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INSECTES COLÉOPTÈKES.
parail jusqu'ici restreint aux contrées septentrionales de ce continent et
de TE II rope. (1)
LES NÉCRODES
(INECRODES. Willi. —Silpha. Lin., Fab.)
(l'I. 35, lig. 40
Oui des anlemies uianifesleint'nt plus longues que la léte, terminées en
une massue allongée, de cinq articles !«), le second est plus grand que le
troisième. Le corps est ovale-oblong, a\ec le corselet presque orbiculaire,
plus large dans son milieu, les jambes étroites, allongées, peu élargies au
bout, el terminées par deux éperons de grandeur ordinaire, et les étuis
tronqués obliquemenL
On trouve des espèces de ce sous-genre en Europi', dans les contrées
équatoriales du Nouveau-Monde, aux Indes orientales et à la Nouvelle-
Hollande. (2)
Tantôt le corps est ovalaire ou ovoïde, avec la tète peu ou point étranglée
postérieurement, plus étroite que le corselet; le corselet, soit presque
demi-circutaire et tronqué en devîint, soil Irapézoïde el plus large en arrière
; les élylres arrondies ou simplement écbancrées à leur extrémité
poslérieure. Les pieds postérieurs ne diffèrent point, ou peu, sexuellement.
Les ii)i\choires sojil armées intérieurement d'une dent ou crochetécaillonx.
(f'!
LES BOUCLIERS proprement ditii,
!.S1I.1'HA. Lin., Fab. —Pellis. Geoff.)
(PI 35, fif;. .') t>r il.)
Dont le corps est presque en forme de bouclier, déprimé ou peu élevé,
avec le corselet demi-circulaire, tronqué ou très obtus en devant, les ély-
(1) forez, pour les aiilres espèces,
Faimciiis, Olivier et Schoenli., I, ii , p.
(2) Silplia lilloralis, Fab. ; Oliv., col.,
II, II, I, S, a, b, c;
{,) Pl. 35. lie. 4«.
S. Fall.; Oliv iUJ.,
n .
s. lacr^-mosa, Srhreil)., Lin. Tran.s.,
VI, XX, 5;
S. ladica, Fab., etc.
(i) Pl. 35, lig. r,4.
FAMILLE DES CLAVICOIINE.S.
très fortemen t rebordées et creusées en gouttière extérieurement, les pal pes
filiformes, et dont le dernier article est presque cylindrique et terminé et.
pointe dans plusieurs. La plupart vivent dans les chai-ognes et diminuent
ainsi la quantité des miasmes qu'elles répandent. Quelques autres grimpent
sur les plantes, et notamment les tiges de blé, où sont de petites Hélix,
pour en manger l'animal. D'autres se tiennent sur des arbres élevés, et
dévorent les chenilles. Les larves sont pareillement agiles, vivent de la
môme manière, et souvent rassemblées en grande quantité. Elles ont
beaucoup de ressemblance avec l'insecte parfait. Leur corps est aplati,
composé de douze segmens dont les angles postérieurs sont aigus, avec
l'extrémité postérieure plus étroite et terminée par deux appendices coniques.
Dans la plupart des espèces, les doux tarses antérieurs des mâles sont
seuls plus dilatés que les autres, les antennes grossissent insensiblement,
ou se terminent brusquement en une massue de quatre articles au plus;
les second et troisième articles sont peu différens; le dernier des maxillaires
est de la longueur au plus du précédent, et souyeut un peu plus
court el un peu plus menu.
Les espèces où l'extrémité des antennes est distinctement perfoliée ou
composée d'articles, qui, .-i l'exception du deinier, sont transversaux et
plus larges que longs, où celte massue est brusque, et dont les élytres
. sont écbancrées à leur extrémité, dans les maies au moins, forment le
genre TH.OATOPHII.E de M. Leach. (1)
Celles où les élytres sont entières . mais qui ont d'ailleurs des antennes
semblables (n), composent celui qu'il nounue «ICEPTOME .Oireptoma).
Le B. ihoraciquc [h) (S. ¡hùracica. Lin., Fab.; Oliv., col. 11. Il, 1,3, a,
b), dont le corps est noir, avec le corselet rouge, soyeux, et Irois lignes
élevées, flexucuses, dont l'extérieure plus courte, formant une carène et
se terminant près d'un tubercule transversal, sur ebaiiue élytre. Dans
le mâle, l'extrémité poslérieure de ces élytres Imit on pointe à la suture.
Cette espèce habite plus particulièrement les bois.
Une autre espèce, propre aussi aux forêts, mais qui se tient communément
sur les jeunes chênes, pour y vivre de chenilles, est le B. à
quatre ¡,ot„h (5. qu,i,lrii„mciiiia, Lin., Fab.; Oliv., ibid.. 1, a, b). .Son
corps est uoir, avec le limbe du corselel et les élytres jaunâtres. Elles
(1) sUjilm li,mua, Fai). ; Oliv., iiW., -V lUig., Gyllcnii., clc.
II, i -i ;
:ii,llB.5-.. (/.) Pi. M. % 5.
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