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3 7 0 mSECTES COLÉOPTÈRES.
3» Ceux dont le corps est p a r e i l l eme nt étroi t e t a l l o n g é , avec le corselet
p r e s q u e car r é , ma i s dont les antennes sont de g ros seur o rdinai r e el ne se
t e r m i n a n t point brusquement en massue. («)
Les d eux p ieds antérieurs ont íes cuisses grosses, et les j amb e s étroites
e t courbes ou arquées.
Ici le p énul t i ème art icl e e s t p a r f a i t ement s embl abl e , pour la forme e t la
g r a n d e u r , au précédent ; et celui-ci, de même que tous les aut r e s , n'est
n i dilaté, ni canaliculé en dessus.
LES CALCARS
(CALCAR. Dej. — rngosila. Fab.)
(Pl. 49. fig. 8.)
Ont le corselet e n c a r r é long, le c o r p s l inéai re, d e la m ême largeur part
o u t , avec l e b o r d antér ieur d e la tête échancr é et les t roi s avant-derniers
a r t i c l e s des antennes presque globuleux, point sensiblement transvers
a u x . (t)
LES UPIS
. (CPIS. Fab.)
(PI._49.<ii-9-)
Ont le corselet en car r é long; le corps étroit, mais point linéaire ; le
b o r d ant é r i eur de la lèt e d roi t , sans é c b a n c r u r e , e t les avant -dernier s art
i c l e s des ant enne s lent iculaires et t ransversaux, (i) (2)
LES TENEBRIONS propres
(TENEBRIO. Lin., Fab.)
(Pl. 49. fig- «>•)
Ne diffèrent des Upi s q u e p a r leur corselet p lus l a rge q u e long.
(i) Trigoslta calcar, Faij.
(a) Up'u ceramboides, Fah.;
(«) Pl. .',9, lie-»"-
£7, sajierdoldes. Rose.
(i.) Pl. 49, fig. 9«.
FAMILLE DES MÉLASOMES.
5 ï i
On les trouve fréquemment , surtout le soir, dans les lieux peu fréq
u e n t é s de nos ma i sons , dans les boulangeries, les mouhns i ianne,
s u r les vieux mur s , etc.
Le 7-. de la farine^ (TenArio molitor, Lm. ; Ol iv. . col . II , 57 1, - ,
l o n g de sept l ignes, d'un b run presque noir en dessus, couleur de ma t -
r o n et luisant en dessous; corselet de la largeur desétu.s, carre, avec
d e u x impressions postérieures ; é tui s point i l lés et
Sa larve est l o n g u e , cyl indr ique, d'un j a u n e d 'oc r e , eoadleuse et trcs
lisse. El l e vi t dans le son el la farine. On la donne aux rossignols Elle
s e t r ans forme e n nymphe dans la matière qui lui a servi de nour r , ur ^
Le r. ¡¿«ni ( .randisu qui se t rouve a u Brésil, sons les éeorces de
v i e u x a i t e s , lance par . ' .nus , et . la distance de plus ^ ™ pied nn
l i q u e u r caust ique. D'autres espèces d u même pays, mai s plus pet i tes , se
r e c o u v r e n t entièrement de cette matière. Je dois ces observations à
M. Lacordai re. (l)
L à , le p énul t i ème article des tarses est très petit, en PJ i u !
n oe u d , et reçu dans une gout t ière longi tudinal e du précédent , qui est plus
d i l a t é que les p r é c é d e n s , et p resque en forme de eoeur.
Le bor d antérieur de la têt e o f f r e u n e échancrur e occupée p a r une por
l i o n du labre.
LES HETEROTARSES.
( HETEROTARSCS . Lat.)
(Pl. 49. i s - " - )
. . . . . . . . "
t r o i s .
(,) Fcjcz , fonr les alilrcs cspccra, le
(•.¡ilaloRiic Je la collcclion .le M. le eomlo
Dejca.i cl Falirieiiis. Mais ce scnro, lel qu'il
cal aeluellemciil eoniposi-, aurait l.esoiu
(") PL 49. f'B- '<>•
iNSF.rrES.
il'épuralion, plusieurs espèces se r.ipportant
aux Phalcrics ou à cl'aultes sous-genres.
Quelques-unes même peuvent en former de
nouveaux.
(S)P1. 49. ' iS ""'- .