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 Leurs mandibules  sont  fortes. Elles  se construisent,  avec  
 les  fragmens  des  matières  qu'elles  ont  rongées,  une  coque  
 ,  où  elles  se changent  en nymphes.  D'autres  espèces  
 établissent  leur  domicile  à  la  campagne,  dans  le  vieux  
 bois,  les  pieux  et  sous  les  pierres;  elles ont  d'ailleurs  les  
 mêmes  habitudes.  
 Tels  sont  les  caractères  généraux  du  genre  
 DES  PTINES.  
 (r-rlNUS.  Lin.)  
 Les  uns  ont  la  tête  et  le  corselet,  ou  1.T moi t ié  antérieure  du  corps ,  plus  
 ét roi t s  que  l ' abdomen,  des  antennes  toujour s  terminées  d'une  manière  
 uni forme,  s imples ,  ou  très  peu  en  scie,  et  pr e sque  aussi  longues  au  moins  
 que  le  corps .  
 LES  PTINES  propres  
 (PTINUS.  Lin.,-  Fab. —  Geoff.;  
 (IM.  33.  fig.  K )  
 Ont  les  antennes  insérées  entre  les  yeux,  qui  sont  satllans  ou  convexes.  
 Leur  corps  est  oblong.  
 Ils  se  t i ennent ,  p o u r  la  p lup a r t ,  dans  l'inlcrieur  des  ma i s ons ,  pr inc i - 
 pa l ement  dans  les  grenier s  et  les  par t ies  inhabilées.  Leurs  larves  rongent  
 les  herbier s  et  les  dépoui l les  prépa rées  et  sèches  d'animaux.  Les  antennes  
 des  mâles  sont  plus  longues  que  celles  des  femel les ,  et  dans  plus ieur s  e s - 
 pèces,  ces  derniers  individus  sont  dépourvus  d'ailes.  
 L e  l>.  voleur  [b]  (P.  fur.,  Lin. ,  F a b . ;  P.  Intro  ,  stria!  us,  F.),  Ol iv. ,  col .  II,  
 17,1,1,  3 ;  11,  9,  var.  du  mâ l e ;  long  d'une  ligne  et  demie,  d'un  brun  clai r ;  
 antennes  de  la  longueur  du  c o r p s ;  corselet  ayant  de  chaque  côlé  une émi - 
 nence  pointue,  et  deux  aut re s  ar rondies  et  couvertes  d'un  duvet  j aunâ t re ,  
 dans  l ' interval le;  deux  bande s  t r ansve r s e s ,  gr i s â t r e s ,  l'oraiées  par  des  
 poi l s ,  sur  les  étuis.  
 {„)  l'I.  3-5.  «g.  I I .  
 FAMILLE  DES  SERRICORNES.  2 3 «  
 Suivant  de  Géer,  il  se  nour r i t  de  mouches  et  aut res  insectes  mor t s  qu'il  
 rencont re.  Sa  larve  fait  un  g r and  dégât  dans  les  herbiers  et  les  collections  
 d'histoire  naturelle.  
 L.  P.  imvérialiP.  imfcrialis,  Fab.),  Oliv.,  ibid.,  I ,  4 ,  r ema rquabl e  p a r  
 deux  taches  des  étuis  représent ant ,  p a r  leur  r éuni on,  la  figure  gros s ière  
 d'une  aigle  à  deux  têtes.  Vil  sur  le  vieux  bois,  (i)  
 J 'ai  t rouvé  f réquemment  sur  des  excrémcns  le  P.  germain  (Lat r. ,  Gen.  
 crus t ,  et  insect.,  i ,  pag.  279),  qui  a  beaucoup  de  r appor t  avec  le  P.  voleur. 
   (2)  
 LES  GIBBIES,  
 (GlBiilUM.  Scop.  —  Plinus.  Fab. ,  Oliv.)  
 (Pl.  33,  Cg.  12.)  
 Où  les  antennes  sont  insérées  au-devant  des  y e u x ,  qui  sont  aplat i s  et  
 très  pet i t s ;  où  l'écusson  manque  ou  n'est  point  di s t inc t ,  et  dont  le  corps  
 est  c o u r t ,  avec  l 'abdomen  très  gr and,  renflé,  presque  globuleux  et  d emi - 
 t ransparent .  Les  antennes  sont  plus  menues  ver s  leur  ext rémi t é,  et  les  
 étui s  sont  soudés .  Ces  insectes  font  aus s i  leur  séjour  dans  les  herbier s  et  
 les  collections.  (3)  
 Le s  aut res  ont  le  corps  soit  ovale  ou  ovoïde ,  soit  pr e sque  cyl indr ique  ;  
 le corselet  de  la  l a rgeur  de  l 'abdomen  ,  du  moins  à  s a  ba s e  ;  les  antennes  
 tantôt  uni formes  et en  scie  ou  pectinées,  tantôt  terminées  pa r  trois  articles  
 be aucoup  plus  gr ands  que  les  pr é c édens ;  elles  sont  plus  cour tes  que  le  
 corps .  
 (i)  Cette  espèce  notis  iinvail  devoir  éU-e  
 placée  clans  le geure hkdodie  [¡¡edohia)  ilu  
 Calalogoe  de  la  collection"  de M.  le  coitHe  
 Dejean.  Il  diffère de  celni  de  Pline  par  les  
 anlenues plus  écailces,  nu  peu  en  scie,  el  
 siirloitl  par  les  tarses,  qni  sonl  courts  el  
 composés  d'articles  prescjn'cu  forme  de  
 coeur,  larges,  le  dernier  surtout;  les  crochets  
 de celui-ci  sont même  cachés. Dans  les  
 nines  ,  ces  tarses  sonl  étroits,  avec  le der- 
 INSKCTK.S.  
 nier  article  en  forme  de  cône renversé.  Les  
 antennes  sont  rapprochées  à  leur  base.  
 (a)  Foyez,  pour  la  Synonymie des  espèces  
 de ce genre,  Schcenherr,  Syuon.  insect.,  
 I l ,  p.  i o 6 .  
 (3)  Pùmts  icotias,  Fab.  ;  Oliv.  ,  coll.,  
 ihid.,  I,  a  ;  Panz. ,  Faun.  insect.  Germ. ,  
 V,  8  ;  
 P.  sulcàtus,  Fab.  
 L .  
 :  a )  i i i a t i K ,