
 
		1U(!  IrJSF.CTF.S  COI.KOinÈllES.  
 On  trouve  communément  aux  environs  de  Paris  les  espèces  suivantes  :  
 Le  Briichine  J^cl/trd  [Bnirhimts  crejnltins,  Fait.;  Ilist.  natur.  des  Coléop. 
   d'Eur.j  II,  VIII,  6 ;  Panz.,  Favni.,  inscct.  gerin.,  XX,  5)  Sa  longueur  
 moyenne  est  de  quatre  lignes.  Il  est  lauve,  avec  les  élylres  tantôt  
 d'un  bleu  foncé,  tantôt  d'un  vert  bleuâtre,  faiblement  sillonnées,  et  
 les  antennes  fauves;  mais  ayant  le  troisième  et  le  quatrième  article  
 noinUres.  La  poitrine,  à  l'exception  de  son  milieu  ,  et  l'abdomen  ,  sont  
 de  cette  couleur.  On  avait  confondu  avec  cette  espèce  celle  que  M.  Duftsclimid  
 a  nommée  car/,¿o,ic»i  (Hist,  natur -des  Coléop.  d'Ëur  ,  II,  yiii,  
 7),  et  qui  est  aussi  très  commune.  Elle  est  de  moitié  plus  petite  ,  avec  
 les  élytrcs  bleues  et  presque  lisses.  Celle  que  M.  lionelli  a  distinguée  
 sous  le  nom  de  glahratus  n'en  diffère  que  par  le  défaut  de  taclics  
 aux  antennes.  
 Le  Brarhine  pislolel  {Brafhinus  splopcta,  Fab.  ;  Hist,  natur.  des  Coléopt. 
   d'Enr..  11,  IX,  31,  ressemble  tout-ii-fait  ù  la  dernière,  mais  s'en  
 distingue,  ainsi  que  des  précédentes  , par  la  suture  des  élytres,  qui  est  
 d'un  rouge  fauve,  depuis  la  base  jusqu'au  milieu.  Le  corps  est  aussi  
 proportionnellement  plus  large  et  de  la  même  couleur,  tant  en  dessus  
 qu'en  dessons.  
 Une  autre  espèce,  le  Bmrjiinc  homharde  (Brachùins  loinhnrthi,  Illig.  ;  
 Hist.  nat.  des  Coléopt.  d'Eur.,  Il,  IX,  2),  lient  le  milieu  entre  la  dernière  
 et  ia  première.  Les  élytres  ont  autour  de  l'écusson  une  tache  
 fauve,  mais  qui  ne  se  prolonge  pas  le  long  de  la  suture.  
 Le  département  de  l'Hérault  nous  olfre  deux  autres  jolies  espèces,  
 l'une  [exhalons)  ayant  les  élylres  d'un  bleu  obscur,  avec  quatre  points  
 jaimAtres,  et  l 'autre  [cnusiicus)  toute  fauve,  avec  une  hande  le  long  de  
 la  suture  et  luie  tache  postérieiu-e  noirùtrc.  (!)  
 Nous  avions  d'abord  (llist.  nat.  des  Coléopt.  d'Eur.)  placé  le  genre  
 Cat<is(-0j>us de  M.  Kirl)y  après  les  brachines.  Nous  pensons,  d'aitrès  un  
 nouvel  examen,  qu'il  appartient  plutôt  à  la  section  des  sifnjiUcimancs.  
 (i)  rojez  tes  ouvrages  rites  aux  soiis-gnires  pr  
 (•>)  !>:.  iS.  r,g.  4.  
 FAMIUK  DKS  CARNASSIERS.  ""  
 L'extrémité  postérieure  des  élytres  offre  bien  une  échancrure  profonde  ,  
 mais  elle  se  termine  en  pointe,  du  côté  de  la  suture,  et  n'est  point  tronquée. 
   Pliisieiu-s  esi>cces  de  cotte  division  présentent  aussi  le  même  sinus  ,  
 quoique  cependant  moins  profond  et  moins  aigu.  
 Entre  les  liraehines  et  les  Catasco|>es,  M.  le  comt e  IJejean  (Spect.,  I,  p.  
 226!  placcl e  genre  Corsijm  de M. Steven, qui  a  pour  type le  Cymmdis  fiisida  
 de  l'Enlomographie  de  la  Uussie  par  M.  Fischer  (1,  xii,  3).  Il  diffère  de  ce  
 dernier  par  ses  tarses,  dont  les  crochets  sont  sinqiles.  Le  corps  est  d'ailleurs  
 aplati,  comme  dans  le  précédent  et  autres  sous-genres  voisins,  
 c o u r t ,  assez  large,  avec  les  palpes  liliformes,  le  menton  unideuté,  le  
 labre  transversal,  le  corselet  plus  large  que  la  tète  et  presque  demi  orbiculaire. 
   
 On  n'en  connaît  qu'une  seule  espèce.  
 Les  autres  Carabiques  de  la  même  division  ,  et  dont  les  crochets  sont  
 pareillement  simples,  s'éloignent  des  précédons  par  la  forme  de  leur  tète,  
 qui  est  resserrée  brusquement  dès  sa  naissance,  et  présente  l'apparence  
 d'un  cou  ou  d'une  rotule.  
 Viendront  d'abord  ceux  dont  les  tarses  sont  presque  identiques  dans  
 les  deux  sexes,  subcylindriques  ou  linéaires,  et  dont  le péniiltièino  article  
 au  plus  est  profondément  échancré  ou  bilobé.  (o)  
 Tantôt  les  palpes  extérieurs  sont  fdiformes  ou  peu  renflés  au  bout,  
 avec  le  dernier  article  presque  ovalaire  (i) ;  la  tète  a  la  même  forme,  et  se  
 rétrécit  graduellement  en  arriére  des  yeux.  Le  premier  article  des  antennes  
 est  toujours  court  ou  peu  allongé.  Le  corselet  est  toujours  étroit  et  
 allongé.  Le  corps  est  assez  épais.  L'échancrure  du  menton  offre  une  dent  
 dans  son  milieu.  La  languette  est  presque  carrée,  avec  les  paraglosses  
 saillantes  et  allant  en  pointe.  W  
 C»)'1M.  iS.li,;.  (i.)l't.  iS.llg. ,<.-.  
 (,•)  Pl.  i8,  tlg.  ^ :l.  
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