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 IMSKCTIiS  COl.liOl'TéKES.  
 tiis  , Killjy,  t;lc. ).  rciiianjtialjles  par  line  saillie  en  Ibnne  ile  conie,  iiii •  
 dessus  (ie  leur  tele,  lornienl  peiil-élre  un  autre  sous-^enre.  
 LES  CASSIDES  
 (cAssiiu.  Lit).,  Fall.)  
 ( I ' l .  n .  lig.  7-)  
 Se  (listingiient  des  llisjies aux  caractères  suivaiis  :  le  coi-ps  
 est  oi'ljiciilaire  on presque  ovoïde,  |)resqtie  carré tlaiis uii  petit  
 nombre.  Le  corselet,  jilus  ou  moins  demi-circulaire,  ou  en  
 segment  de  cercle,  caclie  et  recouvre  entièrement  la  tête,  ou  
 l'encadre,  en  la  rece\ant:  dans  une  écliaucrure  antérieure.  Les  
 élytres,  souvent  élevées  dans  la  région  scutellaire,  débordent  
 le corps. I.es mandibules  olïreiit  quatre  dents  au  moins  (°),  et  
 le  lobe  maxillaire  extérieur  est  aussi  long  au  moins  que  l'interne  
 Les  m\TiDii.ii  {Inmiicliui/i)  (').de  Fabricius  ne  diffèrent  de  
 ses  cassides  que  par  leur  tète  découverte  et  engagée  dans  
 l'écliancrure  du  corselet.  Les  unes  et  les  autres  ont  le  corps  
 déprimé,  prescpie  rond,  en  forme  de  bouclier  ou  de  petite  
 tortue,  souvent  un  peu  élevé en  pyramide au milieu  tlu dos,  et  
 débordé  tout  autour  par  les côtés  du  corselet  et des  étuis.  Son  
 dessous  est  plat,  de  sorte  que  ces insectes  sont  comme  collés  
 sur  les  objets  où  ils  sont  fixés.  
 La  C. è(iucslrc{il){C-  ci/urstrts,  Fait.  ; Otiv.,  col. V,  01,  1, 3),  très  voisine  
 de  ta  suivante,  niais  un  peu  plus  ^i 'ande,et  iiese  truuv.inl  que  dans  li^s  
 lieux  aquatiques,  sur  la  nienllie.  Verte  en  dessus,  noire  en  dessous,  
 avec  les  bortls  de  l'abdomen  et  les  pieds  jaunAlrcs.  
 La  C.  vcrLf  {C.  viridis,  Liu.;  Oliv.,  ihid.,  Il,  20;,  louijue  d'une  lifiiie  
 i-O  i'i  
 ( Í )  l'I.  7!,  li;;.  7  
 M  Pl.  71,  lia.  7.  
 1-AiMlLLE  mis  CYCUQUIiS.  ¡•I>  
 et  demie,  ne  diiréranl  de  ta  précédente  qne  partes  points  des  étuis,  
 qui  forment  des  li^-nes  régulières  vers  la  suture;  les  cuisses  sont  ordinaireinenl  
 noires.  Sa  larve  vit  sur  les  chardons,  el  plus  coinmunénient  
 sur  l'arlicliaul.  Son  corps  est  très  plat ,  garni  d'épines  tout  autour  de  
 SCS  lioids,  et  se  recouvre  de  ses  propres  excrcmens,  qu'elle  lient  suspendus  
 en  masse  sur  une  espèce  de  fourchelle  allacliée  près  de  l'ouverture  
 de  l'anns.  La  nymphe  est  aussi  Irès  aplatie,  avec  des  appenitiees  
 minees  en  fonne  de  dcnlelnres  en  seie  snr  ses  eôlcs;  son  corselel  est  
 large  ,  a r rondi  en  devant,  el  caelie  la  tète.  
 Dans  la  larve  d'une  espèce  de  Saint-Uomingue  ' C.  nm¡wU'i,  Olivier  ),  
 lesexerémens  formenl  de  petits  hlels  nombreux  cl  artieiilés,  imilant  
 une  sorte  de  perruque.  
 Le  C.  iwhlcic.  7iohil!s,  Lin.;  Oliv.,  ihkh,  il,  24)  est  d'un  gris  jaun4lre, 
   avee  une  laind'un  bleu  doré  prés  de  la  suture,  maisqui  disparaît  
 il  la  mo n  de  rinsecte.  (1)  
 Dans  la  seconde  tribu,  îes  CHRYSOMt'ú.tNtiS  {Chrysonw^  
 Urui^,  les  antennes  sont  insérées  au-devant  des  yeiiK  ou  
 près  de  leur  extrémité  interne,  et  écartées.  Ces  insectes  
 ir;  sautent  point.  Ils  composent,  avec  ceux  de  la  tribu  
 suivante  et  quelques-uns  de  la  famille  précédente,  le  
 genre  Chrysomda  de  rdiuiieus,  mais  que,  vu  son  étendue  
 actuelle,  nous  avons  restreint  par  l'admission  de  quelques  
 autres.  
 Les  espèces  qui  nous  offrent  les  caractères  présentés  
 ci-dessus  formeront,  comme  dans  les  premiers  oiti 
 . i y c  , de  Fabricius  snr  rentoiiiologie,  deux  genres.  
 (t)  i>mir  tes ;uürcí esitíi-i-s,  oliviur,  \tiid.;  Sysl.  clt-iil.;  Sulniiiili.,  Syniiii.  
 iiisccl..  i>.  L  »!l •i'-»)/'