HL 2 3 4 INSECTES C.0LÉ01>TÈIIES.
Leurs mandibules sont fortes. Elles se construisent, avec
les fragmens des matières qu'elles ont rongées, une coque
, où elles se changent en nymphes. D'autres espèces
établissent leur domicile à la campagne, dans le vieux
bois, les pieux et sous les pierres; elles ont d'ailleurs les
mêmes habitudes.
Tels sont les caractères généraux du genre
DES PTINES.
(r-rlNUS. Lin.)
Les uns ont la tête et le corselet, ou 1.T moi t ié antérieure du corps , plus
ét roi t s que l ' abdomen, des antennes toujour s terminées d'une manière
uni forme, s imples , ou très peu en scie, et pr e sque aussi longues au moins
que le corps .
LES PTINES propres
(PTINUS. Lin.,- Fab. — Geoff.;
(IM. 33. fig. K )
Ont les antennes insérées entre les yeux, qui sont satllans ou convexes.
Leur corps est oblong.
Ils se t i ennent , p o u r la p lup a r t , dans l'inlcrieur des ma i s ons , pr inc i -
pa l ement dans les grenier s et les par t ies inhabilées. Leurs larves rongent
les herbier s et les dépoui l les prépa rées et sèches d'animaux. Les antennes
des mâles sont plus longues que celles des femel les , et dans plus ieur s e s -
pèces, ces derniers individus sont dépourvus d'ailes.
L e l>. voleur [b] (P. fur., Lin. , F a b . ; P. Intro , stria! us, F.), Ol iv. , col . II,
17,1,1, 3 ; 11, 9, var. du mâ l e ; long d'une ligne et demie, d'un brun clai r ;
antennes de la longueur du c o r p s ; corselet ayant de chaque côlé une émi -
nence pointue, et deux aut re s ar rondies et couvertes d'un duvet j aunâ t re ,
dans l ' interval le; deux bande s t r ansve r s e s , gr i s â t r e s , l'oraiées par des
poi l s , sur les étuis.
{„) l'I. 3-5. «g. I I .
FAMILLE DES SERRICORNES. 2 3 «
Suivant de Géer, il se nour r i t de mouches et aut res insectes mor t s qu'il
rencont re. Sa larve fait un g r and dégât dans les herbiers et les collections
d'histoire naturelle.
L. P. imvérialiP. imfcrialis, Fab.), Oliv., ibid., I , 4 , r ema rquabl e p a r
deux taches des étuis représent ant , p a r leur r éuni on, la figure gros s ière
d'une aigle à deux têtes. Vil sur le vieux bois, (i)
J 'ai t rouvé f réquemment sur des excrémcns le P. germain (Lat r. , Gen.
crus t , et insect., i , pag. 279), qui a beaucoup de r appor t avec le P. voleur.
(2)
LES GIBBIES,
(GlBiilUM. Scop. — Plinus. Fab. , Oliv.)
(Pl. 33, Cg. 12.)
Où les antennes sont insérées au-devant des y e u x , qui sont aplat i s et
très pet i t s ; où l'écusson manque ou n'est point di s t inc t , et dont le corps
est c o u r t , avec l 'abdomen très gr and, renflé, presque globuleux et d emi -
t ransparent . Les antennes sont plus menues ver s leur ext rémi t é, et les
étui s sont soudés . Ces insectes font aus s i leur séjour dans les herbier s et
les collections. (3)
Le s aut res ont le corps soit ovale ou ovoïde , soit pr e sque cyl indr ique ;
le corselet de la l a rgeur de l 'abdomen , du moins à s a ba s e ; les antennes
tantôt uni formes et en scie ou pectinées, tantôt terminées pa r trois articles
be aucoup plus gr ands que les pr é c édens ; elles sont plus cour tes que le
corps .
(i) Cette espèce notis iinvail devoir éU-e
placée clans le geure hkdodie [¡¡edohia) ilu
Calalogoe de la collection" de M. le coitHe
Dejean. Il diffère de celni de Pline par les
anlenues plus écailces, nu peu en scie, el
siirloitl par les tarses, qni sonl courts el
composés d'articles prescjn'cu forme de
coeur, larges, le dernier surtout; les crochets
de celui-ci sont même cachés. Dans les
nines , ces tarses sonl étroits, avec le der-
INSKCTK.S.
nier article en forme de cône renversé. Les
antennes sont rapprochées à leur base.
(a) Foyez, pour la Synonymie des espèces
de ce genre, Schcenherr, Syuon. insect.,
I l , p. i o 6 .
(3) Pùmts icotias, Fab. ; Oliv. , coll.,
ihid., I, a ; Panz. , Faun. insect. Germ. ,
V, 8 ;
P. sulcàtus, Fab.
L .
: a ) i i i a t i K ,