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.">84 INSECTES COLÉOPTÈRES.
Le milieu de i'extréinilé postérieure du corselel s'avance ciu còlè de
l'écusson , en manière d'angle. Tels sont :
LES EPITRAGES.
(EPITRA6US. Lalr.)(l)
• {Pl. 5i, Cg. .-.)
Dans les autres, le menton ne recouvre point la base des mâchoires (n),
et le bord postérieur du corselet est droit, ou se dilate peu en arrière,
LES CNODALONS,
(CNODALON. Latr.)
(Pl. 5l,fig. 2.)
Où , à partir du cinquième article, les antennes sont forleinenl comprimées
et bien dentées en scie (¿), et dont la tète est notablement plus
étroite que le corselet. (2)
LES CAMPSIES,
(CAMPSIA. Lepel. et Serv. — Camarín des mêmes.)
(Pl. 5i. fig. 3.)
Où les antennes sout légèrement, et à commencer au sixième article,
dentées en scie (c), et dont la tète est aussi large que le bord postérieur du
corselet. Le corps est d'ailleurs proportionnellement plus long, moins
bombé, avec le corselet plus large postérieurement. (3)
(1) Latr., Gener. crust, et insect., Il ,
p. i83, et I, X, I. Les mâchoires sont onguiculées
comme celles des Mélasomes. Ce
sous-genre, ainsi que les deux suivans, est
propre à l'Amérique méridionale.
(2) Latr. , Gener. crust, et insect., II,
p. 182, et I, X, 7.
(a) Pl. 5i, Cg.Sc. {b) Pi. 5i,
(3) Encyclop. métliod., article Sphénis-
' que. MM. Lepeletier et Serville fte donnent
que dix articles aux antennes de.s Camaries,
caractère qui les distinguerait des autres
hélopicns j mais nous eu avons compté distinctement
onze dans divers Hélops du Brésil
, qui nous paraissent très rapprochés do
% 2. (c) l>l. 5i, /ig. 3^.
FAMILLE DKS STÉNÉLYTKES. 38 =
Dans tous les autres Hélopicns, le mésosternum ne présente point d'échancrure
notable, et l'extrémité postérieure de l'avant-stornum ne se
prolonge point en pointe.
Ici le corps est tantôt ovoïde ou ovalaire, tantôt plus oblong, mais rétréci
aux deux bouts; il n'est jamais cylindrique ou linéaire, ni très
aplati. On a formé quelques sous-genres avec quelques Hélopicns, se rapprochant
des premiers par leur corps très renfl é et comme gibbeux postérieurement.
Ceux dont le corps est presque ovoïde ou cour t , avec le corselet transversal
plan ou simplement courbé, composent les sous-genres suivans;
LES SPHENISQUES,
(SPHENISCUS. Kirb.)
(Pl. 5i. fig. 4.)
Que l'on prendrait au premier aspect pour des Erotyles, et qui ont,
comme les précédons, les derniers articles des antennes dilatés intérieurement
, en manière de dents de scie , et le corselet plan, (l)
LES ACANTHOPES,
(ACANTHOPns.Még.Dej.)
(Pi. 5., fig.5)
Plus courts et plus arrondis que les Spbénisques, avec les antennes
' simples, terminées par un article plus grand et ovoïde (») j les cuisses antérieures
renflées et dentées, du moins dans l 'un des sexes, et les jambes
presque linéaires, à éperons très petits ou presque nuls; les antérieures
sont arquées (i). (2)
la C. nitida, qu'ils citent. Nous avons mi ,
jusqu'à ce que nous ayons vérifié, sur les
individus soumis à teuv oxameu, eelte anomalie,
devoir réunir ces deux sous-genres.
Outre le Cnodalon irraratiim de M. Gei--
mar , eité dans cet article , rapportez au
même sous-genre les To^iqats geniciiiatum
et nigripes de ce savant.
(il Pl. Si.lig.S.
(i) Spheniscus erotyloides, Kirb.,Liml.
Traus.,XU, xxn, 4; Encyelop. method.,
arliele Sphénisque. Les Hélops siituraVu et
geniculatm de M. Geroear font le passage
de ce sous-genreauxHélops proprement dits,
(s) Sdops dejitipes, Panz., Ross.;
Helops dentipes, Fab. , autre espèce,
mais des Indes orientales.
(¿) Pl. ."il, fig. 5«.
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