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| } ) '2 I N S E C T E S C O L É O P r È K K S .
LES SERRICORNES,
( s E i i n i c o n N K s )
(Pl. ng à 3,',.)
Ne nous offrent, ainsi que la famille précédente et
les suivantes du même ordre, que quatre palpes. Leurs
élytres recouvrent l'abdomen ("), ce qui les distingue avec
quelques autres caractères des brachélytres, dont nous
venons de faire l'exposition. Les antennes, à quelques
exceptions près, sont de la même grosseur partout, ou
plus menues à leur extrémité, dentées , soit en scie, soit
en peigne('), ou formant même l'éventail, et plus développées
sous ce rapport dans les mâles ('). Le pénultième
article des tarses est souvent bilobé ou bifide O.
Ces caractères se présentent très rarement dans la famille
suivante, celle des clavicornes, et à laquelle on ard
' a p r è s ces r a p p o r t s , q u e les Bouc l ier s de -
vraient venir , ainsi q u e d' . lut res Clavicor -
ne s , immédi a t ement a p r è s les P.raeliélytres.
D' a n t r e s cons idé r a t ions m' a v a i ent condui t
a u même r a p p r o c h eme n t i ^ o y e s l a Pr é -
f a ce de mo n ouvri ige intitulé : Cons idé r a -
t ions g éné r a l e s sur l ' o r d r e na tur e l de s c rus -
t a c é s , e t c . ) . Suivant M. L é o n Du f o u r , qui
m' a fourni ces obs e rva t ions ana t omi q u e s ,
les condui t s hépa t i que s de s Bupr e s t ide s et
de s E i a l é r i d e s , ou de me s S t e rno x e s , r e s -
( » ) l'I. HQ, llfi. I . a, Cl.-.
(,.) Pl. l i . C s . t i « .
s embl ent , p a r leur nomb r e , leur longueur
et l eur mo d e d' ins e r t ion, à c eux de s Ca r a -
biqne s . L e s L amp y r e s et les IVlélyrides n'ont
aussi q u e deu.\ va i s seaux hépaticpies ; ma i s
il y en a qua t r e dims les T c l é p h o r e s , les
L y c u s et les Pt inior e s . L e s Ma l a c h i e s , les
Dr i l r s et les Vr i l l e t t e s , s o n t , de Ions l e s
insectes de la f ami l le de s S e r r i c o rue s dont
il a étudié l 'organi s a t ion , ceux oil le tube
a l iment a i re es t le pins long .
(/,) Pl. lig. 11.. i A. li i-, etc.
(,/) Pl. 7.Ç,. Ilg. 1 /:
rAlMI I . L E D K S S E K R I C O R N F . S .
rive par des transitions si nuancées, qu'il est très difficile
d'assigner rigoureusement ses limites.
Les uns, dont le corps est toujours de consistance
ferme et solide, le plus souvent ovale on elliptique, avec
les pieds en partie contractiles, ont la tête engagée verticalement
jusqu'aux yeux dans le corselet ("j; et le présternum,
ou la portion médiane de cette dernière partie
du corps , allongé, dilaté, ou avancé en devant jusque
sous la bouche, distingué ordinairement de chaque côté
par une rainure où s'appliquent les antennes (toujours
courtes), et prolongé postérieurement en une pointe,
reçue dans un enfoncement de l'extrémité antérieure du
mésosternum. Ces pieds antérieurs sont éloignés de l'extrémité
antérieure du corselet. Ces serricornes formeront
une première section, celle des STERNOXE S (Sternoxi).
D'autres, ayant aussi la tête engagée postérieurement
dans le corselet, ou du moins recouverte par lui à sa
base, mais dont le présternum n'est point dilaté et avancé
antérieurement en manière de mentonnière, ni ordinairement
(i) terminé postérieurement en une pointe re-
( i ) L e s Célu'ions font except ion et s e
r a p p r o c h e n t , h cet é g a r d , de s ï a u p i n s ;
ma i s l ' ext rémi t é inf é r i eure du pr é s t c r imm
ne s ' a v anc e point sur le de s sous de la tête.
L e s mandi iude s sont avanc é e s , a rqué e s et
( » ) Pl. •)(). tig. 1 , 2 , etc.
s impl e s ; les pa l pe s sont filiformes ; les p i e ds
ne sont point cont ract i les , cl les de u x antér
ieur s sont p e u éloignés , il l eur na i s s anc e ,
de l ' ext i é ini l é ant é r i eur e du c o r s e l e t , el
t r è s r a p p r o c h é s .