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1 2 « INSECTES O.OLÉOl'lÉRES.
LES BRUCHES pi-opi-emenl diles, OTI les Mylabres
de Geolïroy.
(BRUCHUS.Fab., Oliv.)
( Pl. 5«, ng. 2.)
Ont leurs antennes (n) en forme de fil, souvent en scie on en peigne,
e t les yeux éehancrés.
L'anus est découvert, et les pieds postérieurs sont ordinairement très
grands.
Les femelles déposent un oeuf dans le germe, encore tendre et fort petit,
de plusieurs plantes légumineuses ou céréales, des palmiers, du caféyer,
et la larve s'y nourrit et s'y métamorphose. L'insecte parfait détache, pour
sortir, une portion de Tépiderrae, sous la forme d'une petite calotte. C'est
c e qui produit ces ouvertures circulaires que l'on n'ohserve que trop sonvent
aux graines des lentilles, des pois, à celles des dattiers, etc. (1).
L'insecte parfait se trouve sur les fleurs.
La B. du rois (il (B. pùi, Lin), Oliv., coll. IV, 79 , l , 6, a , d , longue
de deux lignes, noire , avec la base des antennes et une partie des pieds
fauves ; des points gris sur les étuis, une tache blanchâtre et en forme de
croix sur l'anus.
Cette espèce est très nuisible, et a fait, dans certaines années, de
grands ravages dans l 'Amérique septentrionale. (2)
Les RHÉBES (Bîi^Bus) (c) de Fischer se distinguent des Bruches par leurs
élytres flexibles, et les crochets bifides de leurs tarses. (3)
Les XÏLOPEILES (XYLOPHILUS) de Bonnel l i s'en éloignent par leurs palpes
terminés en massue. (4J
( i ) Ces liatiitudes sont communes à
(jnelques petites espèces d'anthribes.
(a) rares, pour tes autres espèces, Fa-
Ijrlcius et Olivier, il>id. La n, nijlpède de
celui-ci, si commune aux environs de Paris,
sur diverses espèces de réséda, forme le
f;enre Urodon de fll. Sclirpnlierr. Les antennes
se terminent par trois articles plus gros,
formant une massue.
(3) Rhoebus Qebleri ^ Fisch., Entom. de
lalluss.,11, 17S, ïi-yii, I.
(4) Les Jnihkui po/wltiais, ocrilatiis,
pj-gmceiis, dcGyllcnliall.
FAMILI-E DES, 1>0RTE-BEC.
] . e s aut r e s n'ont poi t i t l e labt-e appa r e n t ; les p a lpe s sont très
p e t i t s , peu perceptibles à la vue s impl e , d e f o rme coiiiqtie
l e prolongement antérieur de leur tèt e représent e tin b e c ou
u n e trompe.
T a n t ô t les antennes sont à-la-fois droites, insérées sur la
t r o m p e , cotnposèes d e nettf à douze articles. (')
C e u x ott les t roi s ott qi tatre derniers articles sont réuni s en
u n e massue (') forment le genre
DES ATTELABES de Lia., et plus particulièrement
deFabrieius, ou celui des Becmares de Geoffroy.
( a t t e l - i b u s . )
(Pl. 56, fig. 5,(i. 7 et S.)
I l s rongent les feuilles o u les parties les plus tendres des
v é g é t a t i x . Les femelles, pour la plupart , roulent ces feuilles
e n forme de tuyau ou de c o r n e t , y font leur pont e , et prép
a r e n t ainsi à leurs petits itne retraite qui leur fournit en
m ê m e temps lettr nourriture.
Les proportions de la trompe, la manière dont elle se termine, ainsi
que les jambes , et la forme de l 'abdomen, ont donné lieu à l'établissement
des quat r e sous-genres suivans ; a p o d é r e , MTELiEE, rhy s chi t e et iPiOK.
Le premier est le plus distinct. La tête de ces insectes est rétrécie en arriére
, et présente une espèce de cou, et s'unit avec le corselet par une
espèce de rotule W. Leur museau est court , épais, élargi au bout, caractère
commnn aux Attelabes proprement dits, mais dont la tète, ainsi que
dans les deux autres sous-genres, rentre dans le corselet , jusqu'aux yeux {d).
Ici le museau est allongé, en forme de trompe. Dans les Rhynchites, il est
un peu élargi au bout H , et l'abdomen est presque carré.
(„) Pl. 56, ng. ( i ) Pl. 56. fig. 2 (o) Pl. 66, Us-3.
W Pl. 56, Og. S»,6. 7
(e) Pl. 56, fig. 5 o.
INSECTKS.
y j Pl. 56, fig. 6.
(i) Pl. 56. fig. S»,«, , «
(=) pl. 56, fig.
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