raSECTES COLÉOPTÈRES.
l è t e brusquement réirécie, et le corselet plus étroit à sa base, que les ély-
I r e s . Le corps est t r i s bombé, (l)
La seconde tribu, les SPH.ERIDIOTES {Sphoeridiota), est
formée de paipicornes terrestres, à tarses composés de
cinq articles très distincts, et dont le premier aussi
long an moins que le suivant (•). Les palpes maxillaires
sont un peu plus courts que les antennes, avec le
troisième article plus grand, renflé, en forme de cône
renversé ('). Les lobes maxillaires sont membraneux.
Le corps est presque hémisphérique, avec le présternum
prolongé en pointe à son extrémité postérieure,
et les jambes épineuses; les antérieures sont palmées
ou digitées dans les grandes espèces. Les antennes sont
toujours composées de neuf articles ('), ou simplemetn
de huit, si l'on considère le dernier comme un appendice
du précédent, (^ojez les taupins et plusieurs autres
genres de coléoptères.)
Ces insectes sont petits, et habitent les bouses et autres
matières excrémentielles; quelques espèces se tiennent
près du bord des eaux.
(i) I f . luùàus. Fall,
(a) f'I. 38. fig.
W l'I. 38, lig. K c.
(4) l'I. 38, llg. 8 i .
FAMILLE DES PALPtCORÏfES. 28,%
Ils composent le genre
DES SPHÈRIDIES de Fabridus,
( s P H ^ R l n i D M , )
(Pl. 38. fig. 8.)
Mais dont il faut séparer plusieurs espèces, ce qu'avait
déjà fait Olivier. Le docteur Leach n'y conserve même que
celles dont les tarses antérieurs sont dilatés dans les mâles.
Tel est
Le S. à quatre taches {Dermestes scaraboeoides, Linn. ;
Oliv., col. II, J5, I et 3, II, II) ("). Il est d'un noir luisant
lisse, avec l'écusson allongé, les pieds très épineux, une taché
d'un ronge de sang à la base de chaque étui, et leur extrémité
rougeâtre. Ces taches diminuent ou s'oblitèrent dans plusieurs
individus.
Les espèces dont les tarses sont semblables dans les deux
sexes, et dont la massue des antennes est lâchement imbriquée,
composent le genre Cercydion (i) de ce savant. On
pourrait, d'après la considération de la forme des jambes, de
la disposition de leurs épines ou de leurs dentelures, diviser
les sphéridies en plusieurs autres coupes qui faciliteraient l'étude
des espèces, et dont le nombre paraît avoir été trop multiplié.
(2) ^
( 0 Les Sphéridies, umpunctaUm, melanoeephahm,
etc. ; Zool. iniscdl., III, p. gS,
(<•) PL ,18. fig. i
IHSHfm-S.
(a) f^oyez, pour les autres espèces, Olivier,
Shoenherr, Gyllenhal, Dejean, etc.