
 
		¥ n  
 41-1  INSECTES  COLÉOPTÈRES.  
 c o l é o p t è r e s ,  nous  permettent  de  disposer  ces  coupes  génér 
 i q u e s  dans  u n  ordre  naturel,  qui  diffère  peu  d e  celui  que  
 n o u s  avions  déj à  adopté.  Celui-ci  a  reconnu  que  les  Sitaris  
 n e  jouissaient  point  d e  cette  p ropr i é t é ,  et  l 'autre  observateur  
 n ' a  trouvé  dans  ces  hétéromères  que  quatre  vaisseaux  bil 
 i a i r e s ,  a u  l ieu  d e  six  q u e  lui  ont  offert  les  autres  insectes  de  
 c e t t e  t r ibu.  Les  Si tar i s  ressemblent  d'ailleurs  aux  Zoni t i s  par  
 t o u t  l'ensemble  de  l'organisation,  et  ceux-ci  sont  contigus  
 a u x  cantharides.  Ces  insectes  o c cupant  donc  l'une  d e s  extrém 
 i t é s  de  cet t e  tribu,  il  devient  facile,  p a r  l'étude  comparée  
 d e s  aut res  rappor t s ,  d e  pour suivr e  cet t e  séri e  e t  d ' e n  atteindre  
 l ' a u t r e  extrémité;  elle  est  en  harmonie  avec  les  changemens  
 p r o g r e s s i f s  d e  la  f o rme  des  antennes.  
 Dans  les  deux  sexes  des  uns,  elles  ne  sont  composées  que  de  neuf  art 
 i c l e s ,  dont  le  dernier  très  g rand,  en  forme  de  tète  (l)  ovoïde  ;  celles  des  
 mâles  («),  ainsi  que  leurs  palpes  maxillaires,  sont  très  irrégulières.  Le  
 corps  est  déprimé.  Tels  sont:  
 LES  CEROCOMES.  
 (CEROCOMA.  Geoir.jSchoeir  .Falj.)  
 (PI.54,fig. 5.)  
 Ces  insectes  paraissent  vers  le  solstice  d'été,  et  souvent  e n  grande  abondance  
 dans  le  même  lien  ;  on  les  trouve  sur  les  fleurs,  et  particulièrement  
 sur  celles  de  la  camomi l l e  des  champs,  de  la  millcfeuille,  etc.  
 La  C.  de  Schrffer  ( J/eioë  Schw/fcri,  Lin. ;  Oliv.,  col.  111,  48,  1,  1) 'M  ,  
 verte  ou  d'un  vert  bleuAtre,  avec  les  antennes  et  les  pieds  d'un  jaune  de  
 cire.  (2)  
 IIAM1U.E  DES  TRACHÉUUES.  
 (i)  Tous les insectes itc celle  triliii, à  
 teunes  en  massue  on  plus grosses  ver  
 boni,  sont étrangers à l'Auslrabsie cl à l'A  
 nrérique.  
 («)  Pi. 54.  »g. S».  
 n-  (2) ^ly csLatr., Geuer. crusl. el insccl.,  
 le  II,  p. 212; Olivier,  Falnicius, Selucnlierr,  
 et Fisclier, Entom. (lelallnssie,  II,xu,  1,  
 a,  3,  4.  
 415  
 Dans  tous  les  autres  ,  les  palpes  sont  identiques  et  réguliers  dans  les  
 deux  sexes  (»).  Les antennes  ont  conmiunément  onze  articles  (S),  et  lorsqu'elles  
 eu  offrent u n  ou  deux  de  moins ,  elles  se  terminent  régulièrement  
 en  massue.  Le  corps  est  assez  épais,  avec  les  étuis  un  peu  mclmés.  
 Dans  ceux-ci,  les  antennes,  toujours  régul ières  et grenues  dans  les  deux  
 sexes  ,  ne  paraissant  composées  quelquefois  que  de  neuf  [c)  ou  dix  articles  
 (I) ,  et jamai s  guère  plus  longues  que  moitié  du  corps,  tantôt  se  terminent  
 en  une  massue  arquée,  ou  sont  sensiblement  plus  grosses ver s  leur  
 extrémité  ,  et  tautiit  forment,  à  partir  du  second  articlc.  une  tige  courte,  
 cylindrique,  ou  presque  en  fuseau.  
 Ces  insectes  composent  le  genre  llylabrc  de  Fabriclus.  
 Ceux  où  les  deux  ou  trois  derniers  articles  des  antennes  se  réunissent,  
 dans  les  femelles  au  moins,  el  forment  une  massue  assez  b rusque,  epaisse  
 et  ovoïde  ,  ou  eu  forme  d e  bouton,  dont  l'extrémité  ne  dépasse  pas  le  corselet, 
   et  où  le  nombre  total  des  arliculations  distinctes  de  ces  organes  
 n'est  alors  que  de  neul  à  dix,  forment  le  sous  genre  
 HYCLÉE.  
 (HYCLELS.  Latr. —flices.  Dej.  —  tlyUihris.  Oliv.  (2).  
 (l'I.  54.  fig.O)  
 Ceux  où  les  mîmes  organes,  proporlionnellement  plus  longs  ,  oEfreut  
 dans  les  doux  sexes  onze  articles  bien  distiucls  et  bien  séparés,  vont  en  
 grossissant,  on  ne  se  terminent  que  graduel lement  en  une  massue  allongée,  
 et  dont  le  onzième  ou  dernier  article,  bien  séparé  du  précédent,  plus  
 grand  et  ovoïde  {d),  sont  :  
 (,)  les  lieu., ou  Irois  derniers pavaisseu.  (2)  »  fai™  impune,M.  Oliv.,  Eoe,- 
 se confondre ou s'uuir intimement, du moins  elop.  mélliod. ;  
 (S)  l'I.  54.  %.  :  
 dans les femelles;  car  les  articulations  de  
 la massue sont pins  distinctes  dans l'aulre  
 sexe.  
 (.)  IM. Si.llg.  eie.  
 {.) Pl.  54. Ilg  li.  
 M.  urge,nain,  Fali. ;  
 Eju.sd.,  M.  I,„ialu:  
 .V.  ììii[i,ergH,&diixiì.h.  
 [/,)  Pl. 5i,  ils-  7 e.  
 {,1,  Pl.  5i,r.e.,t.