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 raSECTES  C01IÌ.0PTÈHES.  
 La  sixième  et  dernière  famille des  
 MÈRF.Sj  celle  
 'S COLEOPTIÎRF.S PENTADES  
 LAMELLICORNES  
 ( l - à M E I . L I C O I l N E S . )  
 (l'I. 3<) i 45  ti,.)  
 Nous  offre  des  antennes  insérées  dans  .me  fossette  
 profonde,  sous  les  bords  latéraux  de  la  tête,  toujours  
 courtes,  de  neuf  ou  dix  articles  le plus  souvent,  et  terminée  
 dans  tons  en  une  massue,  ordinairement  compo-  .  
 sée  des  trois  derniers,  qui  sont  en  ibrme  de  lames,  tantôt  
 disposées  en  éventail,  ou  à  la  manière  des  feuillets  d'un  
 livre,  s ouvrant  et  se  férmant  de  même  ('),  quelquefois  
 contournées,  et  s'emboitant  concentriquement,  le  premier  
 ou  l'inférieur de  cette  massue  ayant  alors  la  forme  
 d'un  demi-entonnoir,  et  recevant  les  autres  ('),  tantôt  
 disposées  perpendiculairement  à  l'axe,  et  fbrmant  une  
 sorte  de  peigne.  
 Le  corps  est  généralement  ovoïde  ou  ovalaire  et  
 épais,  r.e  côté  extérieur  des  deux  jambes  antérieures  est  
 denté  f), et  les  articles  des  tarses,  à  l'exception  de  quelques  
 mâles,  sont  entiers  et  sans  brosses  ni  pelote  en  
 W l'i. 39. (ig.  [.I.Soiù.f.g. , ,  „„  
 FAMILLE  DES  LAMELLICORNES.  28 5  
 dessous.  L'extrémité  antérieure  de  la  tête  s'avance  ou  
 se  dilate  le  plus  souvent  en  manière  de  chaperon.  Le  
 mentou  est  ordinairement  grand,  recouvre  la  languette  
 ("),  ou  est  incorporé  avec  elle,  et  porte  les  palpes  
 (').  Les  mandibules  de  plusieurs  sont  membraneuses  
 (•),  caractère  (¡u'on  n'observe  dans  aucun  autre  
 coléoptère. Souvent  les  mâles  diffèrent  des  femelles,  soit  
 par  des  élévations  en  forme  de  cornes  ou  de  tubercules  
 du  corselet  ou  de  la  tête,  soit  par  la  grandeur  de  leurs  
 mandibules.  
 ;  Cette  famille  est  très  considérable,  et  l'une  des  plus  
 belles  des  insectes  de  cet  ordre,  sous  le  rapport  de  la  
 grandeur  du  corps,  de  la  variété  de  formes  du  corselet  
 et  de  la  tête,  considérés  dans  les  deux  sexes,  et  souvent  
 aussi,  quant  aux  espèces,  vivant  en  état  parfait,  de  
 substances  végétales,  par  l'éclat  des couleurs  métalliques  
 dont  il  est  orné.  Mais  la  plupart  des  autres  espèces,  se  
 nourrissant  de  végétaux  décomposés,  tels  que  le  fumier,  
 le  tan,  ou  de  matières  excrémentielles,  sont  communément  
 d'une  teinte  noire  ou  brune  et  uniforme.  Quelques  
 coprophages  cependant  ne  le  cèdent  point, à  cet  égard,  
 aux  précédens.  Tous  ont  des  ailes,  et  la  démarche  
 lourde.  
 (») Pl. 30, fie-  I  J ; pl. 3ij, »6. 3 J.  ou.  (4) Pi.  fig-  5  
 (c) Pl. .19, Gg. I 4 i pl. 394«, Cg. 34.