont point garnies de
faisceaux de poils. (2)
LES LOPHONOCÈRES,
¡LOPHONOCEKUS. Latr.)
(Pl. 65, iig. 5.)
Ayant aussi la téte plus étroite que le corselet, et l'extrémité postér
i e u r e du présternum carénée, mais où ce corselet , ainsi que l'écusson ,
est propor l ionnel lemeut plus pet i t , où les élytres s'élargissent vers leur
e x t r é m i t é , ou du moins ne vont point en se rétrécissant, et qui ont le
troisième article des antennes et les trois suivans garnis de faisceaux de
poils, {a) (3)
( i ) Ceramhyx barbotas, Oliv.; Dej.,
¡bld., p. I»>5.
(i2)Scli(rnh.,Synon,, insecl.,I,-i,p.364.
(û) Pl. 65, fig. 5.
(3) Cerambyx barbicornïs, Oliv.;
Tmchidurcs hirticaruis, Sclicciili,; 6'«?-
rambyx hirticornis, Kirliy.
FAMILLE DES LONGICORNES.
Là, les antejnies sont plus courtes que le corps , pcclinées ou en scie («).
Le corselet est transversal, denté latéralement. Les clytres s'élargissent
postérieurement.
LES CTENODES.
(CTENODES. Oliv. Kiüg.).(i)
(Pl. 65, Cg. 6.)
Maintenant le corselet, tantôt presque carré ou cyl indrique, tantôt orbiculaire
ou presque globuleux, est beaucoup plus cour t que les élytres ,
du moins dans ceux où il s'élend en largeur, et le présternum n'offre ni
carène ni prolongement pointu à son extrémité postérieure. L'écusson
est toujour s petit. Les p ieds sont rapprochés à leur naissance.
Un seul sous-genie, celui
J)E PHOEMCOCÈRE
(PHOENICOCERUS. Latr.)
(i'I. 65. fig. 7-)
S'éloigne des suivans p a r la forme des antennes du mâle, dont les arti.-
cles, à commenc e r au troisième, se prolongent en manière de lames longues
et élroilès, et forment un g rand faisceau ou éventail. On n'en connaît
encore qu'une espèce [P. Dejcanii) [b), et propre au Brésil.
Dans les a u t r e s , les antennes sont au plus épineuses ou un peu dentées
en scie.
Plusieurs , et très remarquables par leurs couletirs et l'odeur agréable
q u ' i l s répandent , offrent, sous le rapport des proportions relatives des
palpes, une anomal i e : les maxillaires (c) sont plus petits que les labiaux {d),
e t môme plus courts que le lobe terminal des mâchoires, qui est souvent
avance. Le corps est dépr imé avec le devant de la tète rétréci et pointu j
les j amb e s postérieures sont souvent très comprimées.
(t) OUv., col. VI, 59 ¿/i, I, qSchaenh.
Synon. insect., I, 3, p. 3^0;
Les Clvnodes zonata, miniata^ genicalata,
ile KUig,Enlom. brasil., "XLII, i, u, 3.
(a) IM, 65, ilg. 6.
(c) I'!. 65.fìg. 8/'.
Ne connaissant ces insectes que d'après
les figures qu'on en a données, je ne les
place dans cette division que par analogie.
(Í) Pl. 65, fig. 7-
(d) Pl. 65, fig.Sf.
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