214 INSECTES COLÉOPTÈRES.
Ceux-là oui lous les arlicles des larses entiers.
LES NYCÏÉES,
(NYCTEUS. Lilt. — Hamaxobium. Ziégl. — Eueyneius. Sehiippel.)
(Pl. 3i. fig. II.)
Où le IroLsième arlicle des antennes est très petit el beaucoup plus
court que le second et le suivant, et où les dcj-niers sont presque grenus
(o); et dont les quat r e pieds ont les jambes tcnninées par deux éperons
très distincts, avec les tarses longs, plus grôles vers le bout, (l)
LES EUBRIES,
(EUBRIA. Ziég., Dej.)
(Pl. 3. Jig. 11.)
Qui ont les antennes un peu dentées en scie , avee le seeond article très
petit, les deux suivans les plus grands de tous, et le derniei- un peu écliancré
an bout et allant eu pointe [b). Les éperons des jambes sont très petits
ou presque nuls. Les tarses sont filiformes, (2)
La seconde tribu des malacoderiiies, celle des LAMPYRiDEs
[Lampjrides), se distingue de la précédente, par
le renflement qui termine leurs palpes, ou du moins les
maxillaires ('), à raison de leurs corps, toujours mou,
droit, déprimé oti peu convexe, et dont le corselet,
tantôt demi circulaire, tantôt presque carré ou en forme
de trapèze, s'avance surla tête, qu'il recouvre entière-
(i) Eitcinetits ¡tamorrhoidulh , Genu., coilik'Dcjran, ji. 3.1.
Faun, insect. Enrol)., Y, ii. royez Ic {t) Cy/ilw// paliistni , Gerni., thid.,
Catal. (lela collect, ties Coleopl. (leM. le tV, 3.
F.WIILLE DES SEIUIICOUMES.
nient on en partie (•)• l -es mandibules sont généralement
pelites, terminées en une pointe grêle, arquée, très
aigttë et entière ati bout dans la plupart ('). Le pénultième
article des tarses est toujours bilobé, et les crochets
du dernier ne sont ni dentés, ni appendices.
[,es fémelles de fjuelques-unes sont dépourvues d'ailes
('), oit n'ont que des élytres très courtes.
fjorsqu'on saisit ces insectes, ils replient leurs antennes
et leurs pieds contre le corps, et ne fbnt aucun mouvement
, comme s'ils étaient morts. Plusieurs recourbent
alors l'abdomen en dessous. Ils comprennent le genre
DES LAMPYRES,
(LAMI'YRIS. Lin.:
Antennes très rappi ochées à leur base, téle soit découverte et prolongée
a u l é r i e u r e m e n t e n manière de museau, soit cachée enlièrement ou en majeure
partie sous le corselet, avec les yeux grands et globuleux dans les
maies, bouche petite, tel est le sigualemenl d'une première division de
cette tribu, et que nous parlaKevoiis en ceux dont aucun des sexes n'est
phosphorescent el en ceux où les [emelles au moins jouissent de cette propriété.
Tous les individus des premiers sont ailés, ont la lète découverte,
souvent rélrécie et avancée par devant, ou sous la forme d ' un museau, et
le corselet élargi postérieuremenl, avec les angles latéraux pointus. Les
deux ou irois derniers amicaux de leur abdomen ne présentent point ceUe
teinte d'un jaune piUe ou blaiichitrc , qui allcete cette partie du corps
dans les lampyres propres et annonce leur phosphorence. Les élytres vont,
dans plusieurs, en s'élargissanl, et sont même quehiuefois très dilatées et
arrondies postérieurement, dans les lemelles particulièrement. Elles sont
Irès ponctuées et souvent réticulées.
(«) l'I. li;;. (/,) Pl. i i , lis.
(») Pl. 3i, (ifc.. , m l'I. 3i, . (,•) Pl. 32, fij;, 10 A. {,•) PI. 32. li^.