-190 INSECÏKS COLÉOPTÈRES.
LEPTÜRES proprement dites.
(LEPTÜRA. Dq. , Dahl.)
(l'I :•)
Les unes ont le corseJet presque plan en dessus, et tropézoïde ou conique.
De ce nombre sont :
La L. armée [L. armata, Gyll.; L. caloarala , Fab. , le mâle; L. siihspinosa,
ejiisd., la femelle), qui est très commune en élé, dans les bois,
sur les fleurs de ronce. Le corps est allongé, noir, avec les étuis jaunes,
et offrant quatre lijînes noires, transverses, dout l'antérieure formée
par des points. Les antennes sont entrecoupées de noir et de jaune. Les
jambes postérieures du mâle sont munies de deu.\ dents.
La L. noire {L. nùjra, Lin.; Oliv., co'. 73 , I I I , 36) , qui est noire , luisanle,
avec l'abdomen rouge.
D'autres ont le corselet beaucoup plus élevé et arrondi, ou presque
globuleux. Une espèce de celte divisiou , très commune dans nos environs
, est
La L. (omenteusc \a) L. loineniosay Fab.j Oliv., i/jcd.,\l, 13); elle est
noire, avec un duvet jaunâlre sur le corselet. Les élytres soni de cetle
couleur, avec l'extrémité noire et tronquée, (l)
La cinquième famille des t é t r amè r e s ,
LES EUPODES
(fX'I'ODA )
(H. 7» i 740 ,
Se compose d'insectes dont les premiers {Donacies) se
(i) Voyez, en outre, les espèces iiommées
rubra, vireiis, hastata, •k-jiuitclata,
scutellata, etc.; et (¡liant au genre,les Cala)
Pl. 69, rig.
talogiics précilés, le ilcrnier volume (le
M. Gjllenhall sur les in.sectes (le la Suède.
Falmcius, Olivier, ete.
FAMILLE DES EÜPODES.
rapprochent tellement des derniers longicornes, cjue
liniiiBus et Geoffroy les ont confondus avec eux, et
dont les derniers tiennent de si près aux clirysonièles,
type de la famille suivante, que le premier de ces naturalistes
les place dans ce genre. Les organes de la manducation
nous offrent les mêmes affinités: ainsi, dans les
|)remiers, la languette est membraneuse, bifide ou bilobée,
de même que celle des longicornes; leurs inâchoires
ressemblent aussi beaucoup à celles de ceux-ci; mais
dans les derniers eupodes, cette languette est presque
carrée ou arrondie, et analogue à celle des cycliques.Cependant
les lobes maxillaires sont membraneux ou peu
coriaces, blanchâtres ou jaunâtres; l'extérieur s'élargit
vers l'extrémité, et n'a pas la figure d'un palpe, caractères
qui donnent à ces parties plus de ressemblance avec
les mêmes des longicornes, qu'avec celles des cycliques.
Le corps est plus ou moins oblong, avec la tête et le corselet
plus étroits que l'abdomen; les antennes sont filiformes
ou vont en grossissant, et sont insérées au-devant
des yeux, qui, dans les uns, sont entiers, ronds et assez
saillans, et dans les autres un peu échancrés; la tête
rentre postérieurement dans le- corselet, qui est cylindrique
ou eu carré transversal ; l'abdomen est grand,
comparativement aux autres parties du corps, en cai-ré
long ou en triangle allongé ; les articles des tarses, h l'exception
(lu dernier, sont garnis en dessous de pelotes, et