ImriBiTJI!«' ' Ir.f^' T
H «Ml
iï BÍX
* l'ail
M
Í>2S INSECTES CDLÉOl'TÈRES.
fja quatrième section des coi.éoi'tèkks, celle des trimères
[Trimera), vlîx que trois articles à tous les tarses (").
Ils composeront trois familles. Ceux ties deux premières
ont de grands rapports avec les derniers tétramères.
Leurs antennes, toujours composées de onze articles (i),
se terminent en une massue formée par les trois derniei'S,
comprimée, et ayant la figure d'un cône ou d'un triangle
renversé ('). Le jiremier article des tarses est toujours
très distinct; le pénultième est ordinairement bilobé, et
le dernier, offrant nu noeud à sa base, est toujours terminé
par deux crochets. Les élytres recouvrent entièrement
f abdomen, et ne sont point tronquées. Les derniers
Trimères, ou ceux de la troisième famille, se rapprochent
à cet égard, et jiar plusieurs autres caractères, des Pentamères
Brachélytres, et de quelques autres coléoptères
de la même section, tels que lesMastiges,les Scydmoenes,
et ont des habitudes très différentes de celles des autres
Trimères.
La première famille des trimères,
LES FUNGICOLES
( l'UKGLCOL/E.)
Ont des antennes plus longues que la tête et le corse-
(i) Je n'oii .11 coilliité que uciif Jims lus serles, il pcul y avoir (jUrlcllle urriiiir.
(:ly|irastrcs, mais, vu la iietiUissc d<; ces iii-
(«) l'I. «s- I /: (4) i'I. Us, Ils. I e, 2 a, 6 u, cir.
FAMILLE DE.S FUNCICOMiS. ."vïil
let ("), le corps ovale, avec le corselet trapézoide; les |)alpcs
maxillaires filiformes ou un peu plus gros au bout,
mais point terminés par un article très grand et en forme
de hache ('); le pénuUième article des tarses est toujours
profondément bilobé (').
On peut réduire cette famille à un genre principal,
celui
DES EUMORPHES.
( EUMORI'HDS.)
Les uns ont le Iroisième article de liuiis aniennes beanconp pins lonR
que les précétlens et les suivans [î^,. Tel.s sont
LES EUMOUPHES propres,
(EU.MORniUS. Web., Fab.)
( iM. 7.', iù-, n,.. I.)
Où la massue ilcs antennes est formée brusquement, serrée, très comprimée
, et en forme de triangle renversé. Les palpes maxill.iires sont lilifoi
mi s («), et les i\eu\ derniers articles des labiaiix forment, réunis , une
massue triaiis"laire ( 0- ll.s sent tous de l'Amérique ou des Indes orienlales.
U)
(i) ¡-'oyez Fall., tMiv. (fol. VI , 911), A'í'r/ij-flrtí/i. qui me [wait se r-ipiiorler au^
Selioeuli, et Lalr. (Gencr. ertist. et insect., Dapses.
lil, [t. 171), mais à l'exciîiilion ilv! t'ii.
(„) l'I. lifc..
w I>1. :/, /«••, íig. I f .
M Pl. 7.', V„. lig. I
(Í) l'I. 74 hit. ng. 1 <••
{il) l'I. 7'i his, f¡¡í. I e.
(/) l'I. 7', /«..-, lig. 1 J.