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 liVSECTES  COLÉOPTÈRES.  
 LES  MACRONYQUES  
 (MACROtiYCHUS. Miill., Germ.)  
 (PI.  3,.  ,.)  
 Onl  cinq  articles  distincts  aux  tarses  (n),  le  corps  oblong,  des  antennes  
 de  SIX  articles,  dont  le  dernier  (composé  peut-être  de  trois)  formant  une  
 massue  OTale;  elles  sont  susceptibles  de  se  replier  sous  les  yeux,  (l)  
 LES  GÉORISSES,  
 (GEORISSUS. Latr., Gyll. —  Pimelia.  Fab.)  
 (fl.  37, fig. s.)  
 Où  les  tarses  ne  paraissent  composés  que  de  quatre  articles,  dont  le  
 corps  est  court,  renflé,  presque  globuleux,  avec  l'abdomen  embrassé  par  
 les  élylres,  et  dont  les  antennes  offrent  neuf  articles  ,  et  se  terminent  en  
 une  massue  ronde,  formées  par  les  trois  derniers,  (i)  (2)  
 L a  cinquième  famille  des  COLÉOPTÈRES  PENTAMÈRES,  
 celle  
 DES  PALPICORNES,  
 (PALPICOHNES)  
 (PlaocLe  38.)  
 Nous  offre,  comme  la  précédente,  des  antennes  terminées  
 en  massue  et  ordinairement  perfoliées, mais  de  neuf  
 [i)  Macronycbus  (juadrituberculatm  ,  
 Müll,  i  Iiiig.,  Mag.,  T. i  latr..  Gener.  
 crust,  et  insect.,  II,  pag.  58  ;  Parnus  obscurus, 
   Fab.;  Germ,  insect.  Spec,  nov.,  I,  
 p.  89.  
 («)  PI.  3,,  ßg.  ,  i.  
 (2}  Pimelia  pygmaa.  Fab.;  Gaorissns  
 pygmams,  Gylt.,  Insect.  Siiec.,  I,  iii,  p.  
 675;  TTOX  duhius,  Panz.,  Failu.  insect.  
 Germ.,  IXI I ,  5.  
 (i)  Pt.Sj,  fig. 8.  
 i i  
 FAMILLE  DES  PALPICORNES.  
 articles  an  plus  dans  tons  ("), insérées  sous  les  bords  latéraux  
 et avancés  de  la  tête,  guère  plus  longues  qu'elle  
 et  les  palpes maxillaires,  souvent même  plus  courtes  que  
 ces derniers  organes ('). Le menton  est grand  et  en  forme  
 de  bouclier.  
 Tie  corps  est  généralement  ovoïde  ou  hémisphérique,  
 bombé  ou  voûté.  I^es  pieds  sont,  dans  plusieurs,  propres  
 à  la  natation, et  n'ont  alors  que  quatre  articles  bien  
 distincts,  ou  cinq,  mais  dont  le  premier  beaucoup  plus  
 court  que  le  suivant;  tous  les  articles  sont  entiers.  
 Ceux  dont  les pieds  sont  propres  à  la  natation,  avec  
 le  premier  article  des  tarses  beaucotip  plus  court  que  
 les  suivans,  et  dont  les  mâchoires  sont  entièrement  cornées, 
   composeront  une  première  tribu,  celle  des  HYDROPHILIENS  
 {HydrophiUi),  qui  embrasse  le  genre  
 DES  HYDROPHILES  de  Geoffroy.  
 (HYDBOPHILDS.)  
 Linnoeus n'en a formé qu'une  division  (la  première)  de son  
 genre  Dytiscus;  mais l'anatomie  de ces insectes diffère essentiellement. 
   Le  canal  digestif  des  hydrophiles  a  beaucoup  d'analogie, 
   par  sa longueur,  surpassant  quatre  ou  cinq  fois celle  
 du corps,  et par sa contexture,  avec  celui  des  lamellicornes, et  
 (»)  Pt.  3», fig. 14, 54, de.  (6)  Pl.  37,  6g.5i.  6»,  7«,etc.  
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