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 lO'l  ì n s f . c t e s  c;oi.koi>iì;ki:s.  
 lairc,  ci  l'une  des  ilcux  Épines  li-nninani  Ics janiljes  |iosléi  i(!iii-es  esl  beancoup  
 pins  grande  que  l'auh-e,  ci  en  forme  de  lame.  
 Les  espèces  de  ce  soiis-gcnrc  soni  exclnsivemcnl  propres  à  l'Afi-iiiue,  el  
 plus  peliles  que  Ics  prccédens.  (l)  
 LES  APTINES  
 (APTIM'S.  Bon.  —  Brachinus,  Wel).,  Fai).)  
 Onl  le  dernier  article  des  palpes  exléricurs  un  peu  plus  g ros,  celui  des  
 labiaux  snrloul,  et  une  dent  au  milieu  de  l'éehancrure  du  menton  (<i).  
 Leur  languette  ressemble  d'ailleurs  à  celle  des  graphiptères,  mais  les  divisions  
 latérales  ou  paraglosses  forment  une  petite  saillie  pointue.  Mais  ce  
 qui  les  distingue  plus  particulièi-enient,  ainsi  que  le  sous-genre  suivant,  
 est  que  leur  abdomen  ovale  est  assez  épais,  renferme  des organes  .sécrétant  
 une  liqueur  caustique,  sortant  avec  explosion  par  l'anus,  se  vaporisant  
 aussitôt,  et  d'une  odeur  pénétrante.  Cette  l iqueur ,  lorsqu'on  tient  l'animal  
 entre  les  doigts,  produit  sur  la  peau  une  tache  analogue  à  celle  qu'y  
 ferait  de  l'acide  ni trique,  et  même,  si  l'espèce  est  assez  grande,  une  brul 
 ù r e ,  avec  douleur.  M.  Léon  Dufour  nous  a  fait  connaître  (2)  les  organes  
 qui  la  sécrètent.  
 Ces  insectes  se  t rouvent ,  et  souvent  rassemblés  en  société,  du  moins  au  
 printemps,  sous  les  pierres.  Ils  font  usage  de  ce  moyen  de  défense  pour  
 épouvanter  leurs  ennemis,  et  peuvent  réitérer  l'explosion  un  assez  grand  
 nombre  de  fois.  Les  plus  grandes  espèces  se  trouvent  entre  les  tropiques  
 et  dans  les  autres  pays  chauds  ,  jusqu'aux  limites  de  la  zone  tempérée.  
 (I ) ^ojca  le  second  fascicule  de  IHisl.  
 nat.  des coléop. d'Eur.,  et le premier  volume  
 du  .Species  de  M.  le  comle  Dcjean ;  
 X'Anihia rxdamalloms  de  Fabricius est 1111  
 Oraphipière  fij;iiré dans  le  Diet,  d'hisloiic  
 M  Pl.  ,8.  lig.  ,1.  
 liai.,  loin.  X.  F; 2,  7,  sous  le  nom  de  in- 
 Unèe,  
 {'i) Mém. sur le Braciùna itraclUur, Ann.  
 du Mus.  d liisl.  ualur., XVII,  70, v,  et  les  
 Ann.  de.s sciences nalnrelles, VI, p.  Bao.  
 FAMILLE  DES  CARN.\SSTERS.  lOS  
 Nous  citerons,  I"  VApli/tc  Itraillcur  {Braehimis  dispiosor,  Duf.  ;  Apti- 
 ?nfs halisifi,  Dej.,  Ilist.  natur.  des  Coléopt.  d'Eur.,  11, v i l l ,  1).  Il  est  long  
 de  cinq  il Iiuit  lignes,  noir,  avec  le corselet  fauve  e l les  élytres  sillonnées.  
 Dans  la  Navarre,  diverses  contrées  de  l'Espagne  et  en  Portugal.  
 2" UAiilinc  des  Pf/reitées  {Apliniis  Pyrenoeus,  Dej-,  Hist,  natur.  des  Coléopt. 
   d'Eur.,  II, vni ,  3).  11 est  long  de  trois  à  quatre  lignes,  d'un  noir  
 foncé,  avec  les  antennes  et  les  palpes  fauves,  et  les  pattes  d'un  jaune  
 roussâtre.  Les  élytres  sont  sillonnées.  Il  a  été  découvert  dans  le  départeuienl  
 des  Pyrénées-Orientales  par  M.  le  comte  Dejean.  (1}  
 LES  BRACHINES  
 (BRACHINUS.  Web.  Fab.)  
 (Pl.  18.  iig.  4.)  
 Ne  diiTiircnt  guère  des  aplines  qu'en  ce  qu'ils  sont  pourvus  d'ailes,  et  
 (|ue  l'échancrure  du  menton  n'oiTrc  point  de  dénis,  (a)  
 Les  uns,  el  généralement  plus  grands,  et  pour  la  plupart  exotiques,  
 ont  les  élytres  très  distinctement  sillonnées  ou  ù  côtes  ,  et  de  ce  nombre  
 est  une  espèce  commune  aux  Antilles  et  h  Cayenne.  
 Le  Brachinc  aylaii  {Brachinus  comjylnnnlus,  Fab.;  Carabus  jylanvs,  
 Oliv.,  m ,  VI,  63).  Son  corps  esl  long  de  six  à  huit  lignes  ,  d'un  jaune  
 roussiUrc,  avec  les  élytres  noires,  et  offrant  un  point  huméral,  une  
 bande  sinuée,  traversant  leur  milieu,  et  une  tache  à  leur  extrémité  .  
 de  la  couleur  du  corps;  c'est  aussi  celle  de  leur  bord  extérieur.  Les  
 angles  postérieurs  du  corselet  se  prolongent  en  pointe.  
 Les  autres  Brachines  ont  les  élytres  unies  ou  légèrement  sillonnées.  
 (i)  Voyez  le  second  fascicule  ilf  l'Hist.  naUir. des coléopt. d'Eiir., el  le iiremier  \olnme  
 <lu S|)ecie,s de M. le  comle Dejean.  
 («)  Pl.  fip.  /,</.