•2"! INSECTES COLÉOPTÈKES.
d e u x deiils. Ils embrassent la fami l l e des IIÏDKOPHILIDÉS (IlydroiiMliJai)
d u doeleur Leach^ ou le genr e Hydrophil e de Falirieius.
Q u e l q u e s - u n s n'ont que six arlicles aux anleuiies (o), et leur chaperon
e s t échaneré. Tels sont
f u t i .
Î'M
LES SPERCHES.
(SPERCHEUS. Fab.) (I)
(l'I. 3S, fig. 4.)
Dans les suivans, les anteniu^s sont toujour s composées de hui t ou neuf
a r t i c l e s , et le chaperon e.st entier ou légèrement eoucave ou bord antér
i e u r .
Une espèce qui nous a été c ommu n i q u é e par noire ami »1. Leach, nous
a présent é des caractères singul iers, et qui m'ont déterminé à considérer
cet insect e c omme le type d'un nouveau sous-genre ¡2), celui
DE GLGBAIRE.
(GLOBAHU.)
Que je nommerai ainsi parce que son corps est presque sphérique,
c o m p r i m é lati^ralement, et qu'il parait susceplible de se met tre en boule,
à la manièr e des agathidics. Ses ahtennes ne m'ont paru composées que
d e hui t articles, dont le cinquième dilaté en manière d'épine au côté int
e r n e , îe suivant en cône renversé, al longé, le septième cylindrique et
l e d e rni e r ou le hui t i ème coniquej ces dernier s art icles forment une mass
u e fort allongée, presque cylindrique et terminé en pointe. Les palpes
m a x i l l a i r e s sont un peu plus courts que les antennes. Les yeux sont gros
e t saillans. Le corselet est presque semi-lunaire. Les élytres embrassent
(i) Spercheus emarginalus,Y^i,\ Païu.,
Faun. insect. Germ., XCI, i M. Bourdon,
Daturaliste fronçais, qui explore mainienont
les États de la république de la Colombie,
a le premier découvert cette espèce au.v eovirons
de Pari.s.
(a) Il semble venir plus naturellement
près de celui de Bérose de M. Leach ; mais,
(«) Pl. 38. fig. a.
à raison du nombre des articles des antennes,
j'ai cru devoir le placer immédiatement
après les Spercbés. On pourrail, au
surplus, renverser cet ordre, en commeuçont
par les sous-genrcs (|iii ont neuf articles
aux antennes, cl en terminant par
ceux où elles en ont iin et trois de moins,
ou par les Globaires et les Sperclii's. ,
4
J-AiVlILLE DES PALPlCOKNES.
e n t i è r e m e n t l'abdomen. La poitrine est dépourvue d'épine sternale. Les
q u a t r e j ambe s postérieures ont à leur ext rémi t é u n faisceau de soies, presq
u e aussi long q u e l e tarse : l ' é c u s s o n est petit, e n triangle a l longé et étroit.
L a seule espèce connue {G. de Icach) est petite et exot ique. Je la crois
d e l 'Amérique méridionale.
T o u s l e s autres bydrophiliens ont neuf arlicles aux antennes, et la
m a s s u e est ovalaire ou ovoïde (a). L e coi'ps n'est point susceplible de se
c o n t r a c t e r en boule.
Les espèces les plus grandes ont les deux articles intermédiaires de
l a massue antennaire, ou le s ept i ème et le huitième, en forme d e rein
o u de croissant irrégtilier, obtus à l 'un de leur bout, prolongés, arqués
e t pointus à l 'aut re, avec u n vide ou écar t nolabl e ent r e eux; le premier
d e celte mas sue est cupulaii'e, plus'prolongé au côté antér ieur . Le mil
i e u du slerninu est relevé en carène, et terminé postérieurement en
u n e pointe plus ou moins longue et très aiguë. Les palpes maxillaires
s o n t plus longs q u e les ant enne s , avec le d e rni e r article plus court que
l e p récédent Les tarses, sur tout les d e rni e r s , sont compr imés , garnis
d ' u n e frange de poils ou de cils au côté interne, et terminés par deux
c r o c h e t s généralement petits, inégaux et unidentés inférieurement.
L ' é c u s s o n est assez grand.
Ces espèces composeront le sous-genre
D'HYDROPHILE proprement dit.
(MYDIÎOPHILUS. Geoff., Fab. , Leach. — DijHscns. Lin.)
(l'I. 38. fig. 5.)
Ici l'épine s ternal e est fortement prolongée en arrière. Le d e rni er art
i c l e des deux tarses antérieurs des mâles est di lat é en manièr e d e palette
t r i a n g u l a i r e . L'écusson est g rand. Ce sont les Hydrous de M. Leach. (i)
Les larves ressemblent à des espèces de vers, mous , à forme conique et
a l l o n g é e , pourvus de six pieds, avec la tète assez grande, êcailleusc, plus
c o n v e x e en dessous qu'en dessus et armées de mandibules fortes et croc
h u e s . Elles respirent par l'extrémité postér ieur e du corps. El les sont très
v o r a c e s et nuisent beaucoup aux étangs, en dévorant le frai.
( i ) Zool. misceL, Ili, pag. 94.
(<0 Pi. 38, lif-.if. (A) l»l. 38, iig. 5 c l :