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5 1 2 INSECTES COLÉOPIERES.
LES RUTÈLES,
(RUTELA. Latr. — Ruteln. Pelidnota. Mac L.l kirb. — Ophgvaihus.
Kirb., Mac L.)
(l'I. 41, lig. 5.) -
Dont les pattes ne diiTèrent point notablement , sous le rapport des proportions,
dans les deux sexesf dont le menton est presque isométrique ;
où Técusson est petit ou de grandeur moyenne , et où la pointe sternale
est cour te, n'atteignant pas l'origine des deux pieds antérieurs. Le corps
est ovoïde ou ovalaire. (l)
LES MACRÂSPIS,
{MACKASPIS. Mac L. — Cetonia. Fab.)
(Pl. i l . fig. tì.)
Qui diflèrent des hutèles sous le rappor t des proportions du menton,
qui est sensiblement plus long que large; de la forme courte et arrondie
du corps, de la longueur de l'écusson, égalant aii moins le tiers de celle
des élylres, et de celle de la pointe sternale, dont l'extrémité atteint ou dépasse
la naissance des deux pieds antér ieurs. Les mandibules sont presque
t r i a n g u l a i r e s , avec l'extrémité pointue et échancréeCaj. Les mâchoires
ont plusieurs dents. Le menton est en forme de carré allongé, légèrement
rétréci près de son extrémité supérieure, et sans cils à son bor d supérieur.
L'un des crochets des tarses, ou des quat r e antérieurs au moins, est bifide,
et l'autre entier. (¿) (2)
LES CHASMODIES,
(CHASMODIA. Mac L.)
(PI. 41, :.)
Semblables aux Macraspides par la foi-me général e du corps, lespropor-
' ( i ) r o f e z le Catal. de la coll. de M. le
comte Dejean ; M. Mac Leay lUs, Hora; entomol.
, I . pars I , el l'arlicbe Riitèle de
l'Encyclop. métlioil. Les caractères des G.
M Pl. 4.. «s. 6«.
Pelidnota et Opìogìiathits ne mu i>araissent
point sufTisamineiit tranchés.
(a) Item, ihïd.
{h) W, .(,, tg. (ii.
FAIHII.T.E DES tAMEI.l.ir.ClKNF.S.
3 1 .
lions de l'écusson et de la pointe slornale, mais dont lesinandtbules, plus
élroites, ont rexlfémitê obtuse et entié.-e(a); où les mùchoires n'ont que
deux dents, avec un pinceau de cils (i) ; et dont le menton est en forme
d'ovoïde allongé, notablement rétréci vers son extrémité supérieure, avec
son bord garni de cils. Tous les crochets des tarses sont, en out re, entiers.
(1)
Là, une pièce axillaire ( la même que celle que l'on voit à la môme place
dans les Cétoines ou celle queM. Audouin nomme epimfre) r empl i t le vide
compris entre les angles postérieurs du corsclel, et les extérieurs de la
base des élytres.
LES 0MÉTI8.
(OMETIS, Latr.) (2)
(Pl. 41, «g. 8.)
Le genre Mclolonthn de Fabricius composera nos quat r ième el cinquième
sections. . . j ..
La quatrième,celle des PHiLLOPHAGESlMyi/oitesi), est formee de Scarabéides
très rapprochés de ceux des dernier s sous-genres; mais les mandibules
sont recouvertes en dessus par le chape ron, et cachées en dessous
par les mûchoires ; leur côté extérieur est seul à découvert, sans déborder
néanmoins; elles n'olTrent point extérieurement les sinus on les dentelures
que l'on y observe dans les Rutéles et autres sous-genres analogues.
La t ranche antérieure du labre est à découvert , et tantôt sous la figure
d ' u n triangle renversé et large, et tantôt et le p lus souvent sous la forme
d'une lame transverse, échancrée dans son milieu W. Le nombr e des articles
des antennes n'est pointconstant, et varie de huit à dix ; il en est de
même de ceux de la mas sue, er dans plusieurs, les deux sexes diffèrent
beaucoup à cet égard. La languette est ent ièrement recouverte par l e menton,
ou incorporée avec sa face antérieure, et les élytres se joignent entièrement
tout le long de la suture, caractères qui distinguent ces insectes
de ceux de la cinquième section.
(1) /îf//é/ecleVEiicyclop.
métUoil.. et l'ouvrai:« précité de M. Mac
Leay lils.
(2) Ruteln cetonioidcs, Encyclop. mé-
I h o d . ;
(„) Pl. i\•¿• 7-
Rutefa cerata, Germ, ;
Anisoplia histnoP Dej., mais à antennes
de neuf avlicles.
Ce soiis-genre semble lier ces insecles et
les précédens avec les Cétoines.